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Près de deux tiers des Européens voient d'un bon oeil les robots et l'IA au travail

Alors que le Sommet pour l’action sur l’Intelligence artificielle (IA) s’est tenu à Paris les 10 et 11 février derniers réunissant des acteurs de plus de 100 pays et cinq continents, la Commission européenne a rendu public les résultats de son baromètre sur l’IA et le futur du travail.

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Droit d'alerte en cas de danger grave et imminent : précisions sur les actions en justice du CSE

La Cour de cassation rend un avis concernant les actions en justice ouvertes et leurs modalités en cas de désaccord entre les représentants du personnel et l'employeur dans le cadre de l'exercice du droit d'alerte en cas de danger grave et imminent.

Hérité du CHSCT, le CSE (et non la CSSCT !) est désormais titulaire du droit d'alerte en situation de danger grave et imminent (articles L.4132-1 à L.4132-5 du code du travail). Dans l'affaire ayant donné lieu à l'avis du 12 février, il est toujours question du CHSCT, lequel est resté en place à la Poste plusieurs années après la création du CSE, englobant le dit CHSCT.

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Un CSE obtient la suspension du déploiement d'outils IA

Dans une ordonnance en date du 14 février, le tribunal judiciaire de Nanterre enjoint à une entreprise de suspendre le déploiement d'outils d'intelligence artificielle tant que le CSE n'aura pas été consulté. Ce type de contentieux va-t-il se multiplier ?

Jusqu'à présent, et au grand dam des représentants du personnel et de leurs experts, le déploiement des outils d'intelligence artificielle dans les entreprises s'est plutôt effectué hors des clous du dialogue social, de rares entreprises choisissant d'associer le CSE et les délégués syndicaux aux expérimentations (lire notre

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Aides publiques aux entreprises : vers une meilleure information des CSE ?

Hier, lors de la séance de questions au gouvernement devant l'Assemblée nationale, le ministre de l'industrie, Marc Ferracci, a été interpellé par le député Gérard Leseul (Socialistes et apparentés, 5e circonscription de Seine-Maritime).

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Les partenaires sociaux renforcent le paritarisme dans les groupes de protection sociale

Les représentants des organisations syndicales et patronales sont parvenus à un projet d’accord national interprofessionnel, mardi 18 février, sur les groupes de protection sociale. Ce nouvel ANI consolide le paritarisme et promet de nouveaux moyens aux administrateurs.

Ils ont déjoué tous les pronostics… non sur la possibilité d’un accord mais sur leur heure de sortie. Enfermés au Medef depuis 9 heures du matin, les chefs de file et leurs délégations ont terminé tard dans la soirée. Cela valait le coup car après deux suspensions de séance, dont une causée par une recherche de mandat du patronat, un projet d’accord a vu le jour. Il s’agit du quatrième accord de ce type depuis novembre 2024 (avec les seniors, l’assurance chômage et les mandats de CSE). Le thème des GPS était par ailleurs inscrit à l’agenda social autonome de 2021.

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Le plafond des IJSS sera bien abaissé à 1,4 Smic à compter du 1er avril

Le ministère du travail a confirmé hier que le plafond des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) sera bien plafonné à 1,4 Smic, contre 1,8 Smic actuellement. La mesure sera prise par décret. Ce dernier devrait être publié avant la fin de la semaine. "Cela se traduira par une hausse mécanique de la part complémentaire versée par l’employeur qui doit permettre de garantir au salarié au moins 90 % de sa rémunération", indique-t-on dans l'entourage d'Astrid Panosyan-Bouvet.

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Les prestations de conseil extérieures de l’Opco EP épinglées par la Cour des comptes

Dans un rapport publié le 18 février, la Cour des comptes dresse un bilan sévère sur la gestion administrative de l’opérateur de compétences des entreprises de proximité, l’Opco EP. Elle appelle à plus de vigilance sur la gouvernance, le recours aux prestataires extérieurs et l’exhorte à intensifier le conseil et l’accompagnement des entreprises, notamment des TPE.

Une gouvernance "complexe", un "recours massif et coûteux" à la sous-traitance extérieure, une action de conseil "à consolider" … Dans un rapport publié le 18 février, la Cour des comptes émet de vives critiques sur la gestion de l’opérateur de compétences des entreprises de proximité (EP).

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L'Unédic alerte sur une "paralysie" de son désendettement

Le 19 février 2025, le bureau de l’Unédic a examiné et adopté les prévisions financières de l’assurance chômage pour la période 2025-2027, prenant en compte l'entrée en vigueur de la nouvelle convention d'assurance chômage. Et les prévisions sont sombres.

D'une part, les recettes du régime stagneront en 2025 et 2026, en raison des 12,05 Md€ de prélèvements de l’Etat ainsi que de la perte de CSG sur les indépendants (800 M€ en 2026). Les recettes seraient de 45,1 Md€ en 2025, 44,4 Md€ en 2026 et 49,8 Md€ en 2027.

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Loi de finances pour 2025 : les régions peuvent mettre en place une nouvelle contribution pour le versement mobilité

La loi de finances 2025 permet aux régions de mettre en place une nouvelle contribution versement mobilité s'ajoutant, le cas échéant, à la contribution versement mobilité déjà existante.

Les employeurs sont assujettis à une contribution appelée versement mobilité destinée au financement des transports en commun, s'ils occupent au moins 11 salariés en région parisienne ou dans le périmètre d'une zone de province où cette contribution est instituée.

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Comment sont calculées les indemnités de rupture en cas de temps partiel thérapeutique ?

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Qu'est-ce que le temps partiel thérapeutique ? 

Le temps partiel thérapeutique - également appelé "mi-temps thérapeutique" est défini par le code de la sécurité sociale. Le code du travail n'en traite pas.