ActuEL RH

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Stellantis : un nouveau projet d’accord de RCC prévoit 2 600 départs d’ici à fin 2023

Pour "accompagner les transformations technologies", Stellantis prévoit de réactiver un nouveau plan de rupture conventionnelle collective visant 2 600 départs volontaires en deux ans. En 2021, il avait permis le départ de 1380 salariés.

Le nouveau projet d’accord devrait être soumis au CSE central extraordinaire le 16 février prochain et déjà l'inquiétude grandit au sein des organisations syndicales. Le DRH France de Stellantis (né de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler il y a un an), Bruno Bertin, a annoncé, le 1er février, lors d’une réunion avec les délégués syndicaux un projet de rupture conventionnelle collective (RCC) comprenant des mesures d’âge portant sur 2 600 départs volontaires en deux ans. Il devrait concerner les métiers dits "sensibles".

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Egalité professionnelle : n'oubliez pas de publier votre Index avant le 1er mars 2022

Le ministère du travail rappelle, dans un communiqué, que d’ici le 1er mars 2022, toutes les entreprises de 50 salariés et plus devront avoir calculé et publié sur leur site internet leur Index de l’égalité professionnelle. Elles devront aussi transmettre leurs résultats aux services du ministère du Travail via le site ad hoc et à leur CSE.

Chronique

Développer les soft skills des dirigeants : quelles modalités ?

Accompagnement basé sur des situations réelles, recherche de comportements à adopter, posture partenariale... Dans cette chronique Gilles Verrier, DRH, fondateur du cabinet Identité RH, donne quelques pistes pour permettre aux dirigeants de révéler leurs soft skills. Du sur-mesure pour transformer en profondeur leurs pratiques.

Dans cette chronique, nous traitions le mois dernier de la nécessité de développer les soft skills des dirigeants et de la modalité la plus impactante : l’accompagnement individuel.

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La MGEN propose jusqu’à trois jours hebdomadaires de télétravail

La Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN) a signé, le 7 janvier, un nouvel accord sur le télétravail avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives (Unsa, CFE-CGC, CFDT et CGT). Il prévoit un plafond différencié selon les activités du groupe qui s’étend de 25 jours de télétravail par an à 110 jours (soit trois jours hebdomadaires maximum). Par ailleurs, ce mode de travail pourra être exercé dans la résidence principale ou dans "tout lieu situé sur le territoire français".

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Contributions formation et alternance : le point sur la collecte par les Urssaf

Suite au transfert de la collecte aux Urssaf, la première déclaration via la DSN des contributions formation et de la taxe d'apprentissage devra être réalisée en février pour la période de janvier 2022. Avant le 1er mars 2022, les employeurs devront régler aux Opco les sommes restant dues au titre de 2021.

Depuis le 1er janvier 2022, l’Urssaf est chargée de collecter les contributions formation et la taxe d’apprentissage. La première déclaration se fera via la déclaration sociale nominative (DSN) de février 2022. L’occasion de faire le point sur cette collecte pour les années 2022-2023.

Les contributions formation et alternance dues au titre de l’année 2022 sont collectées par les Urssaf

Quelles sont les contributions recouvrées par les Urssaf ?

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Reconversions professionnelles : France compétences démine les idées reçues

Dans une note d’études, réalisée à partir d’une enquête menée auprès de 886 personnes ayant entamées une reconversion, France compétences tire plusieurs enseignements des transitions professionnelles. Primo, la reconversion n’est pas réductible à un changement de métier en dehors d’une entreprise. Une reconversion professionnelle sur quatre s’opère chez l’employeur initial. Secundo, les deux-tiers des personnes en reconversion ont bénéficié d’un accompagnement et près de 60 % ont suivi une formation. Tertio, les formations suivies ne sont pas forcément longues.

Agenda

Un webinaire de l'Anact sur le travail hybride

Le réseau Anact-Aract propose le 17 février à 14h15 un webinaire sur le travail hybride et ses impacts sur le management, avec un focus sur les études Apec-Anact. La participation est gratuite et les webinaires sont disponibles en replay pendant un an.

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Épargne salariale : les entreprises veulent plus de simplicité et moins de forfait social

Lors de ses septièmes rencontres pour l’épargne salariale, l’association Fondact a dressé un bilan positif des mesures du quinquennat et présenté quelques pistes pour favoriser la diffusion de l’épargne salariale dans les petites entreprises.

Un satisfecit sur les réformes du quinquennat, mais un appel à poursuivre les efforts pour favoriser le développement de l’épargne salariale (participation, intéressement, plans d’épargne d’entreprise ou retraite, actionnariat salarié), notamment dans les petites entreprises. Telle était la tonalité des septièmes Rencontres pour l’épargne salariale organisées mercredi 2 février par Fondact, association rassemblant des entreprises privées et publiques et des sociétés de gestion d’actifs autour de la promotion de l’épargne salariale.

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"La revitalisation s’inscrit désormais plus facilement dans les démarches de responsabilité sociale et territoriale des employeurs"

Alors que la réindustrialisation est au cœur de la campagne présidentielle, quel est le bilan des conventions de revitalisation instaurées voilà 20 ans ? Ont-elles permis de créer des emplois ? Quelles sont leurs limites ? Les réponses de Jérémie Bonin, directeur de projet et de Patrick George, directeur du pôle Mutations industrielles & territoriales au sein du cabinet LHH.

Dans quel contexte l’obligation de revitalisation a-t-elle été créée ?

Jérémie Bonin : les conventions de revitalisation sont issues de l’article 118 de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2022. Concrètement, l’obligation de revitalisation concerne les entreprises de plus de 1 000 salariés dont les restructurations affectent l’équilibre du ou des bassins d’emplois sur lesquels elles sont implantées. Dans une logique réparatrice, elles sont tenues de recréer autant d’emplois qu’elles n’en ont supprimés.

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Bientôt plus de transparence en matière de frais perçus sur les PER

La transparence en matière de frais doit permettre aux souscripteurs et adhérents d'un plan d'épargne-retraite (dont le plan d'épargne-retraite d'entreprise - PERE) d'être mieux informés et donc de comparer avant de s'engager.