ActuEL RH

A la une (brève)

RMI : 447,91 € par mois au 1er janvier

Le décret fixant le montant du RMI pour 2008 est paru au Journal officiel du 17 janvier. Il est fixé à 447,91 € par mois à partir du 1er janvier 2008. Le décret fixe également le montant journalier de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ; elle est de 14,74 € à compter du 1er janvier.

A la une

Un salarié sur deux s'estime bien représenté par les syndicats

Selon un Sondage CSA, réalisé à la demande de l'Institut supérieur du travail et d'Entreprise et personnel, les salariés ont une opinion mitigée de la représentation syndicale. Un salarié sur 2 et un cadre sur trois seulement s'estiment bien représentés. Les salariés ne sont pas favorables à l'obligation de se syndiquer pour pouvoir se présenter aux élections professionnelles.

Le 24 janvier s'ouvrira la négociation entre les partenaires sociaux sur la négociation collective et la représentativité syndicale.

Avant l'ouverture de ces négociations, l'Institut supérieur du travail (IST) et Entreprise et personnel ont souhaité connaître la perception qu'ont les salariés de leur représentants syndicaux et l'image que les élus du personnel ont du syndicalisme dans le cadre de leurs attributions.

L'institut CSA a interrogé 797 salariés du secteur privé et 602 élus du personnel (syndiqués ou non), entre le 12 décembre et le 3 janvier.

 

A la une (brève)

Offres d'emploi des cadres : + 27% en 2007

L'APEC publie les chiffres d'offres d'emploi pour les cadres en 2007. L'association a publié cette année 229 600 offres d'emploi. 52 400 offres étaient ouvertes aux jeunes diplômés. La fonction informatique continue d'occuper la première place avec plus d'un tiers des offres. La fonction ressources humaines a connu une hausse importante de plus de 50 % avec 8 000 offres.

Revue de presse

Réformes sociales : Xavier Bertrand ne prévoit pas de pause en 2008

A l'occasion de sa présentation des voeux à la presse, Xavier Bertand, ministre du travail, a esquissé les grandes lignes des réformes à venir en 2008.

Si l'année 2007 avait pourtant semblé bien remplie, il a affirmé que « 2008 sera une année entière de réformes à la différence de 2007 » ! Pas question de lever le pied a-t-il assuré…

 

A la une

Le transfert des compétences, condition de pérennité de l'entreprise

Avec les départs massifs à la retraite des « baby-boomers », le transfert des compétences se positionne au cœur de la stratégie de l'entreprise. «Entreprise & Personnel» s'est interrogé sur les conditions qui permettent d'assurer un transfert efficace. Identifier les compétences et décider des modalités du transfert constituent les deux étapes de cette démarche.

La génération des baby-boomers s'apprête à quitter le marché du travail. Et avec eux, ce sont des compétences qui peuvent être amenées à disparaître.

Les entreprises commencent à prendre conscience de la nécessité d'organiser le transfert de ces savoirs. D'autant que «des changements dans l'organisation des métiers, l'accélération rapide des rythmes du changement, les re-localisations» justifient également que l'on se préoccupe de conserver et de transmettre les compétences acquises.

A la une (brève)

Le fait de rester dans son logement de fonction constitue une astreinte

La sujétion imposée au salarié de rester dans son logement de fonction personnel situé à l'intérieur de l'établissement ne constitue pas du travail effectif mais une astreinte. En effet, le fait d'être en mesure d'intervenir en cas d'urgence ne l'empêche pas de vaquer à des occupations personnelles.

A la une (brève)

Nouveau formulaire "Avis d'arrêt de travail"

Un arrêté du 31 décembre 2007 publié au Journal officiel du 16 janvier 2008 fixe le nouveau formulaire "Avis d'arrêt de travail". Ce nouveau formulaire destiné aux praticiens comprend également une notice explicative à destination des patients. Il peut être obtenu auprès des organismes d'assurance maladie ou sur les sites internets : http://www.ameli.fr/ ou http://www.service-public.gouv.fr/.

A la une

Les recommandations du médecin du travail s'imposent à l'employeur

Lorsque le médecin du travail propose à l'employeur de muter un salarié ou de transformer son poste, ces recommandations s'imposent à l'employeur. L'employeur ne peut alors licencier un salarié qui refuse de revenir à son poste antérieur ou le sanctionner pour insuffisance professionnelle. C'est ce que rappelle la Cour de cassation dans deux arrets du 19 décembre 2007.

Le médecin du travail peut, après un arrêt de travail, proposer à l'employeur de muter un salarié ou de transformer son poste.

L'employeur est alors tenu de prendre en considération ces propositions, la constation de l'inaptitude du salarié à son poste de travail relèvant de la compétence exclusive du médecin du travail. Il ne peut s'exonérer de cette obligation que s'il justife de motifs qui l'empêche de suivre ces recommandations.

 

A la une

L'attribution des augmentations individuelles doit être transparente

Les augmentations individuelles font partie des outils de management visant à stimuler la motivation des salariés. La société de conseil SRM Consulting s'est penchée sur l'impact de ces bonifications sur le climat social. Elle constate qu'à défaut de transparence sur la répartition de l'enveloppe allouée aux augmentations individuelles, le risque est de démotiver les salariés.

« Les salaires individualisés au mérite sont-ils un facteur de détérioration du climat social ? » La société de conseil spécialisée dans la réalisation d'audits de climat social, SRM Consulting, a tenté de répondre à cette question.

A l'occasion d'une vingtaine de missions effectuées dans de grandes entreprises, Hubert Landier a isolé les augmentations individuelles comme facteur de tensions sociales, après avoir interrogés un certain nombre de salariés (ouvriers, employés et agents de maîtrise).

Revue de presse

Modernisation du marché du travail: les syndicats justifient leur signature

Et de trois. La CGC a signé hier l'accord du 11 janvier sur la modernisation du marché du travail . Elle rejoint la CFTC et FO parmi les signataires.

Demain, la CFDT fera connaître sa position. Elle devrait à son tour parapher le texte.

Il ne restera plus ensuite au gouvernement qu'à transcrire l'accord dans un projet de loi.

D'ores et déjà, les trois signataires ont tenu à justifier leur signature, au regard notamment des points durs de l'accord (rupture à l'amiable et CDD de mission notamment).