Une instruction fiscale du 15 février 2008 fixe le plafond de ressources en deça duquel les salariés peuvent acquérir des chèques vacances en 2008. Elle fixe également la limite d'exonération de la contribution de l'employeur à l'acquisition des chèques.
ActuEL RH
Lilly France et Hewitt développent un intranet sur la rémunération globale
De plus en plus d'entreprises sont soucieuses de communiquer non plus uniquement sur le seul salaire net qu'elles versent chaque mois à leurs salariés, mais sur le package global de rémunération qu'elles offrent, incluant l'épargne salariale, l'épargne retraite, la prévoyance, les frais de santé, de transport... C'est l'objet des bilans sociaux individuels (BSI).
Reconnaissance d'un accident du travail : opposabilité à l'employeur
Pour se prononcer sur le caractère professionnel ou non d'un accident, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dispose d'un délai de 30 jours pour procéder à une enquête. Elle doit informer l'employeur de cette enquête. Si elle ne respecte pas cette obligation d'information, sa décision est inopposable à l'employeur.
Un salarié engagé le 1er avril 2003 est licencié pour motif économique le 12 août. La cour d'appel lui attribue une indemnité pour licenciement injustifié en application de l'article L.122-14-5 du Code du travail car il a moins de 2 ans d'ancienneté. A tort, estime la Cour de cassation : une clause contractuelle de reprise d'ancienneté faisait remonter l'ancienneté du salarié au 1er février 2001 et lui permettait d'obtenir l'indemnité de 6 mois minimum de l'article L.122-14-4.
Est valable le contrat de sous-traitance dès lors que les salariés effectuent pour le compte de l'entreprise cliente une prestation spécifique et qu"ils restent sous l'autorité de leur employeur. Autre critère de validité du contrat, le prix des prestations fournies est calculé de manière forfaitaire.
Assurances volontaires des salariés expatriés : publication des taux de cotisation
Un décret du 14 février 2008 fixe les taux de la cotisation d'assurance volontaire maladie-maternité-invalidité et de la cotisation accidents du travail et maladies professionnelles dues par les travailleurs salariés expatriés affiliés à la Caisse des Français de l'étranger.
Démission pendant un arrêt de travail : le préavis n'est pas dû par le salarié
Lorsqu'un salarié démissionne, il doit normalement effectuer un préavis ; à défaut, l'employeur est en droit de demander le versement d'un indemnité compensatrice de préavis.
Que se passe-t-il si le salarié démissionne durant une période de suspension de son contrat de travail ?
Dans cette hypothèse, estime la Cour de cassation dans un arrêt du 6 février 2008, l'employeur n'est pas en droit de réclamer à la salariée une indemnité compensatrice de préavis.
" La liste définitive des tribunaux supprimés est parue dimanche ", souligne Le Figaro qui précise que ces deux textes mettent en oeuvre la recomposition des tribunaux français. Les deux décrets modifiant la carte judiciaire sont parus au Journal Officiel du 17 février 2008. Seul le décret concernant les conseils de prud'hommes est encore attendu.
Au total, l'AFP évoque la suppression de 319 tribunaux (grande instance et instance, commerce et prud'hommes).
Le leader mondial du verre ophtalmique, Essilor International, vient de se doter d'un site de recrutement : essilor-recrute.com.
" Ce n'est pas un création pure. C'est une refonte ", explique Joël Gavazzi, DRH France d'Essilor.
Néanmoins, avec ce nouveau site dédié à l'emploi, l'entreprise compte réaliser 50 % de ses recrutements via Internet, contre 30 % aujourd'hui.
L'entreprise emploie 30 000 personnes dans le Monde (3 350 en France, auxquels s'ajoutent 151 contrats en alternance).
Créer un nouveau niveau hiérarchique n'est pas rétrograder
Un directeur artistique est placé sous la responsabilité directe du directeur de la société de production. A la suite d'une réorganisation, il est placé sous la direction d'un échelon intermédiaire chargé de déterminer les projets qui lui seront confiés. S'estimant rétrogradé, le salarié prend acte de la rupture de son contrat de travail. La Cour le déboute. Le salarié continuait à exercer les mêmes responsabilités, peu importe qu'il soit désormais placé sous la direction d'un nouveau supérieur hiérarchique.