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Projet de transition professionnelle financé par le Fipu : le montant du cofinancement par l’employeur est fixé

Le projet de transition professionnelle des salariés exposés aux risques ergonomiques peut, sous certaines conditions, être financé par le Fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle (Fipu). Il doit notamment faire l'objet d'un cofinancement par l’employeur fixé à 5 % des coûts pédagogiques par un arrêté du 30 janvier 2024.

Selon l’article L.6323-17-1 du code du travail, tout salarié peut mobiliser les droits inscrits sur son compte personnel de formation (CPF) afin que celui-ci contribue au financement d’une formation certifiante destinée à lui permettre de changer de métier ou de profession dans le cadre d’un projet de transition professionnelle. Le salarié peut bénéficier d’un congé de transition professionnelle lorsqu’il suit sa formation en tout ou partie sur le temps de travail.

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Patrick Mendes, DRH du groupe ERI

Patrick Mendes vient d’être nommé DRH du groupe ERI (bâtiment) qui compte 1  200 salariés. Il a pris ses fonctions le 22 janvier et a intégré dans la foulée le comité de direction de l’entreprise.

Titulaire d’un Master en management et direction des ressources humaines du groupe IGS, il a commencé sa carrière comme DRH adjoint au sein du groupe Fayolle (travaux publics), en 1994 avant de rejoindre Black Tiger (logiciels), en 2015, comme DRH. Il était devenu, en 2015, DRH de l’Atelier des compagnons (bâtiment).

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Pacte de la vie au travail : une négociation à l’issue bien incertaine

Les organisations patronales et syndicales, réunies vendredi au Medef, dans le cadre de la négociation sur le "Pacte de la vie au travail", ont avancé leurs propositions sur les parcours professionnels et l’emploi des seniors. Mais un doute plane sur les intentions réelles du gouvernement : retranscrira-t-il l’accord en cas de compromis ?

Après une première phase de diagnostics, commencé en janvier, les partenaires sociaux ont commencé à dévoiler leurs cartes, vendredi, lors de la séance de négociation sur le "Pacte de la vie au travail" qui s’est déroulé au Medef. "Il n’y a pas eu de round d’observation, on est entré directement dans le vif du sujet", se félicite ainsi Yvan Ricordeau, secrétaire général adjoint de la CFDT.

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La gestion de carrière, nouveau cheval de bataille de la métallurgie après le chantier des classifications

Si de nombreux DRH de la métallurgie estiment que la nouvelle convention de la métallurgie constitue une opportunité, la messe n’est pas dite : ils doivent aujourd’hui s’atteler à la gestion de carrière afin que les salariés, en mal de repères, puissent se projeter dans de nouvelles trajectoires professionnelles. Objectif ? Anticiper les mutations et renforcer l’attractivité du secteur.


Les premières fiches de paie de la métallurgie, version nouvelle classification des métiers, ont été éditées pour cette fin de janvier. L’heure de vérité en quelque sorte pour les 42 000 entreprises du secteur qui appliquent, depuis le début de l’année, la grille des métiers, indexant chaque emploi à une cotation. Un big bang qui a nécessité un travail titanesque (quasiment deux ans de travail), du doigté et de la pédagogie.

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Bonus-malus : quels effets sur la précarité des contrats de travail ?

Faire davantage payer de cotisations chômage aux entreprises qui recourent plus souvent aux contrats de travail courts contribue-t-il à faire baisser le recours aux CDD et à l'intérim ? Il semblerait, répond la Dares qui se risque à une estimation des premiers pas du dispositif dit "bonus-malus". Ce qui est sûr, en revanche, c'est que 36% des entreprises soumises au dispositif doivent payer davantage de cotisations d'assurance chômage.

Dissuader les employeurs de recourir à des contrats courts en faisant varier le montant des cotisations chômage payées par les entreprises selon la nature, plus ou moins précaire, des contrats de travail : c'est l'idée du bonus-malus. Autrement dit, l'entreprise paie davantage lorsqu'elle recourt à des contrats précaires (CDD de courte durée, intérim) que lorsqu'elle privilégie des contrats à durée indéterminée (CDI).

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L'INRS propose un ensemble d'outils pour lutter contre la sédentarité

Dans un communiqué daté du 1er février, l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) annonce avoir mis en place des outils contre la sédentarité.

► Une posture sédentaire se caractérise par une posture assise ou allongée maintenue dans le temps et associée à une très faible dépense énergétique. Elle peut avoir de nombreux effets sur la santé : maladies cardiaques, cancers, troubles du métabolisme, obésité, diabète, TMS, etc.

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L'Assemblée nationale lancé une mission sur la semaine de quatre jours

Alors que le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé mardi lors de son discours de politique générale son intention d'inciter les administrations à mettre en place la semaine de quatre jours, entendue au sens de la semaine "en quatre jours", donc sans réduction du temps du travail, la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a lancé le 31 janvier une mission d'information sur la semaine de quatre jours dont les co-rapporteurs son

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Modification du lieu de travail : la difficile définition du critère du "secteur géographique"

En principe, et sauf si le contrat de travail stipule que le salarié exercera dans un lieu précis, le transfert du lieu de travail dans un même secteur géographique constitue un simple changement des conditions de travail relevant du pouvoir de direction de l’employeur. Soit, mais qu’est-ce qu’un « même secteur géographique » ? Nouvelle illustration dans un arrêt du 24 janvier.

Face à un changement de lieu de travail et en l'absence de mobilité prévue par une clause du contrat de travail ou par accord collectif (ainsi que de stipulation d'un lieu exclusif de travail dans le contrat), la jurisprudence a développé le critère du "secteur géographique" pour déterminer l'existence ou non d'une modification du contrat de travail. L’idée est simple : c’est uniquement lorsque le nouveau lieu de travail se situe dans un secteur géographique différent du précédent que le changement constitue une modification du contrat de travail, qui nécessite donc l'accord du salarié.