ActuEL RH

A la une

La protection offerte au DPO par le RGPD ne fait pas obstacle à son licenciement

La protection accordée par le RGPD au DPO contre toute décision mettant fin à ses fonctions ne vise qu'à préserver son indépendance fonctionnelle mais ne fait pas obstacle à une sanction ou à son licenciement à raison de carences dans l'exercice de ses fonctions ou d'un manquement aux règles internes à l'entreprise.

Le délégué à la protection des données, aussi appelé DPO pour "data protection officer", est la personne en charge de la protection des données à caractère personnel au sein des organismes publics ou privés. La notion de DPO a été consacrée le 25 mai 2018, par le Règlement général sur la protection des données (RGPD) qui en réglemente la désignation, les fonctions, les missions et la certification dans son chapitre 4. Il lui octroie également une certaine protection qui n'est pas absolue, comme l'a précisé la CJUE.

A la une

Un nouvel arrêté fixe les niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage

Un arrêté du 27 octobre fixe les niveaux de financement des contrats d'apprentissage visant l'une des 275 certifications pour lesquelles ces montants n'étaient pas encore définis. Ces coûts contrats sont applicables aux contrats conclus à compter du 1er novembre 2022.

Les contrats d’apprentissage sont financés par les Opco selon les niveaux de prise en charge fixés par les branches professionnelles conformément aux règles définies par les articles R.6332-78 et suivants du code du travail.

A défaut de leur fixation ou de la prise en compte des recommandations de France compétences dans le délai imparti par la commission paritaire, ces niveaux de financement dénommés aussi coûts contrats sont fixés par un arrêté.

A la une (brève)

PLFR pour 2022 : 2 Md€ de plus pour France compétences

Le nouveau projet de loi de finances rectificative pour 2022 renforce la dotation d’équilibre à France compétences à hauteur de +2 Md€ afin de tenir compte des besoins de trésorerie identifiés dans les dernières projections financières qui traduisent à nouveau le dynamisme des dispositifs de formation notamment en apprentissage en faveur des jeunes et des actifs.

Le projet de loi sera débattu en séance publique à l'Assemblée nationale à partir du 7 novembre.

A la une (brève)

Olivier Dussopt veut créer un titre de séjour dédié aux métiers en tension

Dans une interview accordée au Monde, le ministre du travail, Olivier Dussopt, et le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, ont annoncé leur volonté de créer un titre de séjour dédié aux métiers en tension. "Ce titre de séjour spécifique sera là pour régulariser une situation parce qu’on démontre qu’on travaille dans un métier en tension", explique Olivier Dussopt.

A la une

Frais de repas : les nouveaux montants sont revalorisés de 4 % à compter du 1er septembre

Un arrêté du 24 octobre 2022 fixe les montants des frais de repas déductibles pour le calcul des cotisations de sécurité sociale à compter du 1er septembre 2022 en application de la loi de finances rectificative du 16 août 2022. Il complète également les règles prévues à l'arrêté du 20 décembre 2002 en matière de frais liés au télétravail et aux nouvelles technologies.

La loi de finances rectificative pour 2022 a prévu que les montants dans la limite desquels les remboursements des salariés au titre des dépenses supplémentaires de nourriture qu'ils supportent lors de l'accomplissement de leurs missions ne sont pas considérés comme des revenus d'activité sont revalorisés à compter du 1er septembre 2022 par application d'un coefficient qui devait être déterminé par un arrêté des ministres chargés de la sécurité sociale et du budget, dans la limite du coefficient prévu

A la une (brève)

Un décret proroge les règles actuelles d'indemnisation du chômage

Comme annoncé par le ministère du travail, un décret du 29 octobre 2022 prolonge les règles d'indemnisation du chômage et les dispositions relatives au bonus-malus au-delà du 1er novembre 2022 et jusqu'au 31 janvier 2023, afin de permettre la poursuite du versement des allocations d'assurance chômage et du recouvrement des contributions afférentes.

A la une (brève)

Livreurs de plateformes : l'Arpe a tenu sa première négociation collective

L'Autorité des relations sociales des plateformes d'emploi (Arpe) a indiqué dans un communiqué de presse avoir tenu sa première réunion de négociation collective pour le secteur de la livraison de marchandises, le mercredi 26 octobre 2022. Le 18 octobre, ce sont les négociations dans le secteur des VTC qui étaient lancées.

A la une (brève)

L'accord amiable avec la Suisse sur l'imposition des travailleurs frontaliers et transfrontaliers en matière de télétravail est prolongé jusqu’au 31 décembre

Bercy a annoncé que l'accord amiable avec la Suisse concernant l'imposition des travailleurs frontaliers et transfrontaliers en matière de télétravail est prolongé une dernière fois jusqu’au 31 décembre 2022. Des discussions bilatérales visant à élaborer de nouvelles règles sont toujours en cours et les deux pays se sont fixés pour objectif d’aboutir à un accord définitif avant la fin de l’année.

A la une

Covid-19 : les critères permettant d'identifier les personnes vulnérables restent inchangés

Un décret du 27 octobre 2022 définit les critères permettant de reconnaitre les personnes vulnérables à la Covid-19 pouvant être placées en activité partielle. Ces critères restent inchangés pour la poursuite du dispositif du 1er septembre 2022 jusqu'au 31 janvier 2023 au plus tard.

La loi du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 a prévu de prolonger la possibilité de placement en activité partielle des salariés de droit privé se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler à distance et considérés comme vulnérables, à compter du 1er septembre 2022 et, au plus tard, jusqu'au 31 janvier 2023.

A la une

Transfert volontaire de contrat de travail : quelle incidence sur la règle de l'égalité de traitement ?

En cas de reprise du contrat de travail de salariés d'une entreprise par application volontaire de l'article L.1224-1 du code du travail, l'obligation à laquelle est tenu le nouvel employeur de maintenir au bénéfice des salariés repris, les droits et avantages qui leur étaient reconnus au jour du transfert, justifie la différence de traitement qui en résulte par rapport aux autres salariés.

Le principe de l’égalité de traitement permet aux salariés d'une même entreprise de bénéficier des mêmes avantages et rémunérations que leurs collègues placés dans une situation identique. En cas de transfert de salariés, par application légale, conventionnelle ou volontaire de l’article L.1224-1 du code du travail, se pose la question de l’incidence du principe de l’égalité de traitement à cette situation.