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Chronique

La semaine de quatre jours : est-ce possible ?

Avosial (*) publie des chroniques pour actuEL-RH. Ce mois-ci, Viviane Stulz, avocate associée au sein du cabinet 5QB Avocats, analyse les conditions juridiques qui permettraient à des entreprises de passer à la semaine de quatre jours. Certaines ont déjà sauté le pas.

Alors que la semaine de 35 heures a été fort critiquée par certains comme n'ayant pas apporté le bénéfice qui en était prévu, c'est-à-dire une meilleure répartition du travail entre les salariés, la semaine de quatre jours fait maintenant réfléchir : certaines entreprises françaises l'ont mise en place depuis la pandémie de la Covid 19. 

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Salariés : attention à vos publications sur LinkedIn !

La publication par un salarié d’images sur LinkedIn provenant de documents internes à l’entreprise peut justifier son licenciement disciplinaire pour non-respect du secret professionnel et de l’obligation de confidentialité figurant dans son contrat.

Un salarié est tenu de respecter son obligation de loyauté pendant la durée d’exécution du contrat de travail. À ce titre, il ne doit pas divulguer à des tiers (concurrents ou clients) les informations dont il a connaissance dans l’exercice de ses fonctions et qui risquent de nuire à la bonne marche de l’entreprise.

Cette obligation est plus prégnante dans une entreprise intervenant dans le secteur de la défense comme c’était le cas dans l’affaire soumise à la cour d’appel de Paris.

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Le libre choix du domicile du salarié peut-il être entravé au nom de la protection de sa santé ?

Un salarié qui choisit de déménager à plusieurs centaines de kilomètres du siège de son entreprise peut être licencié au nom de l’obligation de l’employeur en matière de prévention de la santé et de sécurité des salariés. C’est ce que vient de juger la cour d’appel de Versailles.

Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché.

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A quel délai l'action en paiement de la participation aux résultats de l'entreprise est-elle soumise ?

L'action en paiement de la participation n'est pas soumise au délai de trois ans propre à l'action en paiement des salaires. Saisie d'une question prioritaire de constitutionnalité, c'est ce que vient de confirmer la Cour de cassation.

A l'occasion du rejet d'une question prioritaire de constitutionnalité dont elle était saisie, la Cour de cassation précise que le délai de prescription de trois ans applicable à l'action en paiement des salaires n'est pas applicable à l'action en paiement d'une créance de participation des salariés aux résultats de l'entreprise.

Elle justifie cette décision par la nature non salariale des sommes issues de la participation (article L.3325-1 du code du travail).

Chronique

L’incidence du télétravail sur la gestion de l’absentéisme en entreprise

AvoSial (*) publie des chroniques pour actuEL-RH. Ce mois-ci, Séverine Artières et Elodie Pastor, respectivement avocate associée et avocate au sein du cabinet Barthélémy Avocats, analysent les dernières études publiées sur l'impact du télétravail sur l'absentéisme des salariés.

La crise sanitaire liée à la Covid 19 a bouleversé en profondeur l’organisation du travail. De nombreuses entreprises n’ont eu d’autres choix que d’expérimenter le télétravail. Si certaines étaient aguerries, d’autres ont dû, dans l’urgence, se familiariser avec cette pratique qui jusqu’alors leur était inconnue.

Chronique

Une proposition de rétrogradation peut être suivie d’un licenciement pour insuffisance professionnelle

Dans un arrêt du 9 mars 2022, la Cour de Cassation précise que c'est le motif de rupture mentionné dans la lettre de licenciement qui détermine le caractère disciplinaire ou non du licenciement, peu important la proposition faite par l'employeur d'une rétrogradation, impliquant une modification du contrat de travail refusée par le salarié. Analyse de Myrtille Lapuelle et Alexandra Briens, avocates au sein de Coblence Avocats.

Il est possible de licencier pour insuffisance professionnelle un salarié qui a refusé une mesure de rétrogradation suite à la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire.

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Le sexisme ordinaire, un fléau encore bien présent en entreprise

Selon une enquête de l’observatoire Ekilibre conseil-OpinonWay, dévoilé hier, 60 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été exposées à au moins un agissement à connotation sexiste ou sexuelle dans le cadre de leur travail. Le point avec Jean-Christophe Villette, psychologue et directeur associé du cabinet Ekilibre.

Au travail, le sexisme ordinaire n’a pas disparu. Regards insistants, sifflements, blagues salaces… Selon une enquête de l’observatoire Ekilibre conseil-OpinonWay, dévoilé hier, 60 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été exposées à au moins un agissement à connotation sexiste ou sexuelle dans le cadre de leur travail. Or, ces situations ont des répercussions bien au-delà du travail de l’individu lui-même.

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Barème Macron : une audience très attendue jeudi

Ce jeudi, à 9h30, siégeant en formation plénière dans la Grand'chambre, la Cour de cassation tiendra enfin l'audience tant attendue sur le barème d’indemnisation du salarié licencié sans cause réelle et sérieuse. La Cour de cassation, saisie de quatre pourvois, devra répondre à plusieurs questions.

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Tensions sur l'énergie : comment réduire sa consommation au travail

"Il faut économiser du gaz et de l'électricité en France dès maintenant sinon cela pourrait mal se passer l'hiver prochain", alerte Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l'énergie, dans un article publié par le quotidien Les Echos. Le régulateur de l'énergie exprim

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Les unités de contrôle de l'inspection du travail en France

Paru samedi au Journal officiel, un arrêté du 18 mars 2022 fixe la répartition, dans toute la France, des unités de contrôle de l'inspection du travail : l'Ile-de-France compte 45 unités dont une de lutte contre le travail illégal et une d'appui et de contrôle Grands Chantiers; l'Auvergne-Rhône-Alpes 29 unités (dont 1 contre le travail illégal), la Nouvelle-Aquitaine 22 unités, etc.