ActuEL RH

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NAO : des budgets prévisionnels d'augmentation compris entre 3,5 % et 4 % pour 2024

Selon les enquêtes de deux cabinets en conseil RH, LHH et Mercer, sur les négociations salariales obligatoires, publiées jeudi et hier, les entreprises sondées prévoient des budgets prévisionnels d’augmentation compris entre 3,5 % et 4% en médiane en 2024 pour l’ensemble des salariés, contre respectivement 4,75 % et 4,95 % en 2023.

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La dématérialisation du DUERP dans l'impasse

Alors que les entreprises d'au moins 150 salariés devaient, dès le 1er juillet dernier, déposer une version dématérialisée de leur DUERP sur un portail numérique, rien n'est en place à ce jour. Interrogé par un sénateur, le ministre du travail reconnaît l'existence de "difficultés liées à la mise en oeuvre opérationnelle de ce portail" et "un bilan bénéfice risque négatif". La mesure doit de nouveau être expertisée.

La loi du 2 août 2021 a prévu, à compter du 1er juillet 2023 pour les entreprises d'au moins 150 salariés, et du 1er juillet 2024 pour les autres, une obligation de conserver le DUERP dans ses versions successives pour une durée d'au moins 40 ans.

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Bruno Le Maire veut présenter une deuxième loi Pacte début 2024

A l'occasion du salon Impact PME la semaine dernière, lors duquel Elisabeth Borne a annoncé une révision législative sur les congés payés et les arrêts maladie suite aux arrêts de la Cour de cassation, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a pour sa part évoqué une deuxième loi Pacte visant de nouvelles simplifications de normes pour les entreprises, auxquelles tient beaucoup la CPME.

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Retraites : l'intersyndicale mise en sommeil

Lors d'une réunion au siège de la CFDT, vendredi 1er décembre, les numéros un de l'intersyndicale issue du mouvement contre la réforme des retraites ont décidé de mettre leur union entre parenthèses. Ceux qui ont battu le pavé de janvier à juin 2023 (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires) ont peiné à faire fructifier leurs revendications communes. La manifestation du 13 octobre, consacrée aux salaires et à l'égalité contre l'austérité, avait mobilisé 20 000 personnes à Paris selon la CGT, loin des scores des retraites.

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Le libre choix de la prise des heures de délégation ne doit pas se transformer en abus de droit

Le représentant du personnel qui positionne systématiquement et sans justification ses heures de délégation en dehors de son temps de travail habituel, et de façon à interrompre le repos quotidien de 11 heures, commet un abus de droit.

Sous peine d’avoir à en répondre devant la justice, l’exercice d’un droit, quel qu’il soit, ne doit pas dégénérer en abus. Comme nous le montre une récente jurisprudence de la Cour de cassation, le droit dont bénéficie le représentant du personnel de poser ses heures de délégation quand il le souhaite n’échappe pas à la règle ! Autrement dit, la liberté dont il dispose pour positionner ses heures de délégation ne doit pas dégénérer en abus de droit.

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Pas de dommages et intérêts pour le salarié qui invoque un défaut de consultation du CSE

Un manquement de l'employeur à l'obligation d'information et de consultation du comité social et économique n'est pas de nature à causer au salarié, agissant à titre individuel, un préjudice personnel et direct.

Un salarié, licencié pour motif économique dans le cadre de la liquidation judiciaire de l’entreprise, réclame devant les prud’hommes le paiement de dommages et intérêts. A l’appui de cette demande, il fait notamment valoir que l’employeur n’a pas respecté ses obligations légales à l'égard des institutions représentatives du personnel, et qu’il a ainsi été "privé d'une possibilité de représentation et de défense de ses intérêts".

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[Infographie] Les nouvelles modalités de la prime de partage de la valeur

En complément de notre article détaillé du vendredi 1er décembre, nous vous proposons ci-dessous une infographie sur les nouvelles modalités de la prime de partage de la valeur, suite à la parution au Journal officiel de la loi sur le partage de la valeur.

 

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Rupture conventionnelle : quels enjeux, quels coûts ?

Les propos récents de la Première ministre envisageant de revoir le dispositif de la rupture conventionnelle, qu'elle juge trop coûteux et dissuasif pour une reprise d'emploi rapide, remettent sur le devant de la scène ce mode de rupture à l'amiable. Rappels et tentative de chiffrage.

Créée par la loi du 25 juin 2008 qui transposait un accord des partenaires sociaux sur la modernisation du marché du travail, la rupture conventionnelle est une procédure qui permet à l’employeur et au salarié de convenir en commun des conditions de la rupture du contrat de travail à dur

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Seniors : les partenaires sociaux pourraient négocier au-delà du 15 mars

Dans un courrier du 30 novembre (en pièce jointe) adressé au ministre du travail, Olivier Dussopt, les organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) et patronales (Medef, CPME, U2P) confirment officiellement leur décision d’engager une négociation interprofessionnelle sur les trois axes issus du document d’orientation :

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Indemnité de rupture conventionnelle : clarification du Boss sur le nouveau régime social

Le Bulletin officiel de la sécurité sociale confirme que l'indemnité de rupture conventionnelle versée au salarié en droit de prétendre à la retraite bénéficie d'une exonération de cotisations dans la limite de deux plafonds annuels de sécurité sociale, sans pouvoir excéder l'exonération d'impôt sur le revenu qui aurait été applicable s'il n'avait pas été en droit de prétendre à la retraite. Cette clarification est issue d'une mise à jour du 28 novembre 2023.

Le régime applicable aux indemnités de rupture conventionnelle homologuée a été modifié le 1er septembre 2023. Pour les salariés en droit de prendre leur retraite, l’indemnité reste intégralement soumise à l’impôt sur le revenu mais peut désormais bénéficier des exonérations de cotisations sociales dans la limite de 2 PASS.

► Avant le 1er septembre 2023, ces indemnités étaient intégralement soumises aux cotisations sociales.