ActuEL RH

A la une (brève)

Un nouvel appel à projets pour aider les branches professionnelles à réviser leur système de classification

La Direction générale du travail (DGT) et l’Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) lancent un nouvel appel à projets pour soutenir les actions de branches visant la révision ou la refonte des systèmes de classification.

Les projets retenus se verront octroyer une aide financière, sous forme de subvention, permettant de bénéficier de l’appui d’un prestataire extérieur. Les projets portés intégreront particulièrement les enjeux d'égalité femmes-hommes. 

A la une (brève)

Un guide pour éviter les contentieux liés aux normes ESG

L’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) et PwC Société d’Avocats publient un guide conjoint pour maîtriser les enjeux juridiques des réglementations et contentieux relatifs aux normes ESG (environnement, social, gouvernance).

A la une

Quel droit au versement d’une prime d’objectifs en cas d’arrêt prolongé pour maladie ?

Selon la Cour de cassation, une prime liée à la réalisation d’objectifs n’est pas due en cas d’arrêt prolongé pour maladie en l’absence d’obligation de maintien de salaire par l’employeur.

L’arrêt de travail pour maladie ou accident, professionnel ou non, suspend le contrat de travail. En principe, l’inexécution de son travail par le salarié dispense l’employeur de son obligation de lui verser une rémunération (article L1226-1 du code du travail), sauf dispositions légales ou conventionnelles prévoyant le maintien de salaire, comme en cas de maladie. Mais quelle est l’incidence de l’absence sur le versement d’une prime ? Le salarié peut-il en demander le paiement ?

A la une (brève)

Entreprises adaptées et EATT : les montants des aides au poste sont revalorisés

Un arrêté publié le 23 janvier 2025 au Journal officiel fixe les montants des aides financières attribuées aux entreprises adaptées (EA) et aux entreprises adaptées de travail temporaire (EATT).

Ces nouveaux montants tiennent compte de l'augmentation du Smic anticipée au 1er novembre 2024. Ils s'appliquent à compter de cette date, de façon rétroactive.

Entreprises adaptées

A la une

Affaire France Télécom : la Cour de cassation consacre le harcèlement moral institutionnel

Nous revenons sur l'arrêt rendu le 21 janvier dernier dans l'affaire France Télécom. Dans cet arrêt, la chambre criminelle de la Cour de cassation a jugé qu'une politique d'entreprise conduisant, en toute connaissance de cause, à la dégradation des conditions de travail des salariés peut caractériser un harcèlement moral institutionnel justifiant la sanction des dirigeants la mettant en œuvre.

C'est le dernier volet d'une affaire hautement médiatique - l'affaire France Télécom - que la décision de la Cour de cassation du 25 janvier 2025 clôture, dans un arrêt qui fait l'objet de la publicité la plus étendue puisqu'il sera publié à son rapport annuel. La décision de la Cour de cassation étant sans renvoi, elle est définitive et met un terme à une épopée judiciaire de plus de 15 ans.

A la une (brève)

L’actionnariat salarié a toujours la cote

Selon les premiers résultats de l’édition 2025 du Panorama de l’actionnariat salarié, réalisée par Eres, une société de conseil et de gestion spécialisée en actionnariat salarié, retraite et épargne salariale, publiée hier, l’année 2024 confirme l’engouement autour de l’actionnariat salarié.

A la une

Retraites : la CFDT pose sa "lettre de cadrage"

Alors que le temps s’étire depuis la première réunion avec François Bayrou sur les retraites le 17 janvier, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a tenu hier à rappeler ses conditions : une méthode séparant retraites du public et du privé, un réel diagnostic social des injustices liées à la réforme de 2023 et l’ouverture de concertations parallèles sur le travail.

Le 17 janvier dernier, le Premier ministre François Bayrou a convié les leaders syndicaux à une première réunion relative à ce qu’il désigne comme un "conclave" dédié aux retraites. Depuis, le gouvernement est suspendu aux débats relatifs aux projets de lois de finances qui ont repris au Parlement et à l’éventualité d’une censure. Difficile dans ces conditions de faire avancer le dossier retraites.

A la une (brève)

Le marché de l’emploi cadres se crispe

Selon le baromètre trimestriel publié par l’Apec hier, la dynamique des embauches de cadres a ralenti en 2024 : 20 % des entreprises sondées ont recruté un col blanc, en recul d’un point par rapport à 2023. Le premier trimestre 2025 devrait confirmer cette tendance : 9 % des sociétés prévoient d’intégrer un cadre dans leurs équipes (contre 10 % l'an passé à la même époque). La proportion est toutefois plus importante dans les grands groupes et les ETI (48 %) que dans les PME (14 %) et les TPE (6 %). 

Mouvements

Sabah Cerdan nommée DRH France de Crédit Agricole Personal Finance & Mobility

Sabah Cerdan est nommée à la tête de la direction des ressources humaines du Crédit Agricole Personal Finance & Mobility en France. Elle est rattachée à Etienne Epitalon, DRH de CA Personal Finance & Mobility Groupe. Elle intègre par ailleurs le comité exécutif de Sofinco.

A la une

Le faible poids des avis de CSE dissuade les candidatures aux élections professionnelles

Les résultats du 7e baromètre du dialogue social que publie Syndex laissent peu de doutes : les difficultés persistent pour les représentants du personnel. Inquiets pour leur instance, ils souffrent toujours des défauts du CSE. Parmi les élus ne souhaitant pas se représenter aux prochaines élections, 44 % citent le manque de poids de l’avis comme principal motif.

Les chiffres restent stables d’une année à l’autre, les inconvénients du CSE et les difficultés des représentants du personnel persistent. Selon Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprises de l’institut Ifop qui réalise ce baromètre, "la stabilité des indicateurs n’est pas une bonne nouvelle, les difficultés se reproduisent d’année en année". Pas d’accalmie donc pour les élus et délégués syndicaux. Quelques points positifs continuent cependant de remonter : l’image du CSE reste bonne pour 68 % des salariés.