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Agenda

2ème semaine sur le télétravail en Île-de-France

L'Agence régionale pour l'amélioration des conditions de travail (Aract) d'Île-de-France organise du 16 au 20 mai prochains sa 2ème semaine sur le télétravail. Ateliers, conférences et webinaires ponctueront ces quelques jours autour de thèmes comme le dialogue social au service du télétravail, l'égalité professionnelle dans les accords de télétravail, ou encore les impacts du travail à distance sur la santé.

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Plus d’un cadre sur trois en difficulté financière personnelle en raison d’une avance de frais professionnels

Restauration, transport, hébergements... Les notes de frais concernent 82 % des cadres dont 35 % de manière "régulière" (de une fois par mois à plusieurs fois par semaine), selon une étude de étude Mooncard, réalisée en partenariat avec l'Ifop auprès d'un échantillon d’un millier de salariés. Toutefois des disparités existent. Le phénomène est particulièrement masculin : 84 % des hommes cadres réalisent des notes de frais, contre 78 % des femmes.

A la une (brève)

Près d’un dirigeant sur deux déclare avoir réalisé un mauvais recrutement au cours des 12 derniers mois

Selon une enquête réalisée par le cabinet de recrutement Robert Half, et publiée le 28 avril, 43 % des 300 dirigeants sondés reconnaissent avoir fait au moins un mauvais choix au cours des 12 derniers mois. Parmi les erreurs de casting, ils indiquent se résigner à recruter un candidat dont les compétences ne correspondent pas aux exigences du poste (52 %) et qu’ils précipitent le processus de recrutement (51 %).

A la une

La guerre en Ukraine freine les prévisions de recrutement des cadres

Si le dynamisme de l’emploi cadre ne se dément pas, la crise internationale grippe la confiance des entreprises, selon le baromètre trimestriel publié par l’Apec le 27 avril. Conséquence ? L’organisme a révisé ses prévisions de recrutement à la baisse. 282 000 embauches sont attendues en 2022, contre 289 300 initialement prévues en janvier.

Si l’emploi des cadres avait atteint des niveaux record en 2021 (+18 % par rapport à 2020), la guerre en Ukraine pourrait rebattre les cartes de ce dynamisme : l’incertitude liée à la crise internationale grippe la confiance des employeurs et pourrait marquer le pas des recrutements, selon le baromètre du deuxième trimestre 2022 de l’Apec, publié le 27 avril. L’organisme a ainsi révisé ses prévisions de recrutement à la baisse : 282 000 embauches sont attendues en 2022, en CDI ou en CDD d’un an ou plus, contre 289 300 initialement prévus en janvier.

A la une

Les intérimaires vont pouvoir faire l’expérience de la "prévention collective"

La loi santé au travail a prévu que les SPST puissent développer des actions de prévention collective à destination des intérimaires. Une expérimentation qui doit durer trois ans et être évaluée. Un décret apporte quelques précisions, mais le contenu concret de ces actions reste pour l’instant assez flou.

Prism’emploi milite depuis plusieurs années pour que la VIP (visite d’information et de prévention) individuelle des intérimaires soit remplacée par une visite collective. Elle serait organisée "par métier ou par secteur", expliquait en mars 2020 Isabelle Eynaud-Chevalier, délégué générale de l’organisation professionnelle patronale de la branche du travail temporaire, décrivant une "démarche « en entonnoir» [qui] permettrait de mieux repérer les problèmes médicaux".

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Sous-traitants, prestataires et travailleurs indépendants : quelle prévention et quel suivi de l'état de santé ?

Un décret d’application de la loi santé au travail du 2 août 2021 précise la mise en œuvre de l’affiliation des travailleurs indépendants au SPSTI de leur choix. Le texte indique aussi comment s’organise la prévention des risques professionnels pour les salariés des entreprises extérieures.

Les services de prévention et de santé au travail (SPST) étendent et améliorent le suivi des travailleurs intérimaires, des sous-traitants, des indépendants et des chefs d’entreprises, est-il prévu à l’article 23 de la loi santé au travail du 2 août 2021. Cela nécessitait, pour les sous-traitants et les indépendants, un décret d’application. Ce texte vient de paraître : c’est le décret n° 2022-681 du 26 avril 2022.

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Retraite progressive : l'extension du dispositif aux salariés en forfait-jours est encadrée par décret

Un décret, publié au Journal officiel du 27 avril, étend à compter du 1er janvier 2022, l'accès au dispositif de retraite progressive, aux salariés qui ont conclu une convention de forfait-jours réduit. Les conditions de suspension ou de suppression de la fraction de pension, et les activités incompatibles avec ce dispositif sont également précisées.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 (article 110) a introduit cette évolution et a rétabli une égalité de traitement et d’accès à la retraite progressive, entre les salariés dont la durée de travail est fixée par un forfait annuel en jours réduit, et les salariés à temps partiel, dont la durée de travail est fixée en heures.

A la une

Loi Santé au travail : un décret précise les nouveaux moyens d'action de l'équipe pluridisciplinaire du service de santé au travail

Un décret publié au JO du 27 avril 2022 apporte des précisions concernant notamment le suivi médical des salariés par les professionnels de santé, le rendez-vous de liaison et les modalités de recours à la télésanté au travail.

Pris en application de la loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail, le décret n° 2022-679 du 26 avril 2022 apporte des précisions attendues par les professionnels au sujet de la médecine du travail.

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En 2020, les politiques de l'emploi ont coûté 185 milliards

Selon une étude de la Dares, les dépenses en faveur des politiques de l'emploi et du marché du travail ont représenté en 2020 plus de 185 milliards d'euros, soit 17 % de plus qu'en 2019. Cette progression s'explique notamment par la hausse de 62 % des dépenses de soutien au revenu en cas de perte d'emploi ou de réduction d'activité, le dispositif d'activité partielle ayant été très étendu.

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Covid-19 : prolongation de l’exonération et de l’aide au paiement pour le mois de février

Dans une actualité publiée hier, le réseau des Urssaf annonce que, sous réserve d’un décret à paraître, les mesures relatives à l'exonération et à l’aide au paiement sont reconduites pour le mois de février 2022 pour les entreprises relevant des secteurs S1 et S1bis, selon les modalités suivantes :