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Bruit au travail : un actif sur deux se dit gêné

A l'occasion de la Semaine de la santé auditive au travail qui a eu lieu du 16 au 21 octobre, l'association "Journée nationale de l'audition" publie les résultats de la septième vague de son enquête "Bruit, santé auditive et qualité de vie au travail".

L'enquête menée par l'association "Journée nationale de l'audition" (JNA) a été réalisée en partenariat avec l’Ifop auprès d’un échantillon de 1 103 personnes représentatif de la population française active.

Les franciliens et les ouvriers sont les plus touchés

Parmi les répondants, un actif sur deux se dit gêné par le bruit sur son lieu de travail, chiffre plutôt stable sur les trois dernières années. Cependant, cette proportion est plus élevée dans l’agglomération parisienne (62 %) et pour les ouvriers (64 %).

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L'Opco Atlas enrichit son simulateur pour calculer le coût réel des contrats d'apprentissage

L’Opco des services financiers et du conseil, Atlas, enrichit son simulateur, lancé en 2022 de nouvelles fonctionnalités afin de "lever les possibles freins à l’embauche des alternants".

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Présomption de démission : le ministre du travail estime qu'il est prématuré de se prononcer sur l'issue à donner à la suite des recours devant le Conseil d'Etat

Saisi d'une question écrite sur les recours relatifs à la procédure de présomption de démission, Olivier Dussopt refuse de s'exprimer tant que le Conseil d'Etat n'a pas statué.

Créée par la loi Marché du travail du 21 décembre 2022, la présomption de démission permet de considérer comme démissionnaire le salarié ayant volontairement abandonné son poste et ne l'ayant pas repris après avoir été mis en demeure par l'employeur de le faire. Ce dispositif se veut dissuasif, le salarié perdant ainsi le bénéfice éventuel d'une indemnisation chômage. Il s'agit toutefois d'une présomption simple pouvant être renversée par le salarié.

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CPF : la procédure de vérification des organismes de formation est généralisée

La Caisse des dépôts généralise la procédure de vérification des conditions de référencement des organismes de formation enregistrés sur la plateforme CPF. Cette vérification sera réalisée par voie dématérialisée.

Les prestataires réalisant des actions concourant au développement des compétences doivent adresser à la Caisse des dépôts et consignations une demande de référencement sur la plateforme Mon Compte Formation. Pour être référencés, ils doivent remplir les conditions fixées par l’article L.6323-9-1 du code du travail.

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Projet de loi Plein emploi : compromis entre députés et sénateurs sur un texte commun

Députés et sénateurs sont parvenus, lundi, à un compromis sur une version commune du projet de loi Plein emploi.  L'accord, trouvé en commission mixte paritaire, va désormais être examiné une dernière fois, le 9 novembre, par l'Assemblée nationale et le Sénat pour que le projet de loi soit définitivement adopté.

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Filière automobile : 135 000 personnes formées à la transition énergétique d'ici à 2030

Les ministres de l'économie et de l'industrie ont présenté hier un bilan du plan d'action du gouvernement (France 2030) à la filière automobile.

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Rémunération variable : les objectifs rédigés en anglais ne sont pas opposables

Le salarié peut obtenir un rappel de rémunération variable si les documents fixant les objectifs ne sont pas rédigés en français, sauf s'il est démontré qu'ils ont été reçus de l'étranger ou destinés à des étrangers.

Doivent être rédigés en français les documents comportant des obligations pour le salarié et les dispositions dont la connaissance est nécessaire pour l'exécution de son travail. Toutefois, cette règle peut être écartée dans le cas de documents reçus de l'étranger ou destinés à des étrangers.

Ce principe est issu de l’article L.1321-6 du code du travail.

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Le projet de loi de finances pour 2024 prolonge certaines mesures en raison de l'inflation

Le texte de la première partie du projet de loi de finances pour 2024 est considéré comme adoptée par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution le 20 octobre 2023. Détail des mesures qui intéressent les services RH dont certaines sont prolongées en raison du contexte inflationniste.

Poursuite de la défiscalisation et de la désocialisation des pourboires en 2024

Chronique

Le métier d’influenceur à l’épreuve du droit du travail

La loi du 9 juin 2023 est venue légiférer sur la profession d’influenceur afin de lutter contre les dérives commerciales et publicitaires de ce métier encore peu encadré. Mais qu’en est-il du statut juridique des influenceurs et de l’application du droit du travail les concernant ? Point sur la situation actuelle avec Diane Buisson, avocate associée au sein du cabinet Redlink.
Le statut d’influenceur : une loi venant plutôt protéger le consommateur qu’encadrer le statut juridique de l’influenceur

Les influenceurs sont partout et sont devenus un outils marketing et publicitaire très important pour les marques et les annonceurs. Ce métier qui n’est soumis à aucune règlementation semble attractif dès lors qu’il donne l’illusion d’une rémunération facile par le biais des réseaux sociaux et qu’il n’est soumis à aucune condition de diplôme. On dénombre ainsi aujourd’hui en France environ 150 000 influenceurs.

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PSE motivé par l'intelligence artificielle : l'entreprise reporte son plan social

L'annonce avait défrayé la chronique : début septembre, l'entreprise Onclusive, spécialisée dans la veille (réalisation de revue de presse), avait annoncé son intention de supprimer, entre janvier et juin 2024, 217 de ses 383 emplois basés à Courbevoie, près de Paris ; le travail des salariés devant être remplacé par l'automatisation des tâches avec l'intelligence artificielle. Jeudi 19 octobre, la direction a toutefois annoncé le report de son plan social, indique le quotidien Le Parisien. La procédure d'information-consultation du CSE sur ce PSE est donc interrompue.