ActuEL RH

A la une

Tout est prêt pour l'accélération de la revalorisation des minima de branche !

Un décret d'application de la loi "pouvoir d'achat" du 16 août 2022 vient d'être publié au Journal officiel. Il apporte les précisions nécessaires pour que les revalorisations des minima conventionnels soit plus efficientes et plus rapides lorsque le Smic est revalorisé.

La loi sur le pouvoir d'achat du 16 août 2022 a prévu des dispositions afin d'inciter les partenaires sociaux de branche à relever rapidement les minima conventionnels en cas de hausse du Smic. Le décret d'application du 14 février 2023 qui apporte les précisions attendues vient d'être publié au Journal officiel.

A la une (brève)

Partage de la valeur : la CFTC ratifie aussi le texte

Après la CFDT, la CFTC a annoncé, hier, dans un communiqué qu’elle signait l’accord national interprofessionnel (ANI) sur le partage de la valeur "même si celui-ci n’est pas aussi ambitieux que la situation du pays ne l’exige".

A la une (brève)

Partage de la valeur : la CFDT signe l’accord national interprofessionnel

La CFDT a annoncé, hier, qu’elle serait signataire de l’accord national interprofessionnel sur le partage de la valeur, finalisé le 10 février. Parmi les motifs de satisfecit, la confédération de Belleville met en avant l’obligation pour les branches professionnelles de négocier un dispositif de participation et pour les entreprises de 11 à 50 salariés d’instaurer un dispositif de partage de la valeur à partir d’un certain seuil de bénéfices.

A la une (brève)

Retraites : les députés rejettent l'Index seniors !

L'article 2 du PLFRSS (le projet de loi de finances rectificatif de la sécurité sociale) qui prévoit la création d'un Index seniors dans les entreprises d'au moins 300 salariés a finalement été rejeté par une majorité de députés, mardi soir, à l'Assemblée nationale (256 voix contre, 206 pour).

Cette disposition, dont les modalités devaient être précisées par décret, visait à publier des indicateurs relatifs à l’emploi des salariés âgés ainsi qu’aux actions mises en œuvre pour favoriser leur emploi au sein de l’entreprise. 

A la une

Face aux difficultés de recrutement, les entreprises doivent "repenser leurs process de recrutement"

Confrontées à un marché de l'emploi cadre tendu, les entreprises doivent revoir leurs stratégies de recrutement, selon l’Apec. Parmi les pistes, diversifier le sourcing, redéfinir la marque employeur mais aussi adapter la rémunération et réviser le périmètre des postes pour les rendre plus attractifs.

Paradoxe : alors que les indicateurs économiques font grise mine, l’emploi des cadres se porte bien et même très bien. Pour le premier trimestre 2023, les intentions de recrutement des cadres progressent à nouveau (14 % ; + 2 pts), notamment dans les PME (22 %, + 3 points).  C'est ce qui ressort du baromètre trimestriel de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), dévoilé le 9 janvier dernier.

Chronique

Zoom sur les dispositifs d'alerte en matière de harcèlement sexuel et d'agissement sexiste au travail

AvoSial (*) publie des chroniques pour actuEL-RH. Aujourd'hui, Claire le Touzé, avocate of counsel au sein du cabinet Simmons & Simmons et vice-présidente d’AvoSial, dresse un bilan des différents outils existants pour lutter contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail. Des dispositifs dont les résultats se font attendre.

Six Européennes sur dix ont été un jour confrontées, au cours de leur carrière professionnelle, à des violences sexistes ou sexuelles. Ce chiffre parle de lui-même.

 

A la une (brève)

Le CDI intérimaire fête ses 10 ans

Malgré un contexte économique et international tendu, l’emploi intérimaire a bien résisté en 2022 : avec 784 900 équivalents temps plein, il a augmenté de 5,1 % par rapport à 2021, dépassant de 2,6 % son niveau d’avant la crise Covid fin 2019, selon le baromètre de Prism'emploi, dévoilé le 14 février. Les métiers d’employés et d’ouvriers ont été les principaux vecteurs du développement de l’emploi intérimaire. A noter que le nombre d’intérimaires cadres et professions intermédiaires diminue depuis octobre dernier.

A la une

La BDESE et le DUERP ne sont pas à jour des informations environnementales

Organisé hier au CESE dans le cadre des Assises du travail, un débat a traité des liens entre dérèglements climatiques et santé au travail. Si la préoccupation environnementale des salariés et de leurs représentants est forte, les outils existants sont souvent mal renseignés sur l’environnement et le dialogue social peine à s’emparer de ces sujets.

Sur le papier, tout le monde est d’accord : les enjeux climatiques concernent le travail. Les risques liés aux dérèglements climatiques impactent déjà les entreprises et la santé des salariés, et cela ne devrait qu’empirer : inondations, épisodes caniculaires, risques allergiques, etc. "Par exemple, la pénurie de sable va poser un problème à l'industrie du verre", illustre Fabienne Tatot, conseillère au Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour l'Ugict-CGT.

A la une (brève)

Un report de l’âge de départ à la retraite engendre une hausse des arrêts maladie

Alors que la réforme des retraites en cours de discussion à l'Assemblée nationale prévoit de reporter progressivement le départ à la retraite à 64 ans, le Centre d'études de l'emploi et du travail (CEET) livre une note instructive sur les effets du précédent report de 60 à 62 ans en 2010 (*).

A la une

Intérim : un motif de recours dédié aux seniors, nouveau cheval de bataille de Prism’emploi

Lors de la présentation de son baromètre annuel, hier, Prism’emploi, la fédération patronale du travail temporaire, a avancé une proposition concrète en faveur de l’emploi des seniors. A la clef, la création d’un nouveau motif de recours à l’intérim pour les plus de 55 ans, calqué sur le modèle de celui concernant les intérimaires handicapés.

C’est une véritable brèche dans la législation sociale qu’a ouvert Prism’emploi, la fédération patronale du travail temporaire, hier, lors de la présentation de son baromètre annuel en proposant de créer un nouveau motif de recours à l’intérim, attaché à la personne et ciblée sur les seniors de 55 ans. Autrement dit, sans avoir à justifier d'un autre motif tel que l'accroissement temporaire d'activité, l’attente de la prise de fonction d’un nouveau salarié ou le remplacement d'un collaborateur, par exemple.