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La désignation du conducteur d'un véhicule de société flashé doit être probante

Lorsque la personne désignée comme étant l'auteur de l'excès de vitesse commis avec un véhicule d’une société conteste avoir été le conducteur au moment des faits, le représentant légal de la société doit étayer par des éléments probants la désignation qu'il a ainsi faite.

A défaut, l’infraction pour non-désignation du conducteur prévue à l’article L. 121-6 du code de la route est constituée.

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Réforme de la représentativité patronale : il est urgent d'attendre

La "mission flash" menée par Hadrien Clouet (député France Insoumise/Nupes de Haute-Garonne) et Didier le Gac (député Renaissance du Finistère) a rendu ses conclusions mercredi 19 juillet devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. Selon les parlementaires, les syndicats patronaux souffrent comme leurs homologues salariés d'un faible taux de couverture.

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"Les entreprises doivent se saisir de la possibilité de négocier sur la périodicité des entretiens professionnels"

De nombreuses décisions ont été publiées récemment sur l'entretien professionnel, dont une de la Cour de cassation. Yoann Gontier, avocat associé au sein d'Epona Conseil, analyse ces arrêts et délivre ses recommandations aux services RH.

L'entretien professionnel commence à susciter un contentieux important devant les cours d'appel (et la Cour de cassation vient de rendre sa première décision). Comment l'analysez-vous ? 

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A l'employeur de démontrer qu'il ne licencie pas un salarié parce que ce dernier a demandé des élections

Lorsque les faits invoqués dans la lettre de licenciement ne caractérisent pas une cause réelle et sérieuse de licenciement, il appartient à l'employeur de démontrer que la rupture du contrat de travail ne constitue pas une mesure de rétorsion à la demande antérieure du salarié d'organiser des élections professionnelles au sein de l'entreprise.

Le salarié qui demande l'organisation des élections professionnelles est protégé, mais seulement lorsqu'il agit sur mandat d'un syndicat (article L.2411-14 du code du travail), ou si sa demande est reprise par un syndicat qui demande à son tour à l'employeur d'organiser des élections (arrêt du 10 janv.

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Le travail hybride fait consensus entre les dirigeants et les salariés

Dans une étude publiée le 12 juillet, l'Insee analyse "les liens entre le télétravail et la productivité pendant et après la pandémie de Covid-19" (en pièce jointe). Parmi les points intéressants soulevés dans cette étude, les attentes des salariés et des dirigeants en matière de télétravail. Sans surprise, les salariés souhaitent davantage de télétravail que les dirigeants (cf graphique ci-dessous) mais "les uns et les autres s'accordent à dire qu'un mode de travail hybride (deux à trois jours de télétravail par semaine) est la solution préférée".

Paroles de

Orpea : "Le plus difficile, c'est le changement de culture"

Avec l'arrivée d'investisseurs comme la Caisse des dépôts, le groupe d'Ehpad Orpea, en grande difficulté depuis 18 mois, veut se relever. L'une des armes pour rebondir est une politique sociale bientraitante et responsabilisante pour les collaborateurs. Son architecte, la DRH Fanny Barbier, raconte ses objectifs et son cheminement.

Vous avez pris le poste de directrice des ressources humaines en septembre 2022, à une époque où Orpea traversait une tempête incroyable. Pourquoi un tel choix ?

Avant d’arriver à ce poste, j’ai notamment travaillé pendant 18 ans pour le groupe Suez, pour des postes de DRH France et DRH en charge des talents pour le groupe. En avril-mai 2022, trois mois après le début de la crise, on m’appelle et on me propose ce poste chez Orpea. J’ai eu un temps de réflexion…

Et vous décidez d'accepter…

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La Cour de cassation explique sa politique en matière de prescription en droit du travail

La Cour de cassation vient de publier son Recueil annuel des études 2023. Parmi ces études, l'une porte sur la prescription en droit du travail. La Cour de cassation revient sur les dernières réformes, notamment celle issu de la loi du 17 juin 2008, mais également sur les dispositions spécifiques, "empilant les prescriptions annale, biennale, triennale et quinquennale".

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Application du prélèvement à la source sur l'intéressement et la participation non bloqués versés par un prestataire : tolérance prolongée en 2024

Les sommes issues de l'épargne salariale (participation, intéressement, abondement et supplément) placées sur un plan d'épargne (PEE, PER, Perco) ne sont pas imposables et, de ce fait, elles ne sont pas soumises au prélèvement à la source (PAS).

En revanche, les sommes non bloquées versées immédiatement au titre de l'intéressement ou de la participation aux salariés concernés (sur leur demande expresse) sont dans le champ du prélèvement à la source, peu importe que les revenus soient versés par l'employeur ou par un établissement financier par délégation de l'employeur.

A la une

Inaptitude : quel sont les critères du périmètre du reclassement à retenir ?

Les entreprises faisant partie du périmètre consolidé d'un groupe, par mise en équivalence, et sur lesquelles l'entreprise dominante exerce une influence notable ne constituent pas pour autant un groupe au titre de l'obligation de reclassement d'un salarié déclaré inapte.

Lorsqu'un salarié est déclaré inapte par le médecin du travail, l'employeur doit rechercher un autre emploi au sein de l'entreprise ou des entreprises du groupe auquel elle appartient le cas échéant, situées sur le territoire national et dont l'organisation, les activités ou le lieu d'exploitation assurent la permutation de tout ou partie du personnel (article L.1226-2 du code du travail : en cas d'inaptitude non professionnelle et article L.1226-10 du code du travail : en cas d'inaptitude professionnelle).

Chronique

Le cumul emploi-retraite : une nouvelle solution pour compléter ses droits

Le cabinet d'avocats Fromont Briens et France retraite proposent un décryptage pratique de la réforme des retraites en plusieurs volets. Dans ce troisième volet, Catherine Millet-Ursin, avocate associée au sein de Fromont Briens et Françoise Kleinbauer, présidente directrice générale de France retraite, présentent les évolutions relatives au cumul emploi-retraite.

Souvent utilisé par les dirigeants souhaitant transmettre leur entreprise ou par les salariés voulant conserver une activité professionnelle durant les premières années de leur retraite, le dispositif du cumul emploi retraite a su séduire 500 000 assurés à ce jour. Avec la réforme des retraites et les modifications apportées, il pourrait en convaincre d’autres d’y recourir.