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François Bayrou propose d'aménager d'ici septembre la réforme des retraites

Nommé Premier ministre le 13 décembre, François Bayrou a proposé jeudi aux forces politiques issues des législatives, à l'exception du Rassemblement national (RN) et de LFI (la France insoumise), de participer à son gouvernement ou à tout le moins de "participer au dialogue". 

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Le dispositif des emplois francs disparaît à compter du 1er janvier 2025

Le dispositif des emplois francs, mis en place à titre expérimental le 1er avril 2018 et prolongé en dernier lieu jusqu'au 31 décembre 2024, disparaît. Il ne sera plus possible de conclure un tel contrat à compter du 1er janvier 2025.

Rappelons que cette aide était destinée à favoriser l’embauche des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), à travers l’octroi d’une prime pouvant atteindre jusqu’à 15 000 euros sur trois ans par personne recrutée en CDI et 5 000 euros sur deux ans pour un recrutement en CDD.

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L'aide exceptionnelle à l'apprentissage supprimée à compter du 1er janvier 2025 ?

Le décret fixant le principe de l’aide exceptionnelle aux employeurs d’apprentis arrive à échéance le 31 décembre 2024. Le ministère du travail nous a précisé que le décret simple prévoyant sa prolongation ne pouvait pas être pris dans le cadre des affaires courantes à la suite de la démission du Gouvernement.

L'aide exceptionnelle à l'embauche d'alternants mise en place en 2020 et qui ne concernait plus que les apprentis depuis le 1er mai 2024 arrive à échéance le 31 décembre 2024. Le décret n° 2023-1354 du 29 décembre 2023 qui avait prolongé cette aide ne sera pas renouvelé avant la fin de l'année nous a précisé le ministère du travail.

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La monétisation du compte épargne-temps entre-t-elle dans le calcul du 13e mois ?

Pour la Cour de cassation, le complément de rémunération issu d’un compte épargne-temps (CET) n’entre pas, en principe, dans la base de calcul d’une prime de 13e mois.
Rappels

Le compte épargne-temps (CET) peut être mis en place par convention ou accord d’entreprise ou d’établissement (ou, à défaut, de branche) et permet au salarié de bénéficier d’une rémunération immédiate ou différée. L’accord précise ses modalités d’alimentation, qui sont notamment : les congés payés au-delà des 24 jours du congé principal, les versements en argent à l’initiative du salarié et les heures supplémentaires à l’initiative de l’employeur.

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La Fnath demande la mise à jour urgente des tableaux de maladies professionnelles

Après l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), c’est au tour de la Fédération nationale des associations des accidentés de la vie (Fnath) de demander la mise à jour urgente des tableaux de maladies professionnelles, considérés actuellement comme "obsolètes".

La fédération dénonce à la fois la sous-déclaration et la sous-reconnaissance des maladies professionnelles. Elle pointe également l’inadéquation des tableaux de maladies professionnelles au regard des données scientifiques établies.

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Hommage national à Mayotte lundi : les employeurs doivent permettre aux salariés d'y participer

Par décret du 19 décembre 2024, le gouvernement déclare le lundi 23 décembre 2024 jour de deuil national en hommage aux victimes du cyclone Chido qui a dévasté le département de Mayotte le 14 décembre 2024.

Dans ce cadre, un hommage national sera rendu aux victimes du cyclone Chido à 11h. A cet effet, "les employeurs sont invités à permettre à leurs salariés d'y participer".

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Taux de cotisation AT/MP 2024 : prolongation provisoire en 2025

Les paramètres de calcul des taux des cotisations d'accidents du travail dues pour les assurés du régime général de sécurité sociale sont, en principe, fixés annuellement par plusieurs arrêtés paraissant en décembre. Ces arrêtés sont eux-mêmes publiés en application de la loi de financement de la sécurité sociale, adoptée chaque année, et qui fixe l'équilibre financier de la branche AT/MP. 

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L’Igas appelle à une négociation interprofessionnelle sur le temps partiel subi dès 2025

Dans un rapport publié jeudi, l’Igas a formulé une série de recommandations pour combattre la précarité du temps partiel contraint. 17,4 % des salariés travaillaient à temps partiel en 2023 et un sur quatre déclare subir cette situation, faute de n’avoir pas pu obtenir un temps plein.

"Bilan en demi- teinte", "objectifs partiellement atteints", "impact globalement limité", "plutôt modeste", voire "négatif" … La loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013, issue de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier de la même année, censé lutter contre la précarité et éviter la croissance des "petits boulots", n’a pas produit les effets escomptés. C’est en substance la conclusion plutôt accablante de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), qui a diffusé, le 19 décembre, un rapport sur le temps partiel contraint.

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L’entretien préalable à licenciement peut-il intervenir sans une rencontre physique entre l’employeur et le salarié ?

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Quelles sont les règles de déroulement de l'entretien préalable de licenciement ?

L'entretien préalable de licenciement constitue une étape obligatoire de la procédure quelle que soit la taille de l'entreprise, l'ancienneté du salarié, le motif de licenciement.

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Le Conseil d'Etat rejette la demande de nullité du décret sur l'abandon de poste

Dans une décision du 18 décembre 2024, le Conseil d'Etat rejette la demande d'annulation du décret du 17 avril 2023 et du questions-réponses du ministère du travail sur l'abandon de poste. A cette occasion, le Conseil d'Etat apporte une précision non mentionnée dans le décret : pour que la démission d’un salarié puisse être présumée, ce dernier doit nécessairement être informé des conséquences que peut avoir l’absence de reprise du travail sans motif légitime.

La loi du 21 décembre 2022 a instauré un dispositif de présomption de démission du salarié qui abandonne volontairement son poste et ne reprend pas le travail après avoir été mis en demeure de justifier son absence et de reprendre son poste dans le délai fixé par l’employeur. Les modalités d’application de cette nouvelle procédure ont été fixées par le