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"Le rôle des managers est devenu plus difficile à exercer"

Être manager c’est faire le deuil de son expertise, assure Isabelle Barth, professeure des universités et chercheuse en sciences du management à l'Université de Strasbourg. Ils doivent aujourd’hui développer de nouvelles compétences pour tenir compte des aspirations des salariés mais aussi des nouveaux modes de travail. Interview.

La crise du Covid a-t-elle fait émerger de nouveaux styles de management ?

Chronique

Licenciement fondé sur la vie personnelle : pas de nullité sans violation de l’intimité de la vie privée !

Dans cette chronique, Jean-Christophe Brun et Eloïse Ramos, respectivement avocat associé en droit social et collaboratrice au sein du cabinet Alerion, reviennent sur l'arrêt de la Cour de cassation du 25 septembre 2024 qui dissocie "vie personnelle" et atteinte à "l'intimité de la vie prive".
L’atteinte à la vie privée du salarié n’entraine pas systématiquement la nullité du licenciement

Par principe, un motif tiré de la vie personnelle du salarié ne peut constituer un motif de licenciement que s’il cause un trouble caractérisé dans l'entreprise, s’il caractérise un manquement à une obligation découlant de son contrat de travail ou s’il est susceptible de se rattacher à la vie professionnelle du salarié.

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Des députés proposent d'ajouter le "projet parental" aux motifs de non-discrimination

Une proposition de loi, présentée par le groupe des députés du groupe Ensemble pour la République, vise à ajouter comme motif de discrimination à l'article L.1132-1 du code du travail la notion de "projet parental". 

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PLF pour 2025 : l'exonération des pourboires pourrait être prolongée jusqu'au 1er octobre 2026

Un amendement d’Olivia Grégoire, députée Ensemble pour la République, adopté vendredi 25 octobre 2024 prolonge jusqu’au 1er octobre 2026 l’exonération de cotisations et de contributions sociales ainsi que de l’impôt sur le revenu des pourboires perçus par les salariés des hôtels, cafés, restaurants.

Mis en place par la loi de finances pour 2022 pour les années 2022 et 2023, cette mesure avait déjà été prolongée en 2024 par la loi de finances pour 2024.

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La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale rejette le PLFSS pour 2025

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a rejeté vendredi le PLFSS pour 2025. De nouveaux amendements avaient été adoptés que nous détaillons ci-dessous. Ils devraient être présentés de nouveau lors de l'examen du texte en séance publique qui débute ce lundi : 

A la une

Le délai de forclusion applicable à l'action en nullité d'un accord collectif s'applique aussi aux actions en inopposabilité erga omnes

Le délai de forclusion de deux mois prévu pour intenter une action en nullité d'un accord collectif d'entreprise s'applique également aux actions en suspension et en inopposabilité "à l'égard de tous". Son point de départ est fixé à la publication de l'accord sur la base des données nationale lorsque le syndicat ne dispose pas de section syndicale dans l'entreprise.

L'action en nullité de tout ou partie d'une convention ou d'un accord collectif doit, à peine d'irrecevabilité, être engagée dans un délai de deux mois (article L.2262-14 du code du travail). Ce délai court à compter :

Chronique

Preuve, loyauté et vie privée : manifestations devant les juridictions sociales monégasques

Dans cette chronique, Sophie Marquet et Robin Svara, respectivement avocate associée et avocat stagiaire au sein du cabinet CMS Monaco, analysent la manière dont le Tribunal de Monaco s'est emparé - ou non - de la nouvelle jurisprudence de la Cour de cassation relative à la production en justice de preuves obtenues déloyalement.

Le droit de la preuve a connu en France une évolution significative (Assemblée plénière, 22 décembre 2023), susceptible d’apparaitre également devant les juridictions monégasques et qui impose aux acteurs des entreprises, employeurs comme salariés, d’adapter leur comportement.

Chronique

Communiquer pendant un arrêt de travail pour enrayer l’escalade qui mène à une inaptitude pour risques psychosociaux

Dans cette chronique, Federica Rongeat-Oudin, médiatrice, consultante en risques psychosociaux et maître de conférences en droit privé à l’université de Tours, invite les entreprises à ne pas laisser les salariés en arrêt de travail pour risques psychosociaux isolés et à maintenir une communication avec le collaborateur.

Lorsque les tensions relationnelles au travail telles que les malentendus, les non-dits, les évitements, ne sont pas traitées, elles s’accumulent et finissent par affecter la santé mentale et physique des salariés. Continuer à travailler devient alors trop coûteux pour le salarié, si bien que le médecin traitant doit délivrer un arrêt de travail.

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France Travail Pro : le nouveau service pour accompagner les entreprises

France Travail a lancé, jeudi, sa marque "France Travail Pro" pour "aller vers les employeurs et rendre plus visibles les outils à leur disposition". 6 000 conseillers sont d’ores et déjà chargés d'aider spécifiquement les entreprises dans leurs démarches de recrutement.

A la une

Elections professionnelles : entre 2013 et 2020, la part de candidates progresse de 5 %

En 2015, la loi Rebsamen a instauré l'obligation de représentation équilibrée entre hommes et femmes sur les listes de candidats aux élections professionnelles. La direction statistique du ministère du travail, la Dares, en a mesuré les conséquences sur la proportion de femmes candidates et élues à un scrutin professionnel entre les cycles électoraux de 2013-2016 et 2017-2020.

Où en est la représentation "équilibrée" des hommes et des femmes aux élections professionnelles ? La Dares a publié jeudi 24 octobre une analyse des chiffres issus des derniers scrutins. Entre les cycles électoraux de 2013 et 2017, la proportion de femmes candidates progresse de 5 %, et celle de femmes élues de 3,9 %.