ActuEL RH

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La prime de partage de valeur rencontre un plus grand succès que la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat

Selon un communiqué publié jeudi par le cabinet Deloitte, la prime de partage de valeur (PPV) est "plébiscitée". En effet, alors qu’un peu moins d’un tiers des entreprises (29 %) avaient eu recours à la prime Pepa l’an passé avec une montant médian octroyé de 300 euros, près de la moitié des entreprises interrogées (48 %) par le cabinet Deloitte prévoient de verser la PPV auquel il faut ajouter 26 % qui sont en cours de réflexion pour l’instaurer.

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Webinaire : "BDESE : des pistes pour bénéficier d’indicateurs environnementaux utiles"

Les Editions Législatives organise un webinaire sur le thème "BDESE : des pistes pour bénéficier d’indicateurs environnementaux utiles".

Les élus du CSE ont maintenant des prérogatives environnementales et la BDES est devenue la BDESE (base de données économiques, sociales et environnementales). Sous l’impulsion de la loi Climat et résilience, les enjeux environnementaux ont donc fait leur entrée à la table des discussions et négociations. 

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Elections professionnelles et données personnelles : la Cnil rappelle les principes à suivre

Dans un document publié sur son site, la Commission nationale informatique et libertés recense les réponses aux questions qui lui sont le plus fréquemment posées sur la collecte et l'utilisation de données des électeurs pour l'organisation des élections professionnelles.

Dans les mois à venir, de nombreuses entreprises seront amenées à organiser des élections professionnelles pour renouveler leur CSE. Ce questions-réponses de la Cnil, la Commission nationale informatiques et libertés, rappelle les principes relatifs à l'utilisation des données personnelles des électeurs.

Listes électorales

C'est le protocole préélectoral qui précise les mentions devant figurer sur la liste électorale. La Cour de cassation a indiqué que seules les informations suivantes doivent y figurer :

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Retraites, dividende salarié : Emmanuel Macron réaffirme ses projets

Mercredi soir sur France 2, Emmanuel Macron a évoqué la future réforme des retraites, qui fait actuellement l'objet d'une concertation pour laquelle il s'affirme "ouvert" à des aménagements tout en réaffirmant sa volonté de réformer les régimes spéciaux : "A partir de l'été 2023, on devra décaler l'âge légal de départ de quatre mois par an. Cela veut dire que nous passerons de 62 ans aujourd'hui à 63 ans à horizon 2025, à 64 ans à horizon 2028 et à 65 ans à horizon 2031 (..) Si certains acceptent 64 ans et pas 65 mais en allongeant les trimestres, je suis ouvert ".

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Un salarié peut-il cumuler deux contrats de travail en forfait jours auprès de deux employeurs différents ?

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Un salarié peut-il travailler chez deux employeurs différents sous convention de forfait-jours ? 

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Emploi des seniors : les pistes évoquées avec les syndicats

Le ministère du travail dresse le bilan de deux semaines de concertations sur l'emploi des seniors, sujet primordial pour la prochaine réforme des retraites. Différentes pistes ont été évoquées avec les partenaires sociaux, notamment une évolution du compte personnel de prévention (C2P), l'index seniors ou encore un congé de reconversion professionnelle.

Le premier cycle thématique de concertation sur les retraites a commencé le 10 octobre dernier. Au menu des syndicats (hormis la CGT) et du ministère du travail : l'emploi des seniors et la prévention de l'usure professionnelle. Un sujet de taille car un recul de l'âge de départ en retraite risque d'augmenter la proportion de seniors sans emploi. Sur ce sujet, Olivier Dussopt et les partenaires sociaux partagent au moins un point de vue commun sur le constat.

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Le chômage est stable au troisième trimestre

Au 3e trimestre 2022, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (*) atteint 3,164 millions de personnes, soit une très légère hausse (+ 1 400 demandeurs) par rapport au trimestre précédent, mais une évolution en baisse de 11% sur un an, selon les derniers chiffres de la Dares publiés hier. 

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En cas de pluralité de motifs, certains peuvent faire baisser le montant de l'indemnité pour licenciement nul

L'indemnité octroyée au salarié dont le licenciement est nul peut être minorée par la présence de griefs n'étant pas à l'origine de la nullité. Mais encore faut-il que l'employeur ait demandé au juge de les examiner.

Lorsque le licenciement d’un salarié est nul et que ce dernier ne demande pas la poursuite de l’exécution de son contrat de travail ou que sa réintégration est impossible, le juge lui octroie, outre les indemnités de rupture, une indemnité, à la charge de l’employeur réparant l’intégralité du préjudice résultant du caractère illicite du licenciement. Cette indemnisation s’applique quels que soient l’ancienneté du salarié et l’effectif de l’entreprise (article L.1235-3-1 du code du travail).

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La cour d'appel de Douai s'affranchit du barème Macron et répond à la Cour de cassation

En mai 2022, la Cour de cassation fixait sa position sur le barème de dommages et intérêts en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse : les juges ne peuvent pas écarter ce barème impératif, y compris au nom d'une réparation proportionnelle au préjudice subi. C'est pourtant ce que vient faire la cour d'appel de Douai dans un arrêt du 21 octobre 2021 dans lequel elle justifie son contrôle in concreto.

Dans un arrêt du 21 octobre (en pièce jointe), la cour d'appel de Douai s'affranchit de l'application du barème Macron dans l'affaire du licenciement d'un agent d'une entreprise de propreté (1). Ce dernier était âgé de 55 ans, souffrait de problèmes de santé, était le père de huit enfants et avait une ancienneté de 21 ans lorsqu'il a été licencié suite à son refus d'une mobilité imposée par l'employeur, une exigence de mobilité considérée comme abusive au regard des trajets imposés au travailleur.