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Inégalités femmes hommes au travail : les six raisons du malaise

Syndicats et patronat ont débattu d'égalité professionnelle, le 7 mars, lors d’une table ronde organisée par le ministère du travail. Certaines réalités sont crûment apparues. Six raisons du malaise qui s'installe années après années autour des inégalités dont souffrent les femmes peuvent être identifiées.

Faut-il se satisfaire des progrès réalisés quand ils sont minimes ? La question s'est posée, vendredi 7 mars, quand Pierre Ramain, Directeur général du travail, a présenté les résultats de l'Index d'égalité professionnelle. En 2024, la note moyenne des entreprises était de 88 sur 100. En 2025, elle n'a augmenté que de 0,5 point, à 88,5. Certes, elle n'était que de 85 en 2021.

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Annaëlle Caroff, DRH de la Chambre des métiers de l’artisanat de Nouvelle-Calédonie, lauréate du "Grand Prix" de l’ANDRH

L’ANDRH a remis, le 6 mars, cinq récompenses, à l’occasion de la troisième édition du Grand prix RH, destiné à récompenser les meilleures pratiques RH responsables de l’année. Annaëlle Caroff, DRH de la Chambre des métiers de l’artisanat de Nouvelle-Calédonie, a reçu le "Grand prix" pour la mise en place d’une cellule de soutien psychologique en réponse aux évènements du 13 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie.

Chronique

Le rôle essentiel du DRH en période de restructuration : entre gestion de crise et diplomatie

Dans cette nouvelle chronique, Geoffrey Fournier, président du cabinet conseil Victoriam RH, revient sur le rôle crucial du DRH en période de restructuration. Parmi les axes de travail, la communication, l’accompagnement des salariés concernés, les négociations sociales et la remotivation des "survivants"… Des incontournables pour garder le cap et le moral.

Ah, la restructuration ! Ce mot qui fait frémir les salariés autant que les DRH. Pour certains, c'est une opportunité de rebond, pour d'autres, une annonce de tempête imminente. Et au milieu de tout cela, il y a le directeur des ressources humaines, ce funambule des équilibres organisationnels, tentant d’orchestrer un ballet où personne ne veut vraiment danser.

Voyons donc avec pragmatisme comment le DRH navigue cette mer agitée.

A la une (brève)

Avantage en nature véhicule : les précisions de l’administration

Un arrêté du 25 février 2025 modifie les règles d'évaluation forfaitaire de l'avantage en nature véhicule à partir du 1er février 2025. Il prolonge également jusqu'au 31 décembre 2027 les règles de faveur concernant les véhicules électriques.

A la une

LFSS pour 2025 : l’effectif sécurité sociale à nouveau revu pour les groupements d’employeurs

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 modifie les règles de calcul des effectifs "sécurité sociale" pour les groupements d’employeurs qui avaient déjà été révisées par la LFSS pour 2024. Décryptage.

En vertu de l'article L.130-1, I du code de sécurité sociale, l'effectif salarié annuel d'un employeur, au sens de la sécurité sociale, correspond, sauf exceptions, à la moyenne du nombre de personnes employées au cours de chacun des mois de l'année civile précédente, y compris lorsque l'entreprise comporte plusieurs établissements.

A la une

LFSS pour 2025 : le taux de la contribution patronale sur les AGA est relevé à 30 %

Le taux de la contribution patronale spéciale sur le gain d’acquisition des AGA, en principe exclu de l’assiette des cotisations sociales, passe de 20 % à 30 %, retrouvant son niveau d’avant 2018. Décryptage.

Le gain d’acquisition résultant pour un salarié de l’attribution gratuite d’actions par son employeur est exclu de l’assiette des cotisations de sécurité sociale, sous condition déclarative.

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LFSS pour 2025 : les apprentis redevables de cotisations et de CSG/CRDS s’ils dépassent la moitié du Smic

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 durcit le régime social des rémunérations versées aux apprentis. Les nouvelles mesures s’appliquent aux contrats d’apprentissage conclus depuis le 1er mars 2025. Décryptage.

Les rémunérations versées aux apprentis sont désormais soumises à la CSG et à la CRDS pour leur part supérieure à 50 % du Smic. Par ailleurs, l’exonération de cotisations salariales est plafonnée à ce même montant.

Les nouvelles dispositions s’appliquent aux contrats d’apprentissage conclus à partir du 1er mars 2025, premier jour du mois suivant la publication de la loi au Journal officiel (article 22 de la loi, VI et 23, II).

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LFSS pour 2025 : les allégements généraux revus à la baisse avant d'être fusionnés

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 prévoit une refonte des dispositifs d'allègement généraux de cotisations patronales. Ils sont revus à la baisse dès 2025 avant d'être fusionnés en 2026. Décryptage.

Jugés trop onéreux pour les finances publiques et créateurs de "trappes à bas salaires", les allégements généraux de cotisations patronales sont remaniés en deux temps par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.

Le contexte

L'appellation "allégements généraux de cotisations patronales" regroupe la réduction générale de cotisations patronales et les réductions du taux des cotisations maladie et famille.

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Le travail dissimulé a donné lieu à 1,6 milliard d'euros de redressements en 2024

En 2024, l'Urssaf a procédé à 1,6 milliards d'euros de redressements en France concernant les fraudes liées au travail dissimulé, selon le bilan publié le 6 mars. Ce montant, qui résulte de 35 000 actions engagées par l'organisme de contrôle et de recouvrement des cotisations sociales (*), représente une hausse de 34 % par rapport à 2023, et même un doublement sur deux ans. 

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Transparence salariale : un projet de loi attendu d’ici à septembre 2025

La ministre chargée du travail et de l’emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a annoncé la transposition de la directive européenne sur les rémunérations d’ici à la fin de l’année. Un projet de loi sera soumis au Parlement à l’automne, à l’issue d’un cycle de concertations avec les partenaires sociaux qui devrait débuter dans les prochaines semaines.

Le temps presse : d’ici à juin 2026, les entreprises françaises de plus de 100 salariés devront avoir transposé la directive européenne du 10 mai 2023 leur imposant davantage de transparence salariale. L’objectif affiché ? L’équité des rémunérations entre les salariés.