Un décret du 27 décembre 2023 relève à 8,30 euros le taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle versée à l'employeur à compter du 1er janvier 2024 et à 9,22 euros le taux horaire minimum de l'allocation versée aux employeurs qui bénéficient de l'activité partielle de longue durée (APLD) au titre des heures chômées à compter du 1er janvier 2024.
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Condamnation de La Poste pour violation de son devoir de vigilance : quelle grille de lecture pour le juge ?
Première décision rendue le 5 décembre dernier en matière d’obligation de vigilance sur le fondement des articles L.225-102-4 et L.225-102-5 du code de commerce, ce jugement était très attendu.
Tout d’abord parce qu’il s’agit de la Poste pour ses activités en tant qu’opérateur de services postaux notamment et recourant de manière récurrente à des sous-traitants.
Territoires zéro chômeur de longue durée : en 2024, le montant de la participation de l'État est maintenu à 95 % du Smic horaire brut
Pour résorber le chômage, l'expérimentation dite "territoires zéro chômeur de longue durée" (TZCLD) a été mise en place en 2016. Ce dispositif prend la forme d’une aide versée à certaines entreprises du secteur de l’économie sociale et solidaire pour l’embauche de chômeurs de longue durée en CDI, à condition que ces entreprises soient à jour du paiement des cotisations et contributions sociales dues pour leurs salariés.
Ce n'est pas parce que l'employeur a envisagé un licenciement que la rupture conventionnelle est nulle
Dans cette affaire jugée le 15 novembre 2023, un employeur et un salarié ont signé une convention de rupture le 22 décembre 2017 mettant fin au contrat de travail le 31 janvier 2018. Par la suite, le salarié demande l'annulation de la rupture conventionnelle. Au soutien de sa demande, le salarié invoque le fait que son employeur avait envisagé son licenciement pour faute lourde pour défaut de port du harnais de sécurité et du casque.
Le contrat de sécurisation professionnelle prolongé jusqu'au 31 décembre 2024
Deux avenants de prorogation du contrat de sécurisation professionnelle (CSP) du 15 novembre 2023 ont été signés par les partenaires sociaux pour prolonger la durée des conventions correspondantes jusqu’au 31 décembre 2024, en métropole et à Mayotte (en pièces jointes).
Ces avenants doivent désormais faire l’objet d’un agrément par la Première ministre qui est en cours de procédure.
Loi immigration : le Parlement adopte un texte final proche de la version du Sénat
Après que la majorité et les Républicains sont parvenus, à l’issue d’intenses tractations, à s’accorder autour d’un texte commun en commission mixte paritaire (CMP) dans l’après-midi du 19 décembre 2023, le Sénat puis l’Assemblée nationale ont, dans la foulée, définitivement adopté un projet de loi "pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration" largement durci au regard de sa version initiale.
Pacte de vie au travail : les partenaires sociaux ont fixé le calendrier des séances de négociation
La première séance de négociation sur le pacte de vie au travail s'est tenue vendredi matin au siège du Medef. Les partenaires sociaux doivent discuter de la manière d'améliorer l'emploi des seniors, des modalités d'un compte épargne temps universel (Cetu) et de la progression des carrières et les reconversions professionnelle, comme cela leur est demandé dans le document d'orientation qui leur a été transmis le 21 novembre dernier.
Le gouvernement prolonge les règles actuelles d'assurance chômage pendant un délai maximum de six mois
Comme annoncé par le ministère du travail, un décret du 21 décembre 2023 proroge temporairement les règles du régime d'assurance chômage en attendant l'entrée en vigueur de nouvelles règles.
Le juge civil peut désormais tenir compte d'éléments de preuve obtenus de manière déloyale
L'Assemblée plénière a rendu vendredi après-midi ses deux décisions sur la recevabilité - ou non - de preuves obtenues de manière "déloyale". A cette occasion, la Cour de cassation opère un revirement de jurisprudence.
► Pour un rappel des enjeux liés à cette décision, lire la chronique publiée dans notre édition du 21 décembre 2023.
Le barème de saisies sur salaire est modifié au 1er janvier 2024
Certaines fractions de la rémunération du salarié ne sont pas saisissables par l'employeur dans le cadre d'une saisie sur salaire. Un décret du 20 décembre 2023 modifie à compter du 1er janvier 2024 le barème des saisies et cessions sur salaire.
Le tableau ci-dessous récapitule les tranches applicables à compter du 1er janvier 2024.