ActuEL RH

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Extension de l'accord sur la Pro-A dans la branche de la blanchisserie, teinturerie et nettoyage

L’accord du 19 juin 2023 relatif à la Pro-A conclu dans le cadre de la convention collective de la blanchisserie, teinturerie, nettoyage (entretien et location textile) est étendu par un arrêté du 10 novembre 2023.

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Intéressement : le groupe InVivo se dote d’indicateurs RSE

L’accord signé, le 1er décembre, entre la direction de la coopérative agricole InVivo (14 500 salariés, dont près de 11 000 en France), la CFDT, la CFE-CGC Agro, CFTC, la FGTA-FO, SDACOOPA-Solidaires et Sud Commerces et Services, prévoit un bonus extra-financier, défini à travers plusieurs indicateurs RSE. Parmi ces derniers, le taux de fréquence des accidents du travail ; les émissions de gaz à effet de serre et les offres à "impact positif".

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NAO : des budgets prévisionnels d'augmentation compris entre 3,5 % et 4 % pour 2024

Selon les enquêtes de deux cabinets en conseil RH, LHH et Mercer, sur les négociations salariales obligatoires, publiées jeudi et hier, les entreprises sondées prévoient des budgets prévisionnels d’augmentation compris entre 3,5 % et 4% en médiane en 2024 pour l’ensemble des salariés, contre respectivement 4,75 % et 4,95 % en 2023.

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La dématérialisation du DUERP dans l'impasse

Alors que les entreprises d'au moins 150 salariés devaient, dès le 1er juillet dernier, déposer une version dématérialisée de leur DUERP sur un portail numérique, rien n'est en place à ce jour. Interrogé par un sénateur, le ministre du travail reconnaît l'existence de "difficultés liées à la mise en oeuvre opérationnelle de ce portail" et "un bilan bénéfice risque négatif". La mesure doit de nouveau être expertisée.

La loi du 2 août 2021 a prévu, à compter du 1er juillet 2023 pour les entreprises d'au moins 150 salariés, et du 1er juillet 2024 pour les autres, une obligation de conserver le DUERP dans ses versions successives pour une durée d'au moins 40 ans.

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Bruno Le Maire veut présenter une deuxième loi Pacte début 2024

A l'occasion du salon Impact PME la semaine dernière, lors duquel Elisabeth Borne a annoncé une révision législative sur les congés payés et les arrêts maladie suite aux arrêts de la Cour de cassation, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a pour sa part évoqué une deuxième loi Pacte visant de nouvelles simplifications de normes pour les entreprises, auxquelles tient beaucoup la CPME.

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Retraites : l'intersyndicale mise en sommeil

Lors d'une réunion au siège de la CFDT, vendredi 1er décembre, les numéros un de l'intersyndicale issue du mouvement contre la réforme des retraites ont décidé de mettre leur union entre parenthèses. Ceux qui ont battu le pavé de janvier à juin 2023 (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires) ont peiné à faire fructifier leurs revendications communes. La manifestation du 13 octobre, consacrée aux salaires et à l'égalité contre l'austérité, avait mobilisé 20 000 personnes à Paris selon la CGT, loin des scores des retraites.

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Le libre choix de la prise des heures de délégation ne doit pas se transformer en abus de droit

Le représentant du personnel qui positionne systématiquement et sans justification ses heures de délégation en dehors de son temps de travail habituel, et de façon à interrompre le repos quotidien de 11 heures, commet un abus de droit.

Sous peine d’avoir à en répondre devant la justice, l’exercice d’un droit, quel qu’il soit, ne doit pas dégénérer en abus. Comme nous le montre une récente jurisprudence de la Cour de cassation, le droit dont bénéficie le représentant du personnel de poser ses heures de délégation quand il le souhaite n’échappe pas à la règle ! Autrement dit, la liberté dont il dispose pour positionner ses heures de délégation ne doit pas dégénérer en abus de droit.

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Pas de dommages et intérêts pour le salarié qui invoque un défaut de consultation du CSE

Un manquement de l'employeur à l'obligation d'information et de consultation du comité social et économique n'est pas de nature à causer au salarié, agissant à titre individuel, un préjudice personnel et direct.

Un salarié, licencié pour motif économique dans le cadre de la liquidation judiciaire de l’entreprise, réclame devant les prud’hommes le paiement de dommages et intérêts. A l’appui de cette demande, il fait notamment valoir que l’employeur n’a pas respecté ses obligations légales à l'égard des institutions représentatives du personnel, et qu’il a ainsi été "privé d'une possibilité de représentation et de défense de ses intérêts".

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[Infographie] Les nouvelles modalités de la prime de partage de la valeur

En complément de notre article détaillé du vendredi 1er décembre, nous vous proposons ci-dessous une infographie sur les nouvelles modalités de la prime de partage de la valeur, suite à la parution au Journal officiel de la loi sur le partage de la valeur.

 

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Rupture conventionnelle : quels enjeux, quels coûts ?

Les propos récents de la Première ministre envisageant de revoir le dispositif de la rupture conventionnelle, qu'elle juge trop coûteux et dissuasif pour une reprise d'emploi rapide, remettent sur le devant de la scène ce mode de rupture à l'amiable. Rappels et tentative de chiffrage.

Créée par la loi du 25 juin 2008 qui transposait un accord des partenaires sociaux sur la modernisation du marché du travail, la rupture conventionnelle est une procédure qui permet à l’employeur et au salarié de convenir en commun des conditions de la rupture du contrat de travail à dur