ActuEL RH

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Plus de 14 millions de salariés sont couverts par un grand accord de branche en prévoyance

Le 12 avril, le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP) a publié son étude 2024 sur les grands accords de branche en prévoyance, c’est-à-dire ceux qui couvrent plus de 100 000 salariés. Le bilan ? Fin 2023, 14,2 millions de salariés étaient couverts à ce titre, dont 63,2 % via des accords qui s’appliquent à l’ensemble du personnel. 

A la une

En 2022, des grèves plus intenses motivées par les rémunérations

La direction des études et de la recherche du ministère du travail a publié mercredi 17 avril sa nouvelle étude relative aux grèves en 2022. Les conflits sont en nette hausse par rapport à 2021 et portent sur les rémunérations dans 79 % des entreprises concernées.

En 2022, "les revendications salariales s'amplifient", indique la Dares dans sa nouvelle étude. Les caractéristiques des conflits sociaux semblent donc dans la même veine que l'année 2021 lors de laquelle l'organisme observait déjà une hausse des grèves motivées par les salaires. Il constate par ailleurs en 2022 une hausse de 0,8 point par rapport à l'année précédente des entreprises connaissant un ou plusieurs arrêts collectifs de travail (2,4 %), et au-dessus de la moyenne observée depuis 2008.

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La CPME vent debout contre la suppression de l'aide aux contrats de professionnalisation

Dans un communiqué publié le 15 avril, la CPME "appelle (...) le gouvernement à bien mesurer l’enjeu de la suppression de la prime versée aux entreprises embauchant en contrat de professionnalisation. Si la nécessité de réduire les dépenses publiques ne fait pas débat, il convient de bien cibler celles dont l’utilité n’est pas prouvée. Ce qui n’est pas le cas des embauches en contrat de professionnalisation".

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Point P lance une campagne de prévention pour créer un "réflexe sécurité"

Messages illustrés sous forme de BD, humour décalé… L’enseigne Point P (groupe Saint-Gobain), spécialisée dans la distribution de matériaux de construction (11 500 salariés), lance, à partir du 29 avril et jusqu’au 22 mai, une campagne de prévention à l’attention de ses clients, quelque 300 000 artisans, afin de les sensibiliser sur la sécurité sur les chantiers et les inciter à porter des équipements de protection individuel. L’objectif est de réduire drastiquement le nombre des accidents du travail.

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Le profil des travailleurs à bas revenus a nettement évolué en une décennie

Entre 2007 et 2018, le taux de travailleurs à bas revenus, c’est-à-dire percevant un revenu d’activité inférieur à 60 % du revenu d’activité médian de l’ensemble des travailleurs, est resté stable. D’après la Dares, il s’élève à 16 %, soit 4,3 millions de personnes. Par rapport à l'ensemble des travailleurs, elles sont plus souvent en emploi de façon discontinue au cours de l'année, en emploi indépendant ou à temps partiel.

Mouvements

Eric Trappier réélu président de l'UIMM

Eric Trappier, 63 ans, a été réélu hier président de l’UIMM après un premier mandat de trois ans, pour un second mandat non renouvelable. 

Président directeur général de Dassault Aviation depuis 2013 qu’il a rejoint en 1984, il est également président du Gifas (le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales).

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Pacte de la vie au travail : la CFDT ne signe pas le projet d'accord

A l’instar de FO et de la CFE-CGC, la CFDT a annoncé hier qu’elle ne signerait pas le projet d’accord sur le pacte de la vie au travail du 10 avril dernier.

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Annoncer oralement le licenciement avant l'envoi de la lettre rend le licenciement injustifié

Dans l'affaire soumise à la Cour de cassation dans cet arrêt du 3 avril 2024, un salarié est licencié pour faute grave. La directrice des ressources humaines lui fait part de la rupture de son contrat de travail par téléphone, avant de lui adresser le même jour la lettre de licenciement. 

A la une

Michelin s’engage à verser un "salaire décent" à l’ensemble des salariés du groupe

Salaire, protection sociale, formation… A l’occasion, hier, du "Media day", le groupe Michelin dévoile les bases d’un nouveau socle social. Avec à la clef, l’engagement de verser un "salaire décent", défini par l’ONG Fair Wage Network, à ses 132 000 collaborateurs dans le monde.

A rebours des politiques salariales d’austérité, le fabricant de pneus Michelin a annoncé, hier, à l’occasion du "Media day" la mise en place d’un "salaire décent" pour ses 132 000 salariés dans le monde. Ce salaire décent garantit une rémunération équivalente au "living wage" ; une notion définie dans le Pacte mondial des Nations Unies.

A la une

Un comportement constitutif de harcèlement sexuel ne permet pas de réduire la rémunération variable

Le comportement inapproprié d’un cadre à l’égard de salariées placées sous son autorité, sans lien direct et étroit avec une activité professionnelle d’investissement à risques, ne peut pas le priver de tout ou partie de sa rémunération variable.

Cette affaire donne l’occasion à la chambre sociale de la Cour de cassation d’interpréter les dispositions des articles L.511-84 et R.511-24 du code monétaire et financier permettant à un établissement de crédit de réduire ou de réclamer la restitution de la rémunération variable d’un salarié qui n’aurait pas respecté notamment les exigences d’honorabilité requises. Les circonstances de l’espèce lui offrent également l’opportunité d’illustrer dans quelles conditions une situation peut être qualifiée de harcèlement sexuel constitutif d’une faute grave.