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Le pouvoir d'achat pèse sur la santé mentale des salariés français

Après la Covid et son télétravail forcé, le pouvoir d'achat et les incertitudes économiques pèsent à leur tour sur la santé mentale des salariés. Selon le baromètre d'Empreinte Humaine, un tiers d'entre eux estime que le pouvoir d'achat a un impact négatif sur leur santé mentale. La détresse psychologique n'épargne pas non plus les élus du personnel.

Le cabinet de conseil spécialisé en risques psychosociaux (RPS), Empreinte Humaine, enquête régulièrement sur la santé mentale des salariés. Son dernier baromètre, publié le 7 juillet, résulte d'une enquête réalisée en juin 2022 sur un échantillon représentatif de 2016 salariés. Le taux de détresse psychologique reste stable mais important, à hauteur de 41 %. Parmi ces salariés, 14 % sont en taux de détresse élevée, soit un point de plus qu'en mars 2022.

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Un guide de l'INRS sur les maladies professionnelles

L'INRS publie une nouvelle version de son guide présentant les tableaux de maladies professionnelles. Il se veut un outil de référence facilitant le repérage des risques.
Il se compose de quatre parties :

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Télétravail des frontaliers : ce qui change depuis le 1er juillet 2022

Les accords amiables conclus par la France avec ses états limitrophes concernant le télétravail des frontaliers, dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19, ont pris fin le 30 juin 2022. Tour d'horizon des régimes fiscaux et sociaux désormais applicables.

Dans le contexte de crise du Covid-19, la France a signé en 2020 plusieurs accords avec ses États limitrophes afin que les travailleurs frontaliers conservent leur régime fiscal d’imposition malgré le télétravail depuis leur domicile. En matière de couverture sociale, les États membres de l’Union européenne se sont entendus sur la mise en place d’une mesure permettant aux travailleurs frontaliers de continuer de relever de la sécurité sociale de leur État d’activité, malgré le recours au télétravail.

Ces différents régimes devaient prendre fin au 30 juin 2022.

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Prime dividendes : ce sera plus tard !

Rendre obligatoire une mesure d'intéressement ou de participation vers les salariés lorsque l'entreprise verse un dividende à ses actionnaires : c'est la promesse formulée par Emmanuel Macron lors de la présidentielle. Cette disposition pour l'heure encore floue n'a pas été intégrée dans les deux projets de loi présentés hier en conseil des ministres. L'exécutif a promis aux partenaires sociaux de "co-construire" le dispositif avec eux, ce qui ne permettrait pas d'inclure une telle mesure dans un texte examiné en juillet.

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Projet de loi "pouvoir d’achat" : les outils mis à la disposition des employeurs pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés

Présenté en Conseil des ministres, hier à 16 heures, le projet de loi "portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat" laisse la part belle aux employeurs pour améliorer le sort de leurs salariés. Reste à savoir si les entreprises voudront, ou pourront, les mettre en œuvre.

Pour soutenir le pouvoir d’achat des salariés, le projet de loi prévoit la pérennisation de la prime pouvoir d’achat (rebaptisée prime de partage de la valeur), tente de simplifier la mise en œuvre du dispositif d’intéressement et "incite" fortement les branches à négocier et conclure régulièrement sur les salaires en les menaçant d’une fusion (voir le document complet en pièce jointe).

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Négociations salariales de branche : Olivier Dussopt propose de compléter le projet de loi pouvoir d'achat

Hier s'est tenue la réunion entre le ministre du Travail Olivier Dussopt et les organisations syndicales représentatives (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC).

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Nouvelle rallonge pour France compétences

Selon le projet de loi de finances rectificatives pour 2022, présenté hier en Conseil des ministres, France compétences bénéficiera d’une subvention exceptionnelle d’un montant de 2 milliards d’euros pour combler le déficit de l’institution évalué à près de 6 milliards d’euros cette année. Cette rallonge s’ajoute aux 2,75 milliards d’euros de dotations accordés par l’Etat à l’organisme en 2021 et aux 2,6 milliards d’euros d’emprunts contractés auprès des banques.

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Prévention des conduites addictives : l’Anact publie des supports pratiques pour les employeurs

Face aux conduites addictives, la Mildec (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives), le réseau Anact-Aract et l’Association Addictions France publient, avec le soutien du groupe Vyv (acteur mutualiste) et de la MSA, trois fiches outils pour aider les organisations à engager une démarche de prévention.

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Projet de loi pouvoir d’achat : les bons et mauvais points de la CPME

Défiscalisation des heures supplémentaires, assouplissement des dispositifs de partage de la valeur, réserve sur le chèque carburant... Dans un programme intitulé "Pack pouvoir d’achat", la CPME propose une série d’amendements au projet de loi sur le pouvoir d’achat tout en s'opposant vivement au dividende salarié.

Sans attendre les débats parlementaires du projet de loi sur le pouvoir d’achat qui débuteront le 18 juillet dans l’hémicycle, la CPME a listé, hier, ses propositions d’amendements, baptisées "pack pouvoir d’achat", à l’occasion d‘une conférence de presse.

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Travail, retraites, assurance chômage : Elisabeth Borne déroule le programme d’Emmanuel Macron

La Première ministre a prononcé hier son discours de politique générale devant une Assemblée nationale parfois houleuse. Bien que se plaçant d'emblée dans l’optique du compromis, elle a confirmé la réforme de Pôle Emploi, celle des retraites et de l’assurance chômage. Quelques mesures concrètes ont été annoncées, notamment sur l’allocation adulte handicapé ou les véhicules électriques.

Une heure trente pour faire le tour des sujets du quinquennat. Dans un style sobre et sans se laisser perturber par l’opposition qui l’a parfois chahutée, Élisabeth Borne a déroulé le programme d’Emmanuel Macron tout en faisant savoir que le gouvernement rechercherait des compromis, "sans se compromettre". Adressant de grands sourires aux présidents des groupes parlementaires, elle a décliné les priorités du moment : le pouvoir d’achat, la poursuite des réformes du travail, l’urgence écologique ou encore la souveraineté énergétique.