ActuEL RH

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Continuité de l'Etat et de la sécurité sociale : la loi spéciale est définitivement adoptée

Le Sénat a adopté hier, dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale, le projet de "loi spéciale". Ce texte va donc pouvoir être promulgué rapidement. 

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Pas de changements pour le régime social et fiscal de la PPV en 2025

Le régime fiscal et social de la PPV ne sera pas modifié en 2025. Les exonérations sociales et fiscales attachées à cette prime, modifiées en dernier lieu par la loi du 29 novembre 2023 portant transposition de l’ANI relatif au partage de la valeur, s’appliquent jusqu’au 31 décembre 2026. La censure de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 n’a pas d’impact sur le dispositif.

La prime de partage de la valeur (PPV) peut être versée par les entreprises depuis le 1er juillet 2022. Créée par la loi du 16 août 2022, cette prime s’est substituée à la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA). A la différence de PEPA, la PPV est un dispositif pérenne.

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AT-MP : 1 287 décès en 2023

D’après le rapport annuel de l’Assurance maladie, les sinistres sont en baisse d’environ 13 % par rapport à la situation d’avant crise sanitaire, en 2019 (15 % pour les accidents du travail, autour de 5 % pour les accidents de trajet et les maladies professionnelles). D’où un résultat excédentaire pour la branche AT-MP, de + 1 350 millions d’euros.

Le taux net moyen notifié aux entreprises est, lui, égal à 1,99 % en 2023, en légère diminution par rapport à 2022 (2,02 %).

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Loi Rixain : moins de 50 % des entreprises du SBF 120 sont prêtes pour 2026

Où en sont les entreprises dans la féminisation de leurs instances dirigeantes ? Si la parité augmente, des écarts persistent encore selon le dernier baromètre Sista et Boston Consulting Group publié le 10 décembre. Synthèse.

En 2024, les femmes sont encore sous-représentées dans les instances dirigeantes des grandes entreprises françaises.

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Les grandes tendances RH 2025, selon ADP

Favoriser la diversité et l’inclusion, encourager l’emploi des seniors et le management intergénérationnel, rebooster les managers de proximité, prendre en compte la santé mentale, faciliter la flexibilité du travail, via le télétravail, les horaires flexibles ou encore la semaine des quatre jours et se préparer à la "disruption technologique", venant de l’intelligence artificielle générative… Telles sont quelques-unes des priorités des DRH pour 2025, définies par le groupe ADP, spécialisé dans la gestion de la paie et présentées hier.

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La mise à pied disciplinaire ne nécessite pas l'accord du salarié protégé

La mise à pied disciplinaire n'est pas subordonnée à l'accord du salarié protégé. En effet, il ne s'agit pas d'une modification de son contrat de travail ni un changement de ses conditions de travail.
La question des sanctions disciplinaires des salariés protégés implique d'articuler deux principes : la soumission des représentants du personnel, comme tous les salariés, au pouvoir disciplinaire de l'employeur, et l'interdiction d'imposer à un salarié protégé toute modification de son contrat ou de ses conditions de travail sans son accord.
L'arrêt publié du 11 décembre 2024 de la Cour de cassation tranche cette question concernant la mise à pied disciplinaire d'un salarié protégé, pour la première fois à notre connaissance.
 
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A quelle date s’apprécie le lien entre l’inaptitude et le mandat du salarié protégé ?

L’administration, saisie d’une demande d’autorisation de licenciement pour inaptitude d’un salarié protégé, ne contrôle pas la cause de cette inaptitude, mais doit rechercher si le licenciement est lié aux fonctions représentatives exercées à la date à laquelle elle se prononce. La dégradation de son état de santé, à l’origine de l’inaptitude, peut constituer un indice de cette discrimination.

Lorsque le salarié protégé est déclaré inapte par le médecin du travail, l’employeur doit, s’il a rempli son obligation préalable de reclassement, demander à l’administration l’autorisation de le licencier. Lors de son contrôle, l’inspection du travail vérifie que l'inaptitude physique du salarié est réelle et justifie son licenciement mais aussi, et surtout, que la rupture envisagée ne soit pas en rapport avec les fonctions représentatives normalement exercées par l'intéressé ou avec son appartenance syndicale.

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Comités d'entreprise européens : la CFTC écrit aux députés de Bruxelles

Alors qu'un projet de révision de la directive sur les comités d'entreprise européens (CEE) est toujours en cours, la CFTC interpelle directement les députés européens en prenant l'exemple d'un CEE en difficulté en Irlande.

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Dénigrer la direction par SMS via un téléphone professionnel : gare à la faute !

Des SMS envoyés par un salarié depuis un téléphone portable professionnel et dont le contenu est en rapport avec son activité professionnelle ne revêtent pas de caractère privé et peuvent être pris en compte par l’employeur pour justifier une sanction disciplinaire.

Dans un arrêt du 11 décembre 2024, la chambre sociale de la Cour de cassation se prononce à nouveau dans une affaire de licenciement motivé en partie par des propos échangés via un outil professionnel.

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Apprentissage : les deux tiers des apprentis de niveau CAP à BTS sont en emploi six mois après la fin de leurs études

Selon une enquête de la Dares, publiée le 17 décembre, 66 % des apprentis de niveau CAP à BTS occupent un emploi en janvier 2024, six mois après la fin de leurs études. 61 % dans le secteur privé et 5 % dans le secteur public. Soit une baisse de 2,4 points par rapport à 2022 (-1,9 point). 38 % sont en études (redoublement ou poursuite d’études). Les titulaires d’un brevet professionnel et d’un BTS sont plus favorisés (respectivement 74 % et 69 %) que ceux d’un bac professionnel et d’un CAP (respectivement 68 % et 60 %)