ActuEL RH

A la une (brève)

Les cadres seniors plébiscitent la retraite progressive

Selon le baromètre 2024 Viavoice/Secafi pour la CGT cadres publié le 4 novembre, 83 % des cadres en poste souhaitent un droit à la retraite progressive permettant un travail à temps partiel tout en percevant leur pension de retraite. Et autant sont favorables à un passage à un temps partiel "aidé", sans perte de salaire ni de cotisations retraites.

Par ailleurs, une large majorité d’entre eux (64 %) se prononce en faveur d’une hausse des cotisations retraites payées par l’employeur et 81 % d’une prise en compte de leurs années d’études dans le calcul de leurs annuités.

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Une proposition de loi pour prolonger en 2025 l'utilisation des titres restaurant pour l'achat de produits alimentaires

Une proposition de loi a été déposée le 4 novembre afin de prolonger la dérogation permettant d'utiliser les titres restaurant pour acheter des produits alimentaires. Cette dérogation, censée se terminer le 31 décembre 2024, pourrait ainsi être prolongée d'un an, soit jusqu'au 31 décembre 2025. 

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L'absence de visite de reprise n'empêche pas l'employeur de sévir

Lorsqu’une visite de reprise est obligatoire du fait de la nature ou de la durée d’une absence pour raison médicale, le contrat de travail du salarié reste suspendu tant qu’elle n’est pas organisée (elle doit l’être dans les huit jours de la reprise). S’il reprend son poste avant d’en avoir bénéficié, il reste toutefois soumis au pouvoir disciplinaire de son employeur. 

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Modifier une rupture conventionnelle implique de respecter un nouveau délai de rétractation

Après le refus d’homologation d’une rupture conventionnelle, et pour gagner du temps, il peut - selon le motif de refus - être tentant pour l’employeur de modifier la convention de rupture et de la soumettre à nouveau et sans délai à l’administration.  Un tel réflexe est pourtant à proscrire car il méconnaît la procédure protectrice spécifique à la rupture conventionnelle. 

A la une

Le télétravail reste le Graal des salariés

La direction statistique du ministère du travail a publié mardi ses nouvelles analyses chiffrées de la pratique du télétravail. Si l'après-crise sanitaire a montré un reflux du phénomène, environ un tiers des salariés souhaitent télétravailler au moins quelques jours par mois en 2023. Parmi les télétravailleurs qui bénéficient de cette modalité, 44 % souhaitent télétravailler davantage.

Certes, les chiffres 2023 du télétravail publiés par la Dares montrent une stabilisation par rapport à une année 2021 encore fortement marquée par la crise sanitaire. La pratique intensive du télétravail trois jours ou plus par semaine s'est en effet régulée, passant de 18 % en 2021 à 5 % en 2023.

A la une

Le CDI d'employabilité va de nouveau être expérimenté pour quatre ans

La proposition de loi visant à poursuivre l'expérimentation du CDI aux fins d'employabilité a été adoptée mercredi soir au Sénat. Votée dans les mêmes termes que ceux de l'Assemblée nationale, le texte peut désormais être promulgué puis publié au Journal officiel. Les sénateurs ont resserré la liste des personnes éligibles et renforcé les droits des bénéficiaires.

Les sénateurs ont adopté mercredi soir la proposition de loi relative au CDI aux fins d'employabilité et ce, dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale. Le texte est donc définitivement adopté et devrait bientôt être promulgué.

Mouvements

Jeanne Vuillod-Rey nommée responsable RH de Stoïk

Jeanne Vuillod-Rey, 32 ans, est nommée responsable des ressources humaines de Stoïk, agence de souscription spécialisée sur le risque cyber en Europe pour les PME et ETI. 

Sa mission sera "de structurer et consolider la fonction RH dans une entreprise en pleine expansion, en apportant son expertise pour optimiser la gestion des talents et renforcer la culture d’entreprise".

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Auchan présente à ses CSE centraux un plan supprimant 2 400 emplois avec 10 fermetures de magasins

Hier, devant les élus des trois CSE centraux, Auchan Retail a présenté un plan de restructuration baptisé "retour à la croissance". Justifié par la perte de parts de marché (de 12,1% à 8% depuis 2012), ce plan prévoit pour la France la suppression de 2 390 postes et la fermeture de 10 magasins, parmi lesquels les hypermarchés de Clermont-Ferrand, de Woippy et de Bar-le-duc, un supermarché à Aurillac (soir 466 postes).

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Michelin annonce la fermeture en 2026 des usines de Cholet et Vannes

Dans un communiqué publié hier matin, le groupe Michelin a annoncé son intention de fermer les sites de Cholet et de Vannes au plus tard début 2026 tout en s’engageant "à accompagner individuellement chacun des salariés et à redynamiser les deux territoires". Cela concernera 1 254 salariés.

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Le PLFSS pour 2025 n'a pas été adopté à l'Assemblée nationale

Le PLFSS pour 2025 n'a pas été adopté à temps par les députés mardi soir. C'est désormais le gouvernement qui reprend la main. Il peut toutefois décider d'intégrer certains des amendements qui avaient été adoptés dans le texte qu'il transmettra au Sénat.

Coup de théâtre mardi soir à l'Assemblée nationale ! Le PLFSS pour 2025 n'a finalement pas été adopté, les députés n'ayant pas été en mesure de finir l'examen du texte avant le délai de 20 jours imparti par la Constitution, soit le 5 novembre à minuit. C'est donc le texte initial qui va être transmis au Sénat qui débute son examen à compter du 18 novembre.