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Rentrée 2023 : vers un retour plus massif au bureau que les années précédentes ?

Selon une étude du cabinet BCG, publiée le 29 août, la flexibilité est un critère primordial pour les futurs collaborateurs : neuf répondants sur 10 considèrent les options de travail flexibles comme importantes lorsqu'ils recherchent un emploi. Par ailleurs, l’étude démontre que les décisions imposées par la hiérarchie suscitent davantage l’insatisfaction. Or, près des deux tiers (62 %) des répondants déclarent ne pas avoir leur mot à dire sur leur organisation du travail.

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L’Anact lance un appel à projets axé sur les pratiques de management des entreprises des territoires insulaires

Le Fonds pour l'amélioration des conditions de travail (Fact), piloté par l’Anact, lance un appel à projets auprès des TPE-PME, des territoires et des branches professionnelles pour repenser l’organisation du travail et les pratiques de management dans les entreprises des territoires insulaires (Corse, Réunion, Guadeloupe, Martinique), en prenant en compte la diversité culturelle des populations. Il est doté d’une enveloppe globale de 500 000 euros.

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L’absentéisme, un "phénomène en hausse" et pourtant évitable

C’est confirmé par la Fondation Jean Jaurès, l’absentéisme au travail ne cesse d’augmenter depuis la crise du Covid. Mais comment en appréhender les raisons et les enjeux ? Loin d’être juste une question de désengagement des salariés, c’est surtout une prévention sur le temps long qui semble nécessaire…

Certes, la forte progression de l’absentéisme au travail en 2020 et son maintien à un niveau élevé en 2021 pouvaient en grande partie être expliqués par la situation exceptionnelle de crise sanitaire. Sauf que fin 2021 (et a fortiori en 2022), l’épidémie était largement endiguée. Or les absences continuent à être de plus en plus nombreuses : 43 % des sondés ont été absents au moins un jour en 2022, contre 32 % en 2021.

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"Il est essentiel d’adapter les organisations du travail aux attentes des salariés"

Jérôme Friteau, Directeur des relations humaines et de la transformation de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), fait un point d’étape sur la semaine de quatre jours, expérimentée depuis mars dernier. L’expérience devrait être prolongée de trois mois avant de transformer l’essai. Interview.

Vous avez conclu, en novembre 2022, un accord d’expérimentation sur la semaine de quatre jours. D’ores et déjà, quel bilan dressez-vous ? Sera-t-il pérennisé ?

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Les services de prévention et de santé au travail interentreprises peuvent être certifiés pour deux, trois ou cinq ans

La loi santé au travail du 2 août 2021 impose aux services de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI) d'obtenir une certification, réalisée par un organisme indépendant. L'entrée en vigueur du dispositif était subordonnée à la parution d'un arrêté définissant un cahier des charges "technique" de la certification, publié le 1er septembre 2023.
Trois niveaux de certification

L’objet de la certification est de s’assurer de l’effectivité et de l’homogénéité des services rendus par les SPSTI. Pour cela, trois niveaux de certification sont définis, respectivement pour une durée de deux, trois et cinq ans, seul le dernier niveau étant renouvelable (arrêté art. 1). 
Les SPSTI en activité depuis au moins six mois avant le 23 juillet 2022 peuvent solliciter un niveau un, deux ou trois. Les SPSTI créés ultérieurement doivent solliciter un niveau deux (arrêté art. 6).

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Olivier Dussopt confirme la tenue d’une conférence sociale mais limitée aux bas salaires

Interrogé sur France 2 vendredi 1er septembre, Olivier Dussopt a confirmé que la conférence sociale annoncée par Emmanuel Macron, jeudi, se limiterait aux sujets des bas salaires et des branches qui conservent des minimas conventionnels inférieurs au Smic.

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Les contributions conventionnelles des branches à la rescousse du financement de l’apprentissage ?

Selon un rapport des Inspections générales des finances (IGF) et affaires sociales (Igas), publié vendredi, la prise en charge des contrats d'apprentissage pourrait s'élever à 10,3 milliards d'euros en 2023. Or, cette dépense n'est couverte qu'à hauteur de 3,6 milliards par la contribution unique à la formation professionnelle (Cufpa, taxe payée par les entreprises).

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Profession RH : les écarts salariaux entre les hommes et les femmes persistent en 2023

Selon le Guide des salaires 2023-2024, les rémunérations des femmes de la fonction RH restent à la traîne d’environ 30 % par rapport à celles de leurs collègues masculins. Une tendance stable par rapport à l'an passé qui s’explique essentiellement par un salaire variable très en retrait.

Pas d’embellie pour l’égalité salariale dans la fonction RH : les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes restent à 30 % en 2023, comme l’an passé, selon le Guide des salaires 2023-2024 (*) - édité par les Editions Législatives du groupe Lefebvre Dalloz - qui présente, à partir des données de 58 000 salariés (collectées entre janvier et mars 2023), les rémunérations effectivement pratiquées pour 121 fonctions.

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Safran s’engage pour faciliter la poursuite d’activité de ses salariés "expérimentés"

Dans la lignée de son précédent accord en la matière conclu le 10 décembre 2021, le groupe Safran prend de nouvelles mesures pour accompagner la fin de carrière de ses salariés âgés : aménagement du temps de travail, temps partiel aidé, aide au rachat de trimestres de retraite...

Au cours des trois dernières années, 8,7 % des personnes recrutées chez Safran en France étaient des salariés expérimentés, c’est-à-dire âgés de 50 ans et plus. Ces salariés représentaient environ 30 % des effectifs en 2022, proportion qu’un accord du 6 avril (1) s’engage a minima à maintenir chaque année. Encore plus notable, les parties signataires (la direction générale, la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et FO) se fixent comme objectif de recruter au minimum 10 % de salariés expérimentés en CDI parmi le nombre total des recrutements pendant la durée de l’accord.

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Minima salariaux : 80 branches affichent un coefficient inférieur au Smic

Selon les derniers chiffres du ministère du Travail, au 25 août 2023, 80 branches (47 %) affichent une grille comportant au moins un coefficient inférieur au Smic. Deux branches (dont les casinos) sont en situation de non-conformité depuis 2021 et 13 branches depuis plus d'un an. Par ailleurs, 91 branches (53 %) ont conclu un accord ou émis une recommandation prévoyant un premier coefficient supérieur au Smic.