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[3/8] Loi partage de la valeur : les mesures relatives à la participation

Suite de notre série d'articles analysant la loi sur le partage de la valeur. Aujourd'hui, nous traitons les différentes mesures relatives à la participation comme la possibilité offerte aux entreprises de moins de 50 salariés de déroger à la formule de calcul de la réserve spéciale de participation dans un sens moins favorable aux salariés ou bien encore la possibilité d'accorder des avances sur participation.

La loi sur le partage de la valeur du 29 novembre 2023 permet à certaines entreprises de déroger à la formule de calcul de la réserve spéciale de participation (RSP).

Entreprise de moins de 50 salariés : prévoir une formule de calcul de RSP moins favorable que celle prévue par la loi devient possible

Le calcul de la réserve spéciale de participation a été jugé par le législateur trop complexe et inadapté aux entreprises de petite taille, d'où l'idée de l'assouplir afin que cet élément ne soit pas dissuasif pour les petites entreprises.

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[1/8] Loi partage de la valeur : les mesures relatives à la prime de partage de la valeur

La loi sur le partage de la valeur du 29 novembre 2023 a été publiée au Journal officiel hier. Nous entamons une série de huit articles sur son contenu. Premier volet : la prime partage de la valeur. Pour promouvoir cette "PPV", le législateur autorise son attribution deux fois par année civile et son affectation à un plan d'épargne salariale ou d'épargne retraite. Il prolonge également le régime fiscal temporaire qui lui est applicable mais uniquement dans les entreprises de moins de 50 salariés.

Pour répondre à la contestation de la rue démarrée fin 2018 contre la baisse du pouvoir d'achat (mouvement dit des "gilets jaunes"), la loi du 24 décembre 2018 portant mesures d'urgence économiques et sociales (loi MUES) avait permis aux entreprises, sous certaines conditions, de verser exceptionnellement (avant le 1er avril 2019) une prime à leurs salariés (ou à certains d'entre eux) non imposable et exclue de l'assiette des cotisations et contributions sociales dans certaines limites (prime exception

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Délit d'entrave : l'existence d'IRP au siège social à l'étranger n'exonère pas l'employeur de mettre en place un CSE en France

Les salariés d'une société ayant son siège dans un autre Etat membre de l'Union européenne, et qui sont employés en permanence en France au sein d'un établissement, disposent du droit d'être représentés en France. Il y a délit d'entrave tant par l'absence de mise en place de ces institutions représentatives du personnel que par les agissements de la société pour empêcher les salariés employés en France à disposer de leurs représentants sur le territoire français.

La mise en place d'institutions représentatives du personnel (IRP) dans les établissements situés en France est d'ordre public, et ce même si le siège social de la société est situé dans un autre Etat de l'Union européenne. A défaut, le délit d'entrave et encouru.

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Arrêts maladie et congés : Elisabeth Borne veut modifier la loi en 2024

Devant le salon Impact PME à Paris, la Première ministre a défendu hier "la politique de l'offre" du gouvernement. "Nous voulons continuer à libérer votre activité et à libérer le marché du travail (..) J'ai entendu votre demande de mettre en place un "test PME" pour évaluer en amont l'impact des normes sur les PME. C'est une mesure de bon sens.

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Le taux de cotisation AGS sera porté à 0,20 % au 1er janvier 2024

Lors de sa réunion du 27 novembre, le conseil d’administration de l’AGS a unanimement décidé, de porter le taux de cotisation AGS de 0,15 % à 0,20 %, à compter du 1er janvier 2024.

► Une réévaluation du taux sera envisagée en juin 2024, en fonction de l’évolution de la santé de l’économie française et du nombre de défaillances d’entreprise.

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Reclassifications dans la métallurgie : la CFDT assigne Renault

Alors qu'on approche de l'application, au 1er janvier 2024, des reclassifications liées à la nouvelle convention collective de la métallurgie, ce chantier n'est décidément pas une simple formalité dans toutes les entreprises. Les tensions entre certains employeurs, d'un côté, et de l'autre, les CSE et les organisations syndicales restent parfois vives.

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Agirc-Arrco : le groupe de travail sur les petites retraites commence ses travaux

Mardi 28 novembre, les négociateurs de l'accord sur les retraites complémentaires Agirc-Arrco se sont retrouvés en groupe de travail afin d'étudier une contribution au régime général. Le gouvernement souhaite en effet que les cotisations des salariés du privé viennent en partie financer sa réforme du minimum contributif à 1 200 euros.

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Les précisions de la Cnav sur la retraite des bénéficiaires d’une pension d’invalidité

Cela avait été annoncé à l’occasion d’une circulaire de la semaine dernière : les modalités du passage à la retraite des assurés bénéficiaires d’une pension d’invalidité applicables depuis le 1er septembre suite à la réforme des retraites seraient précisées dans un texte à part. La circulaire en question est parue mardi.

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Déclarations des salariés sur le C2P : la date limite approche !

Dans une information publiée le 27 novembre, l'Assurance maladie rappelle que les employeurs doivent déclarer les salariés exposés aux risques professionnels pris en compte par le Compte professionnel de prévention (C2P) au plus tard lors de leur DSN de janvier 2024, émise au titre de la paie de décembre.

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Minima conventionnels et Smic : 39 branches professionnelles ne sont toujours pas en conformité

Tandis que l'inflation demeure, le ministère du travail continue ses actions à destination des branches professionnelles qui ont encore un ou plusieurs minima conventionnels sous le seuil du Smic. Le ministère du travail, qui a déjà engagé la fusion administrative de la branche des casinos, fait toujours planer le risque de minoration des exonérations de cotisations sociales.

Le 16 octobre dernier, lors de la conférence sociale, plusieurs mesures avaient été annoncées afin de contraindre les branches professionnelles dont un ou plusieurs mimina conventionnels sont inférieurs au Smic de réviser leurs grilles de salaire. Le ministère du travail en dénombrait alors 60, dont une dizaine dont les grilles de salaire sont "structurellement" en non-conformité.