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Arrêt de travail : bientôt des précisions de la Cnam pour l'indemnisation des jours d'arrêts non prescrits ?

Depuis le 1er septembre 2024, la Cnam a modifié sa doctrine concernant la gestion des jours d'arrêts non prescrits, soit en général les samedi et dimanche, si une prolongation d'arrêt de travail ne suit pas immédiatement un arrêt de précédent. Le site net-entreprises avait indiqué dans une actualité du 12 décembre 2024 que la Cnam apporterait prochainement des précisions à ce sujet, avant de dépublier cette actualité.

La question posée est celle de l’indemnisation par la sécurité sociale de la période pouvant exister entre la date de fin d’un arrêt de travail et celle de sa prolongation . Tel est le cas, par exemple, lorsque l’assuré, dont l’arrêt de travail prend fin un vendredi, ne retourne voir son médecin que le lundi suivant pour obtenir une prolongation.

Jusqu’à récemment, cette courte période non couverte pas un arrêt maladie était indemnisée. Ce n’est plus le cas au sein de certaines CPAM.

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Logement de fonction : le travail dissimulé est caractérisé si l'avantage n'est pas mentionné sur le bulletin de paie et n'est pas soumis à cotisations

La mise à disposition d'un logement de fonction est un avantage en nature qui doit être évalué et soumis à cotisations. L'employeur qui omet de le faire figurer sur le bulletin de paie du salarié et de régler les cotisations afférentes peut être condamné pour travail dissimulé.

Le code du travail distingue deux formes de travail dissimulé : le travail dissimulé par dissimulation d'activité (article L.8221-3 du code du travail) et le travail dissimulé par dissimulation d'emploi salarié (article L.8221-5 du code du travail).

La dissimulation d'emploi salarié est constituée lorsque l'employeur :

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Covid-19 : une PEPA pouvait être versée aux salariés sur site et pas à ceux en télétravail

Pendant l'épidémie de Covid-19, un employeur a pu décider d'attribuer une PEPA aux salariés travaillant sur site, même pour leurs jours d'absence pour maladie, garde d'enfants ou congés payés, mais pas aux travailleurs en télétravail. Pour la Cour de cassation, il n'y a pas d'inégalité de traitement.

Mis en place à la fin de l'année 2018 en réponse au mouvement des "gilets jaunes", le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (PEPA) assorti d'exonérations sociales et fiscales a été plusieurs fois reconduit jusqu'à sa pérennisation en 2022 sous le nom de prime de partage de la valeur (PPV).

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[Infographie] Elections TPE : la CGT reste en tête, la participation poursuit sa chute

Les résultats du scrutin TPE ont été publiés vendredi 20 décembre. La CGT reste en tête des suffrages. Globalement, les grands équilibres entre confédérations restent maintenus par rapport aux élections précédentes. En revanche, la participation continue de baisser pour s'établir à 4,07 %.

Les résultats du scrutin TPE ont été publiés vendredi. La CGT reste en tête des suffrages. Globalement, les grands équilibres entre confédérations restent maintenus par rapport aux élections précédentes. En revanche, la participation continue de baisser pour s'établir à 4,07 % alors que la ministre du travail espérait au moins égaler le "score" de 2021 (5,4%).

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Mayotte : la procédure de demande d'activité partielle va être simplifiée

Afin de faire face aux conséquences économiques du cyclone Chido à Mayotte, le gouvernement a annoncé vendredi des mesures d'urgence. Parmi celles qui intéressent les employeurs mahorais : 

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Assurance chômage : le gouvernement agrée la convention du 15 novembre 2024

Malgré l'incertitude qui planait sur l'agrément des textes à cause de la censure du gouvernement Barnier, le nécessaire a finalement été fait. Un arrêté d'agrément a été publié au Journal officiel de vendredi 20 décembre. Certaines mesures sont cependant exclues de l'agrément, notamment sur les travailleurs frontaliers.

Pour mémoire, la ministre du travail Astrid Panosyan-Bouvet avait demandé aux partenaires sociaux de renégocier les règles de l'assurance chômage en leur demandant 440 millions d'euros d'économies supplémentaires. Un projet d'avenant a été signé par la CFDT, FO, la CFTC, le Medef, la CPME et l'U2P, la CGT et la CFE-CGC ayant refusé leurs signatures.

Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, a suivi l'engagement de la ministre du travail et signe l'arrêté d'agrément. 

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François Bayrou propose d'aménager d'ici septembre la réforme des retraites

Nommé Premier ministre le 13 décembre, François Bayrou a proposé jeudi aux forces politiques issues des législatives, à l'exception du Rassemblement national (RN) et de LFI (la France insoumise), de participer à son gouvernement ou à tout le moins de "participer au dialogue". 

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Le dispositif des emplois francs disparaît à compter du 1er janvier 2025

Le dispositif des emplois francs, mis en place à titre expérimental le 1er avril 2018 et prolongé en dernier lieu jusqu'au 31 décembre 2024, disparaît. Il ne sera plus possible de conclure un tel contrat à compter du 1er janvier 2025.

Rappelons que cette aide était destinée à favoriser l’embauche des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), à travers l’octroi d’une prime pouvant atteindre jusqu’à 15 000 euros sur trois ans par personne recrutée en CDI et 5 000 euros sur deux ans pour un recrutement en CDD.

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L'aide exceptionnelle à l'apprentissage supprimée à compter du 1er janvier 2025 ?

Le décret fixant le principe de l’aide exceptionnelle aux employeurs d’apprentis arrive à échéance le 31 décembre 2024. Le ministère du travail nous a précisé que le décret simple prévoyant sa prolongation ne pouvait pas être pris dans le cadre des affaires courantes à la suite de la démission du Gouvernement.

L'aide exceptionnelle à l'embauche d'alternants mise en place en 2020 et qui ne concernait plus que les apprentis depuis le 1er mai 2024 arrive à échéance le 31 décembre 2024. Le décret n° 2023-1354 du 29 décembre 2023 qui avait prolongé cette aide ne sera pas renouvelé avant la fin de l'année nous a précisé le ministère du travail.

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La monétisation du compte épargne-temps entre-t-elle dans le calcul du 13e mois ?

Pour la Cour de cassation, le complément de rémunération issu d’un compte épargne-temps (CET) n’entre pas, en principe, dans la base de calcul d’une prime de 13e mois.
Rappels

Le compte épargne-temps (CET) peut être mis en place par convention ou accord d’entreprise ou d’établissement (ou, à défaut, de branche) et permet au salarié de bénéficier d’une rémunération immédiate ou différée. L’accord précise ses modalités d’alimentation, qui sont notamment : les congés payés au-delà des 24 jours du congé principal, les versements en argent à l’initiative du salarié et les heures supplémentaires à l’initiative de l’employeur.