ActuEL RH

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La MGEN propose jusqu’à trois jours hebdomadaires de télétravail

La Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN) a signé, le 7 janvier, un nouvel accord sur le télétravail avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives (Unsa, CFE-CGC, CFDT et CGT). Il prévoit un plafond différencié selon les activités du groupe qui s’étend de 25 jours de télétravail par an à 110 jours (soit trois jours hebdomadaires maximum). Par ailleurs, ce mode de travail pourra être exercé dans la résidence principale ou dans "tout lieu situé sur le territoire français".

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Contributions formation et alternance : le point sur la collecte par les Urssaf

Suite au transfert de la collecte aux Urssaf, la première déclaration via la DSN des contributions formation et de la taxe d'apprentissage devra être réalisée en février pour la période de janvier 2022. Avant le 1er mars 2022, les employeurs devront régler aux Opco les sommes restant dues au titre de 2021.

Depuis le 1er janvier 2022, l’Urssaf est chargée de collecter les contributions formation et la taxe d’apprentissage. La première déclaration se fera via la déclaration sociale nominative (DSN) de février 2022. L’occasion de faire le point sur cette collecte pour les années 2022-2023.

Les contributions formation et alternance dues au titre de l’année 2022 sont collectées par les Urssaf

Quelles sont les contributions recouvrées par les Urssaf ?

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Reconversions professionnelles : France compétences démine les idées reçues

Dans une note d’études, réalisée à partir d’une enquête menée auprès de 886 personnes ayant entamées une reconversion, France compétences tire plusieurs enseignements des transitions professionnelles. Primo, la reconversion n’est pas réductible à un changement de métier en dehors d’une entreprise. Une reconversion professionnelle sur quatre s’opère chez l’employeur initial. Secundo, les deux-tiers des personnes en reconversion ont bénéficié d’un accompagnement et près de 60 % ont suivi une formation. Tertio, les formations suivies ne sont pas forcément longues.

Agenda

Un webinaire de l'Anact sur le travail hybride

Le réseau Anact-Aract propose le 17 février à 14h15 un webinaire sur le travail hybride et ses impacts sur le management, avec un focus sur les études Apec-Anact. La participation est gratuite et les webinaires sont disponibles en replay pendant un an.

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Épargne salariale : les entreprises veulent plus de simplicité et moins de forfait social

Lors de ses septièmes rencontres pour l’épargne salariale, l’association Fondact a dressé un bilan positif des mesures du quinquennat et présenté quelques pistes pour favoriser la diffusion de l’épargne salariale dans les petites entreprises.

Un satisfecit sur les réformes du quinquennat, mais un appel à poursuivre les efforts pour favoriser le développement de l’épargne salariale (participation, intéressement, plans d’épargne d’entreprise ou retraite, actionnariat salarié), notamment dans les petites entreprises. Telle était la tonalité des septièmes Rencontres pour l’épargne salariale organisées mercredi 2 février par Fondact, association rassemblant des entreprises privées et publiques et des sociétés de gestion d’actifs autour de la promotion de l’épargne salariale.

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"La revitalisation s’inscrit désormais plus facilement dans les démarches de responsabilité sociale et territoriale des employeurs"

Alors que la réindustrialisation est au cœur de la campagne présidentielle, quel est le bilan des conventions de revitalisation instaurées voilà 20 ans ? Ont-elles permis de créer des emplois ? Quelles sont leurs limites ? Les réponses de Jérémie Bonin, directeur de projet et de Patrick George, directeur du pôle Mutations industrielles & territoriales au sein du cabinet LHH.

Dans quel contexte l’obligation de revitalisation a-t-elle été créée ?

Jérémie Bonin : les conventions de revitalisation sont issues de l’article 118 de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2022. Concrètement, l’obligation de revitalisation concerne les entreprises de plus de 1 000 salariés dont les restructurations affectent l’équilibre du ou des bassins d’emplois sur lesquels elles sont implantées. Dans une logique réparatrice, elles sont tenues de recréer autant d’emplois qu’elles n’en ont supprimés.

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Bientôt plus de transparence en matière de frais perçus sur les PER

La transparence en matière de frais doit permettre aux souscripteurs et adhérents d'un plan d'épargne-retraite (dont le plan d'épargne-retraite d'entreprise - PERE) d'être mieux informés et donc de comparer avant de s'engager.

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718 000 contrats d'apprentissage ont été signés en 2021

Selon le ministère du travail, 718 000 contrats d'apprentissage ont été signés l'année dernière (infographie en pièce jointe), soit une hausse de 37 % par rapport à 2020. Ce bilan concerne à la fois le secteur privé (698 000 contrats) et le secteur public (20 000 contrats). Les jeunes embauchés en contrat d'apprentissage sont le plus souvent au niveau baccalauréat (22 %) ou en certificat d'aptitude professionnelle (CAP, 22 %).

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Un salarié peut-il refuser une mutation au nom de ses convictions religieuses ?

L’employeur ne se rend pas coupable de discrimination en imposant à un salarié de religion hindouiste de travailler dans un cimetière, dès lors que cette mesure est justifiée par une exigence professionnelle essentielle et déterminante.

La Cour de cassation est régulièrement saisie d’affaires mettant en jeu la religion en entreprise. La plupart de ces contentieux sont relatifs à des salariés de confession catholique ou musulmane, et portent sur la question du port visible de signes religieux dans l’entreprise.

La première singularité de l’affaire jugée par la Cour de cassation le 19 janvier 2022 est qu’elle concerne un salarié de religion hindouiste. Sa seconde particularité est qu’elle traite du refus opposé par ce salarié à une mutation, motivé par ses convictions religieuses.

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Bercy confirme la revalorisation du barème kilométrique

Le ministère de l'économie confirme l'annonce faite le 25 janvier dernier par le Premier ministre : le barème kilométrique va être revalorisé de 10 % pour l’imposition des revenus de l’année 2021.