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A la une (brève)

Usage fautif d'une carte de réduction

Constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement le fait, pour une vendeuse, de valider, avec sa carte personnelle de réduction, des achats réalisés par des clientes du magasin où elle travaille. Cette pratique, qui permettait à la vendeuse d'acquérir des points supplémentaires, était interdite par le règlement de la carte. La carte étant délivrée par l'association locale des commerçants, la crédibilité de l'employeur se trouvait mises en cause auprès de ses confrères.

Revue de presse

Revalorisation du SMIC de 0,9 % minimum au 1er juillet

L'Insee a rendu public mercredi matin l'indice des prix à la consommation pour mai. Cet indice a continué sa progression de 3,2 % depuis l'an dernier. « Le niveau du Smic devrait être relevé de 0,9% le 1er juillet, après sa revalorisation anticipée de 2,3% en mai » (Le parisien.fr).

 

A la une (brève)

Prise d'acte : rupture immédiate

Lorsque le salarié prend acte de la rupture de son contrat de travail en raison de faits qu'il reproche à son employeur, le contrat prend fin immédiatement. L'employeur ne peut donc pas repousser la délivrance du certificat de travail et de l'attestation Assedic à la fin du préavis.

A la une

18 propositions pour l'emploi des handicapés

A l'occasion du bilan de l'application de la loi de 2005 relative au handicap, l'association nationale des Directeurs de ressources humaines (ANDRH) a souhaité contribuer au débat. L'association formule une série de préconisations. Pour elle, le handicap constitue pour les entreprises une opportunité de s'ouvrir et de pratiquer la diversité.

La conférence nationale du handicap s'est tenue à Paris le mardi 10 juin. A l'occasion de ce bilan d'étape de la loi de 2005 relative au handicap, le Président de la république a rappelé que l'objectif est l'intégration dans l'emploi des personnes handicapées. De son côté, l'ANDRH a réuni un groupe de travail de praticiens d'entreprise afin de formuler une série de préconisations. Panorama des propositions les plus importantes.

 

A la une (brève)

Discrimination syndicale

Un employeur ne peut pas prendre en compte les absences d'un salarié liées à ses activités syndicales pour arrêter ses décisions sur la conduite et la répartition du travail, la formation professionnelle, l'avancement et la rémunération. Le chef d'entreprise justifiait la moindre promotion d'un ouvrier en raison de ses absences pour délégation.

A la une (brève)

L'agefiph financera l'accessibilité des lieux de travail

Hier, lors de la conférence nationale du handicap, Xavier Bertrand  a rappelé qu'il a demandé à l'Agefiph de financer les travaux d'accessibilité des locaux professionnels pour les entreprises qui s'engagent dans un plan pluriannuel de recrutement de personnes handicapées.

Revue de presse

Durée du travail : 48 heures maximum en Europe

" La durée de la semaine de travail en Europe reste fixée à 48 heures maximum... sauf dérogation " titre Le Monde. En effet, les ministres européens du travail sont parvenus, dans la nuit de lundi à mardi, à un accord sur le temps de travail. Un dossier aussi épineux en Europe qu'en France, puisque cet accord était attendu depuis 1993...

 

A la une

Budget du comité d'entreprise

Pendant combien de temps le comité d'entreprise peut-il réclamer à l'employeur un rappel de budget ? Cinq ans ou trente ans ? La Cour de cassation estime qu'i faut appliquer la prescription quinquennale lorsque le comité d'entreprise dispose de tous les éléments pour calculer sa créance. Sinon, la prescription trentenaire s'impose.

Un nouvel arrêt de la Cour de cassation aborde le problème de la prescription en matière de réclamation du comité d'entreprise sur le montant des subventions allouées par l'employeur : dispose-t-il de 5 ans ou de 30 ans pour agir ?

A la une

L'indemnité de licenciement est due à partir d'un 1 an d'ancienneté

La loi de modernisation du marché du travail est définitivement adoptée demain. Elle apporte plusieurs changements pour les entreprises : modification de l'indemnité de licenciement, maintien du salaire en cas de maladie, rupture conventionnelle du contrat... Panorama des principales innovations de la loi.

Le 11 janvier, patronat et syndicats parvenaient à un accord sur la modernisation du marché du travail. Cet accord a été le socle et le point de départ de la loi sur la modernisation du marché travail. Celle-ci doit être définitivement adoptée demain par les députés.

Compte tenu du consensus qui entoure le texte, il est peu probable qu'un recours soit déposé devant le Conseil Constitutionnel. La loi devrait rapidement être publiée au Journal Officiel et s'appliquer aux entreprises fin juin début juillet.