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Mêmes heures de sortie pour les arrêts maladie et accidents du travail

Les salariés en arrêt de travail à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle sont désormais soumis aux mêmes obligations que ceux en arrêt maladie pour le bénéfice d'indemnités journalières. Les heures de sortie sont notamment harmonisées. Une circulaire de l'assurance maladie du 20 février 2008 précise les modalités.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 étend aux salariés victimes d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle  (AT/MP) les obligations mises jusqu'à présent à la charge des salariés en arrêt maladie pour bénéficier des 'indemnités journalières (IJ).  Une circulaire du 20 février 2008 de la Caisse nationale d'assurance maladie  (Cnam) détaille ces nouvelles obligations.

 

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L'abandon d'une formation d'adaptation est une faute grave

Le fait d'interrompre une formation d'adaptation au poste de travail mise en place par l'employeur peut être considéré comme une faute grave. Dans deux arrêts du 13 février 2008, la Cour de cassation considère comme justifié le licenciement pour faute grave de deux salariés de la même entreprise qui avaient abandonné une telle formation.

Un employeur peut-il licencier pour faute grave une salariée qui abandonne un stage de formation destinée à l'adapter à son poste de travail ? Deux arrêts de la Cour de cassation du 13 février 2008 répondent par l'affirmative à cette question. Ces deux arrêts concernent deux salariées de la même entreprise.

 

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Fermeture d'une usine pour cause environnementale

Ne revêt pas un caractère économique le licenciement d'un salarié pour cause de fermeture de l'usine dans laquelle il travaille, dans la mesure où cette fermeture était décidée pour mettre fin aux nuisances causées à l'environnement  et non pour sauvegarder la compétitivité du secteur d'activité du groupe.

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Le CIE à durée déterminée peut être rompu pour faute grave de l'employeur

Le contrat initiative emploi (CIE) à durée déterminée peut être rompu avant son terme lorsque l'employeur commet une faute grave. La Cour de cassation a considéré que le comportement violent et insultant de l'employeur constituait une faute grave justifiant cette rupture ancipée.

Le contrat initiative emploi (CIE) peut être à durée indéterminée ou à durée déterminée. Lorsqu'il est durée déterminée, sa durée ne peut pas excéder 24 mois.

Comme tous les contrats à durée déterminée, ce contrat ne peut en principe être rompu avant l'échéance du terme, sauf faute grave ou force majeure.

 

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Licenciement pour refus de porter un uniforme

Constitue une faute grave  le fait pour une assistante de réservation d'un grand hôtel de refuser de porter son uniforme de travail. Pour la Cour, la contrainte vestimentaire imposée à la salariée était justifiée par la tâche à accomplir et proporitionnée au but recherché.

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Les troubles musculo squelettiques touchent davantage les femmes

68% des maladies professionnelles reconnues en France sont dues au tableau 57 sur les affections périarticulaires, les fameux troubles musculo squelettiques (TMS). Plus de 29 000 cas ont été reconnus en 2006. Parmi eux, 58 % sont des femmes, révèle une étude de l'Insee.

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Licenciement : harcèlement moral imputé à tort

Constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement le fait pour un directeur d'études d'avoir imputé, à tort, des faits de harcèlement moral de la part de son employeur. La salariée invoquait en vain la liberté d'expression.

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Plan de sauvegarde: pas de réintégration après une mutation

Dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), 15 salariés sont mutés en 1999 dans une autre entreprise. Licenciés pour liquidation judiciaire, ils souhaitent retourner en 2002 dans leur ancienne entreprise. La réintégration est refusée par la Cour de cassation. Les relations de travail ayant été rompues, les salariés n'avaient plus aucun lien de subordination avec leur ancien employeur.

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Pas de reclassement sur un poste créé après le licenciement économique

Un technico-commercial est licencié pour motif économique. La Cour d'appel reproche à l'employeur de ne pas lui avoir proposé un poste de monteur crée dans le groupe après son licenciement. A tort, estime la Cour de cassation : les possibilités de reclassement doivent s'apprécier avant la date du licenciement, à compter du moment où il est envisagé.

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Nouveaux embauchés : ils ont droit au même statut

La Cour de cassation étend l'application du principe « à travail égal, salaire égal » à la dénonciation d'un engagement unilatéral de l'employeur. La seule circonstance que les salariés aient été engagés avant ou après la dénonciation ne peut pas justifier une différence de traitement entre eux.

La Cour de cassation vient de faire une nouvelle application du principe général « à travail égal, salaire égal » à propos de la dénonciation d'une décision unilatérale de l'employeur.