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Des CDI d'employabilité peuvent de nouveau être signés depuis le 15 novembre

La loi du 15 novembre 2024 qui reprend l'expérimentation du CDI aux fins d'employabilité a été publiée ce week-end au Journal officiel. Les entreprises de travail à temps partagé peuvent de nouveau - et ce pour une durée de quatre ans - conclure un tel contrat si elles en remplissent les conditions. Nous récapitulons son régime juridique et les modifications apportées par la nouvelle loi.

Adoptée le 6 novembre au Sénat dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale, la loi du 15 novembre 2024 visant à poursuivre l'expérimentation relative au travail à temps partagé aux fins d'employabilité (CDIE) a été publiée au Journal officiel du 16 novembre 2024.

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Les mesures santé-sécurité du PSE ne font pas l’objet d’un avis spécifique du CSE

L’employeur qui engage une procédure de licenciement économique avec plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) n’est pas tenu d’organiser un vote spécifique du comité social et économique sur les mesures de lutte contre les risques psychosociaux qu’il envisage.

L’affaire jugée ici par le Conseil d’État a connu un certain retentissement médiatique : elle concerne en effet le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de l’entreprise Aciam, exploitant l’enseigne Camaïeu, liquidée en 2022. Plus de 2 000 salariés ont perdu leur emploi à la suite de cette liquidation.

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U2P : "Les partenaires sociaux ont fait preuve de responsabilité"

L’U2P, qui ne s’est pas exprimée devant la presse, à l’issue des négociations, jeudi dernier, a fait savoir que Christophe Sans et Jean-Christophe Repon, respectivement chef de file de la négociation sur l’assurance chômage et sur l’emploi des seniors, donneront un avis favorable sur les projets d’accord qui seront examinés par les membres du Conseil exécutif, le 21 novembre.

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Le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux

La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a salué, vendredi, la réussite de la négociation des partenaires sociaux. "Ce premier succès démontre qu’une nouvelle méthode, fondée sur la confiance en les partenaires sociaux et sur un dialogue social renouvelé (...) permet des avancées importantes".

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Un projet d'accord supprime la limitation à trois mandats des élus de CSE

En marge de la négociation relative à l'emploi des seniors et à l'assurance chômage, les partenaires sociaux ont conclu un projet d'accord supprimant la limitation à trois mandats des élus de CSE. Une mesure emblématique des ordonnances Macron.

C’est l’accord surprise de ces négociations. Particulièrement poussé par Force Ouvrière au fil des semaines mais aussi revendiqué par toutes les organisations syndicales, la suppression de la limitation à trois mandats successifs d’élu de CSE a été actée dans un accord national interprofessionnel (ANI) désormais soumis à signature des instances. Le premier alinéa de l’article 2 indique : "Les organisations syndicales demandent la suppression dans le code du travail de la limite du nombre de mandats successifs des membres de la délégation du personnel du comité social et économique".

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Assurance chômage : ce que contient le projet d'accord

Jeudi 14 novembre, les organisations patronales et syndicales se sont accordées sur un projet d'avenant relatif à l'assurance chômage. Conclu pour une durée de quatre ans, il vient modifier le protocole d'accord du 10 novembre 2023 qui n'avait pas reçu d'unanimité syndicale (signé par la CFDT, FO et la CFTC) et n'avait pas été agréé par le gouvernement Attal.

Les partenaires sociaux reprennent la main. Après le "lettre de cadrage" de la nouvelle ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, les négociateurs patronaux et syndicaux se sont entendus pour trouver les économies demandées à hauteur de 400 millions d'euros d'économies par an. Le texte reporte de deux ans les bornes d'âge des filières seniors et revoit les dispositions relatives aux allocations des travailleurs frontaliers en attendant que le gouvernement renégocie les accords européens et bilatéraux avec les pays limitrophes.

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Les partenaires sociaux parviennent à un compromis sur l'emploi des seniors

Les partenaires sociaux ont trouvé un terrain d’entente, jeudi soir, sur l’emploi des seniors. L’accord national interprofessionnel "en faveur de l’emploi des salariés expérimentés" est ouvert à signature. Plusieurs organisations syndicales, à l’instar de la CFDT, de la CFTC et de la CFE-CGC, ont d’ores et déjà donné un avis favorable mais la CPME a signifié son opposition.

Cette deuxième fois fut la bonne. Après l’échec de la négociation sur le Pacte de la vie au travail, en avril dernier, les partenaires sociaux sont parvenus, jeudi peu avant 23 heures, à trouver un compromis sur l’emploi des seniors, à l’issue de pourparlers express qui avaient commencé en octobre. Le projet d’accord, intitulé "Accord national interprofessionnel en faveur de l’emploi des salariés expérimentés" doit désormais être avalisé par les instances dirigeantes des différentes organisations qui se prononceront d’ici à quelques jours.

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Agirc-Arrco : les trois avenants du 20 juin 2024 à l'ANI de 2017 sont étendus

Les trois avenants n° 20, 21 et 22 du 20 juin 2024 à l'accord national interprofessionnel sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco ont été étendus et élargis par des arrêtés publiés hier au Journal officiel.

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La commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale vote pour la pérennisation de l'utilisation des titres restaurant pour acheter des produits alimentaires

La commission des affaires économiques a adopté le 13 novembre la proposition de loi visant à prolonger la dérogation permettant aux salariés d'utiliser leurs titres restaurant pour l'achat de produits alimentaires.

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Les familles monoparentales sont aussi l’affaire des DRH

Parmi les dossiers prioritaires des DRH que l'ANDRH a présenté hier (lire notre article dans l'édition du jour), l’inclusion des personnes en situation de handicap arrive en bonne place. 42 % des DRH sondés ont mis en place des actions pour l’inclusion de ces publics. Et 29 % indiquent que c’est un "sujet en réflexion".

Autre chantier : la prise en compte de la parentalité. 40 % ont déployé des actions en faveur des pères ou mères solo, qu’il s’agisse d’accorder des horaires plus flexibles, des jours de télétravail supplémentaires ou encore de congés supplémentaires.