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Revue de presse

La Commission Attali s'attaque au marché du travail

"La Commission Attali propose une profonde libéralisation du marché du travail",  titre le journal Les Echos. La liste des mesures est impressionnante : permettre aux grands magasins d'ouvrir 8 dimanches par an, assouplir le régime de la validation des acquis de l'expérience, réserver  le droit de négocier des accords aux seuls syndicats justifiant de scores élevés aux élections, instituer une nouvelle définition du motif économique...

 

A la une (brève)

Pas de forfait sans mention des heures sup

Le fait pour un salarié d'accepter de travailler un nombre d'heures précis, pour un montant forfaitaire, ne caractérise pas forcément une convention de forfait. La Cour de cassation rappelle que le nombre d'heures supplémentaires inclus dans la rémunération du salarié doit être impérativement précisé pour que la convention de forfait soit valable.

A la une (brève)

Epargne salariale: le PEE se développe

54,1% des salariés du secteur privé ont bénéficié en 2005 d'un dispositif d'épargne salariale (participation, intéressement, PEE ou PERCO). Parmi eux, 78,7 % ont perçu une prime en 2005. L'étude révèle que le plan d'épargne entreprise (PEE) se développe et touche un salarié sur trois.

A la une (brève)

Candidature spontanée : la voie royale vers l'emploi

Une étude du Centre d'études de l'emploi révèle que 37% des personnes recrutées depuis moins d'un an l'ont été par candidature spontanée. Cette voie de recrutement touche principalement les jeunes et les moins diplômés. C'est aussi le mode privilégié pour les recrutements en CDD.

A la une

Bilan positif pour la convention de reclassement personnalisé

La convention de reclassement personnalisé est un des instruments du reclassement des salariés licenciés pour motif économique. L'Observatoire de l'ANPE en dresse un bilan positif : la CRP a permis la reprise d'un emploi pour plus d'un adhérent sur deux.

Créée en 2005, la convention de reclassement personnalisé (CRP) doit être proposée à tout salarié licencié pour motif économique dans les entreprises de moins de 1 000 salariés.

Revue de presse

François Fillon s'attaque aux seuils d'effectifs

"Nous sommes absolument décidés à réformer notre code du travail", a rappelé le Premier ministre lors de l'inauguration du salon planète PME, le 23 octobre.

 

Un gel de deux ans

 A ses yeux, " l'une des questions les plus révélatrices de l'inadaptation de notre système est celle des seuils. Il est absurde, poursuit-il,  que lorsqu'une entreprise franchit certains seuils d'effectifs, elle se trouve immédiatement accablée de lourdes contraintes supplémentaires, notamment financières qui ne font que la dissuader de se développer".

A la une

La variation du salaire ne peut être décidée par l'employeur seul

Une clause de variabilité des salaires peut être insérée dans le contrat de travail. A la condition toutefois que l'élément qui permet de faire fluctuer le salaire ne dépende pas de la seule volonté de l'employeur, rappelle la Cour de cassation dans un arrêt du 17 octobre 2007.

 Si la fixation du salaire relève de la liberté contractuelle des parties, rien ne les empêche d'introduire une clause de variabilité du salaire qui permet de moduler la rémunération en fonction d'éléments prédéfinis (le chiffre d'affaires de l'entreprise par exemple).

A la une

Les entreprises communiquent peu sur le Dif

Selon l'Agefos PME, le nombre de droit individuel à la formation (Dif) a été multiplié par quatre en un an. Le 24 octobre, l'organisme paritaire a dévoilé les résultats d'une enquête d'opinion sur le Dif : elle révèle un déficit de communication de la part des entreprises. 40% n'ont pas informé leurs salariés sur leur droit.

Agefos PME est, au plan national, le premier organisme gestionnaire des fonds de la formation professionnelle. Le 24 octobre, l'Opca interprofessionnel a dévoilé à l'occasion du salon Planère PME les résultats de son enquête d'opinion sur le droit individuel  à la formation (Dif).

L'enquête était menée à la fois auprès de 500 employeurs de TPE-PME (1 à 499 salariés) et auprès de 610 salariés.

 

A la une

" Heures sup: les risques de redressements Urssaf sont accrus "

Entretien avec François Taquet, avocat conseil en droit social ; il alerte les entreprises sur plusieurs dangers que recèle la loi Tepa sur les heures supplémentaires. Pour lui, la réforme devrait engendrer une augmentation des redressements Urssaf.
 
Le risque de redressement est-il plus important depuis la loi Tepa ?

Oui, compte tenu de la complexité de la réforme sur les heures supplémentaires, les entreprises encourent un risque supplémentaire d'avoir un redressement de cotisations sociales lors des prochains contrôles Urssaf. Selon le dernier bilan 2005, la moitié des redressement Urssaf porte sur l'assiette des cotisations.

 

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Le Dif progresse

Le Comité paritaire national pour la formation professionel (CPNFP) a rendu sa première évaluation de l'accord national professionnel du 5 décembre 2003 sur la formation professionnelle tout au long de la vie. Le droit individuel à la formation (Dif) semble entrer peu à peu dans les moeurs puisque 240 000 salariés ont exercé leur droit en 2006 contre 190 000 en 2005.