ActuEL RH

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Indemnisation des accidents du travail et maladies professionnelles : les partenaires sociaux proposent un nouvel article au PLFSS

Le feuilleton de l'article 39 continue après avoir été retiré du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024. Le comité de suivi de l'ANI s'est réuni plusieurs fois et a proposé en début de semaine une nouvelle version de l'article 39 (en pièce jointe). Elle propose notamment que la Commission des accidents du travail et des maladies professionnelles (CAT-MP) de la Caisse nationale de l'assurance maladie détermine la mise en œuvre précise de cet article (taux, barème, rapport).

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Projet de loi sur le partage de la valeur : la commission mixte paritaire a abouti

Réunie hier au sujet du projet de loi transposant l'accord des partenaires sociaux sur le partage de la valeur, la commission mixte paritaire a trouvé un texte de compromis entre les versions votées par les sénateurs et les députés, une décision saluée hier soir par le ministre du travail. 

Le texte, publié hier soir sur le site de l'Assemblée, prévoit notamment : 

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Assurance chômage : la CFTC signe le projet d'accord, la CFE-CGC refuse

La réponse confédérale, négative, au projet d'accord relatif à l'assurance chômage était prévisible côté CFE-CGC, le négociateur Jean-François Foucard ayant quitté la séance avant sa fin. Le communiqué de presse diffusé mercredi 15 novembre rappelle la dégressivité comme "point d'achoppement" et décrit la négociation comme "une occasion manquée".

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Le chômage repart à la hausse

Le chômage repart à la hausse au 3e trimestre 2023 avec 64 000 demandeurs d'emplois supplémentaires par rapport au trimestre précédent, au sens du BIT, le Bureau international du travail (*). Cela représente une progression de 0,2 point du taux de chômage, désormais de 7,4% de la population active, soit le même niveau qu'au deuxième trimestre 2022, selon les derniers chiffres de l'Insee

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Le gouvernement lance les Rencontres de la simplification pour faciliter les démarches des entreprises au quotidien

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et la ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, Olivia Grégoire, ont lancé hier les Rencontres de la simplification lors d’une réunion en présence d’une cinquantaine de fédérations professionnelles. Ces rencontres visent à recueillir la contribution des chefs d’entreprise pour "améliorer, simplifier leur vie dans la compréhension des normes, dans leurs relations avec les administrations, dans leurs démarches du quotidien".

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Titres-restaurant : le gouvernement souhaite prolonger la possibilité d’acheter des produits alimentaires pour 2024

Le gouvernement a fait marche arrière sur les titres-restaurant. Alors que la mesure dérogatoire devait prendre fin au 31 décembre prochain, il a finalement annoncé que l'utilisation des titres-restaurant pour payer toutes ses courses alimentaires serait prolongée en 2024. Le ministre de l’économie a d’ailleurs, indiqué, hier, sur CNews, qu’il souhaitait que cette mesure puisse figurer dans le projet de loi de finances pour 2024 actuellement en discussion au Parlement, si cela est possible.

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Acquisition de congés payés pendant un arrêt maladie : le Conseil constitutionnel va devoir trancher

La Cour de cassation a transmis hier deux questions prioritaires de constitutionnalité au Conseil constitutionnel relatives à deux articles du code du travail qui fixent les modalités de fixation des congés payés, notamment en cas de maladie du salarié. Les Sages vont devoir trancher.

Par une décision du 15 novembre 2023, la Cour de cassation a accepté de transmettre au Conseil constitutionnel deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) sur la question du sort des congés payés en cas de maladie du salarié, et plus précisément sur les articles L.3141-3 et L.3141-5, 5° du c

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Salariée enceinte adhérant au CSP : attention à la motivation de la rupture !

L’adhésion d’une salariée enceinte au contrat de sécurisation professionnelle ne permet pas à l’employeur de contourner la protection "relative" dont elle bénéficie pendant sa grossesse. Par conséquent, l’employeur doit justifier à la fois d’un motif économique et d’une impossibilité de maintenir le contrat de travail pour un motif étranger à la grossesse.

Jusqu’à son départ en congé de maternité, aucun employeur ne peut rompre le contrat de travail d’une salariée lorsqu’elle est en état de grossesse médicalement constaté, sauf s’il justifie d’une faute grave de l’intéressée, non liée à l’état de grossesse, ou de son impossibilité de maintenir ce contrat pour un motif étranger à la grossesse (article L.1225-4 du code du travail). Toute rupture du contrat prononcée en méconnaissance de ces règles est nulle de plein droit et peut justifier l’attribution de dommages-intérêts.

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Peut-on prévoir un contrat de travail sans horaire et demander au salarié de travailler selon les besoins ?

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Un employeur peut-il signer un contrat de travail avec un salarié par lequel celui-ci s'engage à travailler pour lui sans durée de travail, ni horaires préétablis ?

Non, le droit du travail français ne prévoit la possibilité de conclure un contrat de travail qui ne comporterait ni durée de travail, ni horaires, tout en indiquant au salarié qu'il doit rester à la disposition de l'employeur [ce qu'on appelle le contrat zéro heure au Royaume-Uni par exemple].

Quelles sont les exigences en matière de durée du travail ? 

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[Infographies] Les nouvelles informations à transmettre aux salariés depuis le 1er novembre

Nous récapitulons sous la forme de trois infographies les nouvelles obligations pour l'employeur issues du décret du 30 octobre 2023 s'agissant des informations qu'il doit communiquer au salarié depuis le 1er novembre 2023 au moment de l'embauche, lors de déplacements à l'étranger et lorsque des postes en CDI sont à pourvoir au sein de l'entreprise.

Un décret du 30 octobre 2023 est venu préciser les nouveaux éléments d'information que l'employeur doit communiquer au salarié depuis le 1er novembre 2023 ainsi que le délai et les modalités de transmission de ces informations, en application de la loi du 9 mars 2023 qui a transposé la directive européenne du 20 juin 2019.