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Moins d’un salarié sur deux bénéficie d’un dispositif d’épargne salariale ou retraite au sein de son entreprise

D’après la 7e édition de l’enquête Mercer/ YouGov, 44 % des salariés du panel bénéficient aujourd’hui d’un dispositif d’épargne salariale ou retraite au sein de leur entreprise. Pourtant, 75 % d’entre eux considèrent ces dispositifs comme un levier d’attractivité et de fidélisation. C’est pourquoi les attentes à ce sujet sont fortes : 69 % d’entre eux considèrent que leur employeur a un rôle à jouer dans la préparation de leur retraite. A ce sujet, 57 % pensent que la mise en place d’une cotisation régulière est la meilleure option.

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74 % des RH déclarent devoir gérer des problèmes familiaux ou sociaux

Selon le 14e baromètre d’Empreinte humaine, présenté hier, la santé psychologique des salariés reste fragilisée : 54 % d’entre eux sont en détresse psychologique, soit une augmentation de trois points par rapport à juillet 2024. Dans le détail, 13 % présentent une détresse élevée (en léger recul de deux points) tandis que le burn-out concerne désormais 31 % de la population active, en hausse d’un point. Parmi les facteurs, la montée de l’individualisme au travail contribue à ce mal-être.

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Face à l’effort de guerre, l’Opco inter-industriel prêt à relever le défi

L’opérateur de compétences inter-industriel, l’Opco 2I, se met en ordre de marche pour répondre au besoin de réarmement. Reste que cette stratégie nécessite pour ces dirigeants d’adapter les dispositifs de formation et de revoir les budgets dédiés. Le point de vue d’Edwin Liard et de Pascal Le Guyader, respectivement président et vice-président de l’Opco.

Alors que le budget de la défense est appelé à s’accroître pour faire face à la "menace russe", l’idée d’adapter l’offre de formation à la nouvelle feuille de route militaire fait son chemin au sein de l’Opco 2I.

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Harcèlement moral : la constatation de la dégradation des conditions de travail ou de l'état de santé n'est pas nécessaire

Dans un arrêt du 11 mars 2025, la Cour de cassation considère que la reconnaissance du harcèlement moral n'est pas conditionné à la constatation de la dégradation des conditions de travail ou de l'état de santé du salarié.

Dans cette affaire, une salariée subit un accroissement de ses tâches, des avertissements injustifiés et une absence de prise de congés en 2016. S'estimant victime d'un harcèlement moral, elle saisit la juridiction prud'homale en paiement de diverses sommes relatives à la rupture et à l'exécution de son contrat de travail. Le conseil de prud'hommes de Paris la déboute de ses demandes au titre du harcèlement moral.

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Existe-t-il des spécificités applicables au licenciement d’un salarié reconnu comme travailleur handicapé ? 

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Est-il possible de licencier un salarié en raison de son handicap ? 

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Les outils d'IA doivent être utilisés judicieusement pour améliorer les conditions de SST

Un avis du Comité économique et social européen sur "Une intelligence artificielle au service des travailleurs : leviers pour exploiter le potentiel et atténuer les risques de l’IA dans le cadre des politiques de l’emploi et du marché du travail a été publié au Journal officiel de l’Union européenne du 21 mars dernier (en pièce jointe).

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Licenciement pour absence de diplôme : nul ne peut se prévaloir de sa propre négligence

L'employeur est tenu de vérifier les diplômes obtenus par le salarié au moment de son embauche, d'autant plus si les justificatifs sont rendus obligatoires pour l'exercice de l'activité. Il ne peut remettre en cause le contrat de travail conclu lorsqu'il découvre que le salarié, après plusieurs années de travail à son service, est dépourvu de la qualification requise.

Dans le cadre d’un recrutement, il est courant qu’un employeur demande au candidat à un poste de justifier des formations suivies ou des qualifications obtenues par la délivrance de diplômes et de certificats. Dans certaines professions réglementées, l’obtention d’un diplôme ou d’une autorisation constitue même une condition sine qua non. Dès lors, le recours à un salarié ne disposant pas des qualifications exigées, peut exposer l’employeur à des sanctions pénales.

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Les faits reprochés au salarié atteint de troubles psychiques ne lui sont pas imputables

Le licenciement pour faute grave prononcé à l’encontre d’un salarié ayant envoyé des messages menaçants à l’une de ses collègues est jugé sans cause réelle et sérieuse dès lors qu’il était atteint de troubles psychiques au moment des faits qui lui sont reprochés.
Un salarié atteint de troubles psychiques menace une collègue

En l’espèce, un salarié ayant 28 ans d’ancienneté dans l’entreprise au sein de laquelle il travaille, fait l’objet de nombreux arrêts de travail pour dépression. Après avoir envoyé des messages menaçants, de façon répétée, à l’une de ses collègues, le salarié a été mis à pied à titre conservatoire. Puis, il a été hospitalisé à la suite d’une décompensation psychotique, ce qui a entraîné le report de son entretien préalable. Il a été licencié pour faute grave.

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Pourquoi et comment avoir une approche sexuée en prévention ?

"La prévention des risques professionnels a-t-elle un sexe ?". À travers un guide publié début mars, l'Anact revient sur le bien-fondé d'une approche sexuée de la prévention et livre un vade-mecum pour adapter les actions aux besoins spécifiques de tous... et de chacun(e).

Depuis 2014, l’évaluation des risques doit tenir compte de "l’impact différencié de l’exposition au risque en fonction du sexe" (article L 4121-3 du code du travail). Or, ce point pose question à de nombreux préventeurs. L’Anact a publié le 7 mars un guide (*) (en pièce jointe) qui donne des pistes de réflexion et d’action.

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Apprentissage transfrontalier : le cadre réglementaire est fixé

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