Restructurations d'entreprises : l'APLD rebond adoptée au Sénat dans le cadre du PLF pour 2025
Dans le cadre de la reprise de l'examen du projet de loi de finances pour 2025 au Sénat, un amendement sur "l'APLD rebond" a été adopté.
Dans le cadre de la reprise de l'examen du projet de loi de finances pour 2025 au Sénat, un amendement sur "l'APLD rebond" a été adopté.
Astrid Panosyan-Bouvet a renouvelé à l'identique son cabinet après qu'elle ait conservé le portefeuille du travail et de l'emploi dans le nouveau gouvernement de François Bayrou.
L’année 2025 sera-t-elle celle du changement ? Plus d’un tiers des salariés se déclarent insatisfaits ou très insatisfaits de leur emploi actuel, selon la 12e étude annuelle de rémunération en France effectuée par le cabinet de recrutement Hays, dévoilée aujourd’hui. 35 % ont d’ailleurs changé d’emploi au cours des 12 derniers mois, principalement pour rejoindre une nouvelle entreprise. Parmi les motivations, 27 % mettent en avant le manque d’opportunités de carrière, 24 % un salaire insuffisant et 22 % un poste jugé peu stimulant.
Dans une interview au Journal du dimanche, le 19 janvier, Catherine Vautrin, la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, remet sur la table la question des sept heures travaillées gratuitement sans que celles-ci soient rémunérées. "Cette mesure peut, en 2025, générer deux milliards d’euros de recettes fléchées vers les dépenses sociales".
En 2024, le nombre de CDI à pourvoir dans les fonctions RH est en recul de deux points alors qu’il avait augmenté de 10 points entre 2021 et 2022, selon le baromètre annuel du cabinet de recrutement Fed Human, dévoilé hier. Il représente cependant plus de la moitié des recrutements des professionnels des RH. Par conséquent, le recours au CDD/intérim a été plus important en 2024, avec 44 % des recrutements réalisés avec l’un ou l’autre de ces contrats.
A noter : les entreprises ont également moins embauché pour faire face à un accroissement d’activité en 2024 (- 2 points).
Un arrêté du 16 janvier 2025 valide l'accord collectif du 14 novembre 2024 (voir pièce jointe), qui annule et remplace l’accord du 12 juin 2024, sur la mise en place d’un régime de participation facultatif pour les entreprises de moins de 50 salariés au sein de la branche de l’industrie pharmaceutique.
Selon l’observatoire annuel de la rémunération de LHH, publié le 17 janvier, les prévisions d’augmentation salariale (générales et individuelles) devraient se situer autour de 2,5 % en médiane en 2025, contre 3,5 % en 2024 et 4,75 % en 2023.
Le secteur du tertiaire financier se distingue avec un taux médian de 2,3 %, légèrement inférieur à l’industrie.
"Je sais à quel point les obstacles sont nombreux et paraissent infranchissables", a professé François Bayrou à la sortie de la réunion de concertation sur les retraites. A priori, ces obstacles commencent par la méthode de discussion qu'il propose. Certes, il remet les partenaires sociaux dans le débat mais ces derniers n'ont pas l'intention de s'en laisser conter, ni de servir de fusibles aux yeux de l'opinion puisque la réforme de 2023 continuera de s'appliquer s'ils ne trouvent pas d'accord.
Le 14 janvier, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié un avis sur l"intelligence artificielle, le travail et l'emploi articulé autour du dialogue social.
Lors de la séance annuelle de l’Observatoire du travail dissimulé, le 5 décembre dernier, les intervenants ont mis lumière les travaux menés, en 2024, par l’Urssaf Caisse Nationale et par la CCMSA. Ils font apparaître dans le secteur privé une stabilité globale de la fraude au prélèvement social. Le constat est retranscrit dans une note du Haut conseil du financement de la protection sociale (HCFIPS) de janvier 2025.