ActuEL RH

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La mesure d’expertise prise par l’employeur n’empêche pas une expertise du CSE pour risque grave

La décision de l’employeur de confier à un cabinet externe une mission d'analyse des risques psychosociaux n’empêche pas le CSE de voter une expertise pour risque grave.

Par délibération du 2 septembre 2021, l’un des CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de La Poste vote une expertise pour risque grave. A la demande de la direction, le tribunal judiciaire annule cette délibération.

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L'Anact lance Prev'camp, un accompagnement pour prévenir les conduites addictives en milieu professionnel

Parce que les conduites addictives (tabac, alcool, drogues, etc.) ne s'arrêtent pas à la porte de l'entreprise, le réseau Anact-Aract déploie un accompagnement pour prévenir ces conduites en milieu professionnel Prev'camp.

Il s'agit de modalités gratuites d’accompagnement. Leur objectif est d'appuyer la mise en place de démarches de prévention collective durable favorisant le maintien en emploi.

Il existe quatre types de modalités d'accompagnement :

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Un CDI de chantier ou d’opération peut-il porter sur plusieurs chantiers ou opérations ?

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Quelle est la définition d'un chantier ou d'une opération ? 

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Reconnaissance non définitive d'une UES : quel impact sur la mise en oeuvre d'un PSE ?

Lorsque le jugement reconnaissant l'UES n'est pas assorti de l'exécution provisoire et fait l'objet d'un appel toujours en cours lors de l'engagement de la procédure de licenciement, c'est au seul niveau de la société employeur que s'apprécient les conditions de mise en oeuvre du PSE.

En principe, c’est au niveau de l'entreprise ou de l'établissement concerné par les mesures de compression d'effectif que s'apprécient les conditions d'effectif et de nombre de licenciements imposant la mise en œuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

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Prise en charge des cotisations syndicales par l'employeur : rappel des conditions

Un accord collectif peut prévoir la prise en charge d'une partie des cotisations syndicales annuelles par l'employeur, dès lors que sont respectés certains principes rappelés par la Cour de cassation dans un arrêt du 28 septembre 2022.

La principale source de financement d’un syndicat réside dans les cotisations versées par les adhérents. Ces cotisations sont un critère de représentativité du syndicat, elles reflètent notamment son indépendance et sa capacité à agir, grâce à ses ressources, dans l’intérêt des salariés qu’il représente. Pour ces raisons, l’employeur ne peut, en aucun cas, prélever les cotisations syndicales sur les salaires de son personnel pour les payer aux lieu et place de celui-ci (article L.2141-6 du code du travail).

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Temps partiel : attention à la requalification en présence d'un avenant temporaire sur le complément d'heures

Le complément d'heures ne peut pas porter la durée du travail au niveau d'un temps plein sous peine de requalification du contrat à temps partiel. C'est ce que précise la Cour de cassation dans un arrêt du 21 septembre 2022.
Demande de requalification du contrat de travail en temps plein

Dans cette affaire, une salariée, engagée à temps partiel, signe un avenant portant la durée mensuelle du travail de 86,67 heures à 152 heures pour une période d’environ 10 mois. Elle estime que sa durée du travail a été portée à hauteur de la durée légale du travail. Or, cela va à l’encontre des limites applicables aux heures complémentaires (1/10 ou 1/3 de la durée contractuelle) et des majorations de salaire qui y sont attachées.

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Seuils d'effectif : les dernières précisions du Boss sur le décompte de l'effectif "sécurité sociale"

Le Bulletin officiel de sécurité sociale a apporté quelques modifications sur le calcul de l'effectif de l'entreprise servant à déterminer les obligations de l'employeur.

L’assujettissement des employeurs à certaines obligations, l’application ou les modalités d’application de plusieurs champs de la législation sociale dépendent du nombre de salariés de l'entreprise. Cet effectif se détermine soit avec les  règles prévues par le code du travail soit avec les règles  du code de sécurité sociale selon la nature de l'obligation.

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Report des nouvelles règles de calcul des indemnités journalières de sécurité sociale : le décret est paru

Un décret du 14 octobre 2022 acte le report des nouvelles règles de calcul des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) au 1er juin 2024. Initialement, ces dispositions devaient s’appliquer aux arrêts de travail prescrits à compter du 1er octobre 2022. 

Chronique

Jugement du 20 septembre 2022 : quels enseignements pour les organismes de formation en matière de recours au CPF ?

Dans cette chronique, Amandine Vetu et Franck Morel, avocats associés au sein du cabinet Flichy Grangé Avocats, analysent la portée du jugement du tribunal correctionnel de Saint-Omer du 20 septembre 2022 qui a condamné un organisme de formation pour fraude au compte personnel de formation.

Créé par la loi du 5 mars 2014, le compte personnel de formation (CPF) permet aux salariés d’acquérir des droits à formation, mobilisables tout au long de leur vie professionnelle pour suivre un certain nombre de formations limitativement énumérées par le code du travail (article L.6323-6 du code du travail).

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L’Index de l’égalité professionnelle : "utile mais imparfait"

Dans une note publiée, le 13 octobre, le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) revient sur l’Index égalité professionnelle mis en œuvre à partir de 2019. Selon les auteurs, si cet outil a permis plus de transparence salariale, la réalité est plus contrastée. Ils distinguent quatre types d’entreprises :