ActuEL RH

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Michelin annonce la fermeture en 2026 des usines de Cholet et Vannes

Dans un communiqué publié hier matin, le groupe Michelin a annoncé son intention de fermer les sites de Cholet et de Vannes au plus tard début 2026 tout en s’engageant "à accompagner individuellement chacun des salariés et à redynamiser les deux territoires". Cela concernera 1 254 salariés.

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Le PLFSS pour 2025 n'a pas été adopté à l'Assemblée nationale

Le PLFSS pour 2025 n'a pas été adopté à temps par les députés mardi soir. C'est désormais le gouvernement qui reprend la main. Il peut toutefois décider d'intégrer certains des amendements qui avaient été adoptés dans le texte qu'il transmettra au Sénat.

Coup de théâtre mardi soir à l'Assemblée nationale ! Le PLFSS pour 2025 n'a finalement pas été adopté, les députés n'ayant pas été en mesure de finir l'examen du texte avant le délai de 20 jours imparti par la Constitution, soit le 5 novembre à minuit. C'est donc le texte initial qui va être transmis au Sénat qui débute son examen à compter du 18 novembre.

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Comment revaloriser le doctorat en entreprise

Un rapport sur la valorisation du doctorat en entreprise a été remis hier aux ministres de l'économie et de l'enseignement supérieur (en pièce jointe). Les deux auteurs du rapport missionnés en décembre 2023, Sylvie Pommier, professeure des universités à l’école normale supérieure Paris-Saclay, et Xavier Lazarus, cofondateur de la société d'investissement Elaia, formulent une dizaine de recommandations afin d'accroître la part de docteurs parmi les chercheurs en entreprise et rehausser la perception du grade de docteur par le secteur privé, parmi lesquelles : 

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La négociation sur l’emploi des seniors toujours marquée par de nombreux désaccords

Lors de la troisième séance de négociation, le CDI senior a cristallisé les tensions. Les organisations syndicales ont épinglé le système d’exonération de cotisations d’assurance chômage ainsi que le cumul renforcé de l’allocation d’aide au retour à l’emploi et de la rémunération, proposés par le patronat.

Les partenaires sociaux sont encore loin du but. Si l’ultime séance de la négociation est prévue le 14 novembre, plusieurs points durs restent à déminer pour ce prochain rendez-vous. Car la troisième réunion, qui s’est tenue au Medef, le 4 novembre, n’a pas permis de dégager de consensus. L’avant-projet d’accord, transmis quelques heures avant la rencontre aux organisations syndicales, a suscité de nombreuses critiques. "Il n’y a pas eu de grandes avancées. C’est un tour pour rien", a résumé Frédéric Belouze, le négociateur pour la CFTC.

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La présence au bureau, un facteur pris en compte par 62 % des employeurs pour l'attribution de promotions

Selon une enquête menée en juillet dernier par le cabinet Robert Half (*), 62 % des employeurs estiment que la présence au bureau est un facteur clé pour l’attribution de promotions à leurs collaborateurs. Ce chiffre est encore plus élevé dans les PME et ETI (68 %).

Du côté des salariés, 38% augmenteraient leur présence au bureau si celle-ci était liée à l’obtention d’une promotion. Seuls 15% des sondés chercheraient un nouvel emploi si l’obtention d’une promotion impliquait une présence accrue au bureau.

 

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Management en télétravail : la CFE-CGC lance un site de diagnostic personnalisé

Depuis la pandémie et son lot de télétravail, bon nombre de managers se sentent désemparés par le travail hybride. Comment maintenir le collectif de travail et préserver les relations au sein d'une équipe ? Pour épauler les managers en difficulté, la CFE-CGC lance un site internet de diagnostic personnalisé du management à distance.

La mise en ligne du site mieuxteletravailler.fr est l'aboutissement des études menées par la CFE-CGC et l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact). Menée auprès de 5 000 cadres, l'enquête visait à mesurer les impacts du travail à distance sur les missions et condition de travail des managers. Il en résultait les enseignements suivants :

Chronique

Vers une remise en cause de l'exclusion de la garantie de l'AGS pour les créances résultant de la rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié

Le 22 février dernier, la CJUE a rendu une décision importante en matière de créances salariales prises en charge par l'AGS dans le cadre d'une prise d'acte du salarié. Youness Es Sarraj, juriste conseil en droit social au sein du cabinet Epona Conseil, analyse un arrêt de la cour d'appel d'Aix-en-Provence du 12 septembre 2024 à la lumière du droit européen.

L’Association pour la gestion du régime d'assurance des créances des salariés (AGS) occupe un rôle central dans le contexte spécifique des entreprises en difficulté en permettant l’indemnisation des sommes dues aux salariés dans la limite des plafonds applicables.

Une autre limite, temporelle cette fois, circonscrit la prise en charge par l'AGS des créances nées de la rupture du contrat de travail intervenue postérieurement au jugement d’ouverture de la procédure collective.

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Les fonctions RH les plus recherchées selon le bassin d'emploi

Fed Human, cabinet spécialisé dans le recrutement des fonctions ressources humaines et paie, dresse la cartographie du marché de l’emploi des métiers RH et paie dans six bassins d’emploi en 2024.

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Licenciement économique : l'offre de reclassement doit comporter à minima les six mentions prévues par le code du travail

A défaut d'une des mentions figurant à l'article D.1233-2-1 du code du travail, l'offre de reclassement est imprécise, ce qui caractérise un manquement de l'employeur à son obligation de reclassement et prive le licenciement de cause réelle et sérieuse.

Selon l'article L.1233-4 du code du travail, dans sa rédaction issue de l'ordonnance n° 2017-1718 du 20 décembre 2017, avant de licencier un salarié pour motif économique, l'employeur doit mettre en œuvre tous les efforts de formation et d'adaptation et lui faire des offres de reclassement sur des emplois disponibles situés sur le territoire national dans l'entreprise ou les autres entreprises du groupe.

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Le Boss confirme que le plafond de la sécurité sociale augmentera de 1,6 % au 1er janvier 2025

Dans une mise à jour datée du 4 novembre 2024, le Bulletin officiel de la sécurité sociale confirme que le plafond de la sécurité sociale augmentera de 1,6 %. Le plafond annuel (Pass) sera ainsi fixé à 47 100 euros au 1er janvier 2025.