Selon une étude dévoilée, hier par Seiza, une plateforme de recrutement, 82 % des candidats placent la rapidité dans leur top trois des critères pour accepter une offre d’emploi. Un chiffre qui monte jusqu’à 88 % pour la tranche d’âge 25-30 ans. Alors que la durée moyenne du recrutement des métiers de terrain en France est de 28 jours, les candidats n’attendent plus et la rapidité devient la clef d’un recrutement réussi.
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France Travail proposera un "interlocuteur unique" aux entreprises pour identifier leurs besoins de recrutement
Ni "centralisation", ni "décentralisation" : le nouveau service public de l’emploi France travail, dont les contours ont été dévoilés, hier, parThibaut Guilluy, Haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, se donne pour objectif de favoriser les coopérations entre les différents acteurs de l’emploi, de la formation et de l’inclusion. En sus de Pôle emploi, il réunira les collectivités, les Opco, les missions locales, l’Agefiph, l’Afpa, l’Apec, les missions consulaires…
L’Anact lance un appel à projets pour améliorer les conditions de travail et l’attractivité des entreprises
Le Fonds d’aide pour l’amélioration des conditions de travail (Fact), piloté par l’Anact, lance un appel à projets destiné à promouvoir et soutenir des démarches qui visent à améliorer l’attractivité des entreprises en agissant sur les conditions de travail et l’emploi. Il est doté d’une enveloppe globale de 900 000 euros.
Emmanuel Macron devrait donner jusqu’à fin 2023 pour bâtir un pacte de la vie au travail
Au lendemain de son intervention télévisée, Emmanuel Macron a reçu, hier, à l'Élysée le Medef, la CPME et l'Union des entreprises de proximité (U2P). Devant les organisations patronales, le chef de l'État a annoncé qu'il donnait aux partenaires sociaux jusqu'à fin 2023 pour bâtir un pacte de la vie au travail.
Pour les organismes qui réalisent des formations par apprentissage, la mise en place d’une comptabilité analytique est obligatoire depuis l’exercice 2020 et doit être transmise à France compétences tous les ans.
Retour critique sur l'étude de la Dares sur l'abandon de poste
Annoncé initialement pour fin mars, le décret d'application sur la "présomption de démission" issue du nouvel article L.1237-1-1 du code du travail a été publié au Journal officiel du 18 avril 2023.
Présomption de démission en cas d'abandon de poste : la procédure est fixée par décret
Jusqu'à présent, un salarié en abandon de poste pouvait - pour ce motif - être licencié par l'employeur puis prétendre à des allocations chômage. Pour contrecarrer cet effet jugé pernicieux, la loi Marché du travail du 21 décembre 2022 a institué une présomption (simple) de démission en cas d'abandon de poste par un salarié, ce qui a pour effet de le priver des dites allocations.
Près d'un salarié sur 10 n’a pas eu de contact avec un responsable RH depuis son embauche
D’après une enquête de Heyteam, une plateforme d'accompagnement du parcours collaborateur, publiée aujourd’hui, la perception des salariés vis-à-vis de la fonction RH est en demi-teinte. 71 % d’entre eux estiment qu’elle est plus utile à l’entreprise qu’à titre personnel. Ce qui pêche ? Le manque de communication. 66 % des collaborateurs sondés voient leur DRH moins d’une fois par mois. Pire : 8 % n’ont pas été en contact avec ce responsable depuis leur embauche.
Les inscriptions à Pôle emploi à la suite d’un licenciement économique sont "au plus bas"
Selon une étude de la Dares, publiée hier, les dispositifs publics accompagnant les ruptures collectives ont baissé en 2021 : 118 900 personnes étaient inscrites à Pôle emploi, en 2021, à la suite d’un licenciement économique, soit 23 % de moins qu’un an auparavant. "Il s’agit du niveau le plus bas atteint depuis qu’il fait l’objet d’un suivi statistique, en 2000", observe la direction statistique. Parmi ces demandeurs d’emploi, 57 400 bénéficiaient d’un accompagnement renforcé dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP), soit -28 % sur un an.
Emmanuel Macron veut un "nouveau pacte de la vie au travail"
Reconnaissant à demi-mot qu’il n’y a avait pas eu de "consensus" sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a mis le cap, hier soir, lors de son allocution télévisée, sur trois nouveaux chantiers. Outre ceux concernant l’ordre républicain et la justice (éducation, école), il a appelé à un "nouveau pacte sur la vie au travail", en concertation avec les partenaires sociaux. Le président de la République a donc "proposé de recevoir les organisations patronales et syndicales [dès aujourd’hui] pour celles qui y sont prêtes".