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Un "congé réflexion carrière", une solution pour maintenir les seniors en emploi ?

"Le gâchis de l’exclusion des seniors sur le marché du travail", tel était le sujet d’une conférence organisée par la Chaire TDTE jeudi. Après avoir analysé les principaux chiffres et explications au déficit d’emploi des 55-64 ans, mais aussi battu en brèche certaines idées reçues en la matière, les intervenants ont présenté leur proposition phare : un congé réflexion carrière obligatoire à partir de 50 ans.

Les chiffres sont désormais bien connus : le taux d’emploi des seniors français de 55 ans à 64 ans s’établit à un peu plus de 56 %, très en deçà de l’Allemagne (72 %) ou de la Suède (77 %). "C’est une perte considérable de richesse qui résulte de cette faiblesse de l’emploi des seniors. Au regard de ce que les seniors français apportent aux entreprises et aux jeunes employés, une telle faiblesse n’en est pas moins une folie française !".

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L'économie sociale et solidaire manque de cols blancs

Selon une étude de l’Apec publiée vendredi, les besoins en compétences restent élevés dans l’économie sociale et solidaire. Les offres d’emploi cadres de ce secteur représentent 4,4 % des offres du marché de l’emploi de cette catégorie (soit 13 480). C’est plus que la distribution généraliste et spécialisée (4,3 %) ou encore le secteur des activités juridiques et comptables (4,1%).​

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Testing anti-discriminations : Marc Ferracci dépose un amendement au projet de loi de finances pour 2024

Le député Renaissance Marc Ferracci est l'auteur d'une proposition de loi visant à étendre massivement les tests individuels et statistiques anti-discriminations.

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Supplément d'intéressement ou de participation : la conclusion d'un accord spécifique est-elle un prérequis ?

Un arrêt rendu le 19 octobre dernier par la Cour de cassation semble subordonner le bénéfice des exonérations de cotisations sociales afférentes aux suppléments d'intéressement et de participation à l'existence d'un accord spécifique régulièrement déposé, que les modalités de répartition de ces suppléments soient différentes ou non de celles prévues dans les accords de base. Mais peut-être faut-il analyser cette décision à l'aune des faits ?
Formalisme requis par la législation et la réglementation pour le supplément de participation ou d'intéressement : bref rappel
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Les mesures du gouvernement pour les quartiers défavorisés

Lors d'un déplacement en banlieue, la Première ministre a annoncé vendredi 27 octobre quelques mesures en faveur des quartiers défavorisés : 

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Clause de non-concurrence : les réponses à toutes vos questions !

La rédaction sociale du groupe Lefebvre Dalloz a organisé le 17 octobre dernier un webinaire sur la clause de non-concurrence. A cette occasion de nombreuses questions ont été posées par les participants auxquelles la rédaction répond.
Abandon de poste

Que devient la clause de non-concurrence en cas d’abandon de poste ?

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Assurance chômage : vers une baisse des cotisations contre une amélioration des droits des demandeurs ?

Réunis au siège de l'Unédic, mercredi 25 octobre à Paris, les négociateurs des organisations patronales et syndicales ont commencé à discuter d'un plan détaillé pour un projet d'accord. Elaboré par le patronat, le document essuie pour l'instant les critiques des organisations syndicales. Elles formulent donc des contre-propositions pour trouver un équilibre dans cette négociation.

Après une première partie de réunion consacrée à un tour de table et à la demande patronale de baisse des cotisations, les partenaires sociaux ont construit leurs discussions sur le plan détaillé d'accord. Un travail loin d'être innocent puisqu'il montre à la fois les revendications des uns et des autres mais aussi les points d'opposition et in fine, les sujets sur lesquels l'accord pourrait s'équilibrer. A noter que le patronat s'exprime d'une seule voix via celle d'Hubert Mongon (Medef), ce qui n'était pas le cas pendant la négociation sur les retraites complémentaires.

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Participation : un CSE pourra-t-il demain contester les prix de transfert ?

Un CSE a posé une question prioritaire de constitutionnalité visant à remettre en cause un article du code du travail empêchant toute remise en cause de montants des bénéfices nets comptables d'une entreprise, quand bien même la faiblesse de ces bénéfices résulte d'un montage et d'échanges entre sociétés d'un même groupe ayant pour but de minorer le droit des salariés à bénéficier d'une participation aux résultats. Le juge constitutionnel devra trancher.

La Cour de cassation a jugé la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) suffisamment étayée et sérieuse pour la transmettre, le 25 octobre, au Conseil constitutionnel. Le juge constitutionnel devra donc se prononcer sur la conformité à la Constitution de l'article L.3326-1 du code du travail.

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Les apprentis n’ont pas trop la bougeotte

Selon une enquête de la Dares publiée hier, quatre apprentis sur dix, titulaires d’un diplôme allant du CAP ou BTS, sont salariés de la même branche professionnelle ou d’une branche proche de celle de leur apprentissage, six mois après leur sortie.

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L’employeur doit il fournir l’ensemble des données personnelles d’un salarié qui ont été collectées, si ce dernier le demande ?

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Le salarié peut-il demander à son employeur l'accès à ses données personnelles ?