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Présidence du Medef : le Grand oral des deux candidats en lice

Les deux prétendants à la succession de Geoffroy Roux de Bézieux, au poste de numéro un de l’organisation patronale, ont été auditionnés, hier, par les adhérents du Medef. Coût du travail, paritarisme, emploi des seniors, formation… Revue de détail des principales propositions.

Le nom du nouveau président du Medef sera connu le 6 juillet. Il ne reste plus en lice que deux candidats pour succéder à Geoffroy Roux de Bézieux, aux commandes depuis 2018 : Dominique Carlac'h, présidente de l'entreprise de conseil en innovation D & Consultants, et Patrick Martin, président-délégué du groupe familial Martin Belaysoud Expansion. Difficile, pour l’heure, de savoir qui sortira vainqueur des urnes. Hier, ils ont été auditionnés par les adhérents de l’organisation patronale. Quelles sont leurs points communs et leurs divergences sur le programme social ?

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Emploi des seniors : les entreprises font-elles fausse route?

Selon une enquête réalisée par le cabinet Oasys & Cie auprès de 200 directeurs généraux et directeurs des ressources humaines, publiée le 23 mai, plus de sept entreprises sur 10 affirment n’avoir pas mis en place de politique senior. Et peu d’entre elles souhaitent franchir le pas.

Voilà une enquête qui tombe à point nommé. Alors que les premiers décrets d’application de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale du 14 avril 2023 devraient être publiés, dans la première quinzaine de juin, le cabinet de conseil Oasys & Cie s’est penché sur la question des seniors en entreprise. Quel regard portent-t-elles sur cette tranche d’âge ? Comment faire progresser leur taux d’emploi ? Quelles actions mener ?

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Devant le Conseil d'État, le coemploi éclipsé au profit d'une recherche du véritable employeur

En cas de licenciement d'un salarié protégé pour cessation d'activité d'une entreprise appartenant à un groupe, l'inspecteur du travail ne doit pas contrôler l'existence d'un coemploi mais rechercher le véritable employeur de l'intéressé, juge le Conseil d'État.

Lorsqu’il est saisi d’une demande d’autorisation de licenciement d’un salarié protégé pour motif économique par une entreprise appartenant à un groupe, l’inspecteur du travail doit-il rejeter la demande s’il constate une situation de "coemploi" avec une autre société que la société employeur ? La question n’avait jamais été tranchée par le Conseil d’État. C’est chose faite avec l’arrêt rendu le 28 avril 2023, qui sera publié au recueil Lebon.

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Top départ pour la VAE inversée

Un décret du 26 mai 2023 donne le coup d’envoi à la mise en place de la validation des acquis de l’expérience inversée. Conformément à l’article 11 de la loi Marché du travail, il s’agit de développer une nouvelle forme de VAE via les actions de formations en situation de travail.

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Les accidents du travail ou de trajet peuvent être déclarés en ligne

Nouveauté : les accidents du travail ou de trajet de des salariés peuvent, depuis le 25 mai, être directement déclarés en ligne, sur le portail net-entreprises.fr, via le compte entreprise. "Le service a été repensé afin de simplifier la saisie et vous permet de fournir immédiatement la feuille de soins à votre salarié", indique l’assurance maladie.

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Une nouvelle proposition de loi vise à créer un congé menstruel de 13 jours par an

Trois députés écologistes, Sébastien Peytavie, Sandrine Rousseau et Marie-Charlotte Garin, ont déposé, vendredi, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel. Le texte prévoit notamment 13 jours d'arrêt par an, posés consécutivement ou séparément, sur une durée d’un an et sans limite mensuelle. Il serait entièrement pris en charge par la Sécurité Sociale et activables sous réserve de certificat médical pour "menstruations incapacitantes".

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Les jeunes en quête d’un emploi porteur de sens, quitte à faire des sacrifices en termes de salaire

71 % des étudiants et 61 % des anciens élèves déclarent qu’ils seraient prêts à accepter un emploi plus précaire mais porteur de sens. Surtout, la moitié sont même disposés à supporter une baisse de salaire de 5 % à 20 % pour obtenir un job en lien avec leurs valeurs. C’est que révèle la cinquième édition du baromètre "Talents, ce qu’ils attendent de leur emploi", publié le 23 mai et réalisé par Ipsos, le BCG et la Conférence des grandes écoles (CGE) auprès de quelque mille étudiants et autant d’anciens élèves.

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IA : comment ChatGPT révolutionne les pratiques des professionnels RH

Les professionnels RH commencent à s’approprier le logiciel d’intelligence artificielle ChatGPT pour les aider à réaliser certaines tâches, notamment dans le recrutement. Si l’outil suscite de l’enthousiasme, les DRH technophiles restent toutefois vigilants sur son utilisation. Témoignages.

Peu à peu, les logiciels d’intelligence artificielle s’immiscent dans le monde du travail et la fonction RH n’est pas épargnée. Des professionnels RH, plutôt technophiles, utilisent ChatGPT au quotidien. Guillaume Oulié, DRH d’Owens Corning, une entreprise américaine spécialisée dans la fibre de verre (20 000 salariés dont 800 en France) est plutôt enthousiaste : "ChatGPT est plus qu’un assistant, c’est un majordome, un partenaires inestimable, confie-t-il. Depuis décembre, il me fait gagner un temps incroyable".

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Télétravail et titres-restaurant : DRH, sécurisez vos pratiques via un accord collectif !

Dans un arrêt du 11 mai 2023, la Cour d’appel de Versailles indique que le CSE ou les organisations syndicales ne peuvent pas contester l’absence d’octroi de titres-restaurant aux salariés en télétravail. Décryptage avec Henri Guyot, avocat associé au sein de brl avocats.

Sans trancher la question de fond sur l’application du principe d’égalité de traitement entre télétravailleurs et salariés sur site au sujet de l’attribution des titres-restaurant, la Cour d’appel de Versailles, apporte, dans un arrêt du 11 mai 2023, un éclairage juridique important concernant la contestation d’un accord d’entreprise par un tiers.

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La rupture conventionnelle avec un salarié protégé harcelé ou discriminé peut-elle être autorisée ?

Pour le Conseil d'État, des faits de harcèlement moral ou de discrimination ne font pas obstacle, par eux-mêmes, à la rupture conventionnelle conclue avec un salarié protégé. L'inspecteur du travail ne doit refuser d'autoriser la rupture que si ces faits ont vicié le consentement du salarié.

La rupture conventionnelle conclue avec un salarié protégé n’est pas homologuée par le Dreets, mais autorisée par l’inspecteur du travail en raison de la protection exorbitante du droit commun dont bénéficie l’intéressé (C. trav., art. L 1237-15).