Si le thème de la QVCT - comprenez "qualité de vie et des conditions de travail" - s’est imposé dans les politiques RH des entreprises depuis plusieurs années, toutes les démarches associées à ce sujet ne se valent pas. C’est ce que démontre une enquête réalisée par Ipsos pour Qualisocial, réalisée auprès de quelque 3 000 salariés sondés entre le 23 et le 29 novembre, et dévoilée hier.
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Conseil de prud'hommes : un taux d'appel de 62,7 % en 2022
Selon l'édition 2023 des chiffres clefs de la justice, les conseils de prud'hommes ont enregistré en 2022 100 268 nouvelles affaires, dont 16 479 référés.
Au 31 décembre 2022, 119 270 affaires étaient toujuors en cours devant les conseils de prud'hommes.
133 744 affaires ont été closes en 2022.
On constate dans le graphique ci-dessous une stagnation des contentieux prud'homaux depuis 2020.
Depuis le 1er janvier 2023, les Urssaf sont chargées d'assurer la vérification de l'exhaustivité, de la conformité et de la cohérence des informations déclarées par les employeurs pour toutes les cotisations et contributions dont elles assurent le recouvrement. Cette compétence leur a été attribuée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 (article L.213-1, 8° du code de la sécurité sociale).
Ministre du travail jusqu'à la semaine dernière, où il a cédé son portefeuille à Catherine Vautrin, Olivier Dussopt a été relaxé hier par le tribunal correctionnel de Paris.
Le nombre de plans de sauvegarde pour l’emploi est à la baisse : 299 PSE ont été validés (ou homologués) en 2022, contre 750 en 2014 (après un pic de 600 en 2020 et en 2021 en raison de la crise sanitaire), selon une étude de la Dares publiée hier. De même, le nombre de ruptures de contrats de travail autorisés est en repli : 23 100 l’an passé, contre 66 200 en 2014 (63 300 en 2021).
Actuellement, les taux et plafonds applicables pour le calcul des cotisations sociales sont ceux en vigueur au cours de la période de travail au titre de laquelle les rémunérations sont dues. Cette règle vaut également pour les rémunérations rattachées à la même paie dues au titre d'autres périodes.
Ce principe connaît toutefois des dérogations (rappel de rémunérations ordonnées par décision de justice, conséquence du départ du salarié…).
Dans un souci de clarification, un nouveau dispositif s'appliquera pour les sommes versées à compter du 1er janvier 2025.
Travailleurs de plateformes : publication de l'arrêté sur le traitement automatisé des données à caractère personnel
En vue des nouvelles élections de mai 2024 destinées à mesurer l'audience des organisations de travailleurs de plateformes afin de désigner les représentants de ces travailleurs, un arrêté du 8 janvier 2024 relatif au traitement automatisé des données à caractère personnel nécessaires à l'organisation du scrutin est publié au Journal officiel du 12 janvier.
Risques psychosociaux en cas de PSE par accord majoritaire : quel contrôle pour le Dreets ?
Dans le cadre d’une réorganisation avec plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), le Dreets saisi d’une demande de validation de l’accord collectif majoritaire portant PSE ou d’homologation du document unilatéral doit vérifier le respect par l’employeur de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs (Tribunal des conflits, 8 juin 2020).
QPC d'un CSE sur la participation : le Conseil constitutionnel rendra sa décision le 24 janvier
L'article L.3326-1 du code du travail interdit, à l'occasion d'un litige portant sur le calcul de la réserve de participation, toute remise en cause du bénéfice net d'une entreprise après l'attestation du commissaire aux comptes ou de l'inspecteur des impôts. Cet article doit-il être censuré par le Conseil constitutionnel au motif qu'il prive les représentants des salariés d'une voie de recours, alors que la loi garantit aux salariés le droit de participer aux résultats de l'entreprise ?
Emmanuel Macron confirme un acte II de la réforme du marché travail
Lors de la conférence de presse qui s’est déroulée hier soir depuis l’Elysée, le président de la République a appelé à un acte II de la réforme du marché travail lancée en 2017, au printemps prochain, afin d’atteindre le "plein emploi". Sans dévoiler précisément les éléments de cette réforme - les partenaires sociaux viennent juste d’entamer les négociations sur un Pacte de vie au travail - il a laissé entendre la nécessité de mettre en place "des règles plus sévères quand les offres d’emploi sont refusées et un meilleur accompagnement [des] chômeurs] par la formation.