Portail RH

Mouvements

Leslie Dehant, DRH et directrice de l’expérience talents de KPMG en France

Leslie Dehant vient d’être nommée DRH et directrice de l’expérience talents de KPMG en France. Elle intègre également le comité exécutif du cabinet d’audit et de conseil.

Diplômée de l’Université de Mons  (Belgique) et de l’ESCP Business School, Leslie Dehant a exercé pendant 25 ans au sein de la fonction RH dans plusieurs grands groupes multidisciplinaires en France et dans le monde (notamment Accenture). Elle était depuis 2020  DRH d’Adecco Group France.

A la une

Le barème Macron a fait baisser l'indemnisation des salariés licenciés sans cause réelle et sérieuse

L'Institut de recherches économiques et sociales et l'Institut des sciences sociales du travail ont poursuivi, le 14 avril dernier, leurs journées d'échanges consacrées à l'évaluation des ordonnances de 2017. Le barème Macron encadrant les dommages et intérêts en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse a fait l'objet d'échanges croisés : que donne en pratique l'application du barème ? Que se passe-t-il dans les prud'hommes et cours d'appel ? La résistance au barème va-t-elle continuer ?

Pour que les entreprises n'aient plus peur d'embaucher, il faut sécuriser les licenciements sans cause réelle et sérieuse et en rendre le coût prévisible en l'encadrant : cette revendication patronale ancienne, comme l'a rappelée Catherine Vincent, sociologue et chercheuse à l'Ires (1), a été exaucée en 2017 grâce à l'une des ordonnances Macron. Ce texte a créé un barème imposant aux juges une limite dans la fixation des indemnités dues aux salariés en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse (lire l'encadré ci-dessous).

A la une (brève)

Retraites : la CGT n'attend pas un 1er mai unitaire pour appeler à des mobilisations les 20 et 28 avril

A l'issue de la décision du Conseil constitutionnel entérinant l'essentiel de la loi sur les retraites (lire notre article dans cette même édition), l'intersyndicale avait demandé à nouveau vendredi au président de la République, qui dispose de 15 jours pour promulguer la loi, de ne pas le faire rapidement, "seul moyen de calmer la colère qui s'exprime dans le pays". Peine perdue : la loi a été promulguée immédiatement et a été publiée dès le lendemain, samedi 15 avril, au Journal officiel.

A la une (brève)

Retraites : le Conseil d'Etat avait prévenu le gouvernement du risque de cavaliers sociaux

Le député socialiste, Jérome Guedj, a rendu public sur le réseau social Twitter (voir ci-dessous) l'avis du Conseil d'Etat sur le projet de loi réformant les retraites, avis non publié jusqu'alors. A sa lecture, on constate que le Conseil d'Etat avait clairement mis en garde le gouvernement sur le risque de censure pesant sur certaines dispositions comme l'obligation pour les entreprises de plus de 300 salariés de publier des indicateurs sur l'emploi des seniors (index seniors) : 

A la une

Le Conseil constitutionnel valide l'essentiel de la réforme des retraites et rejette le RIP

Le Conseil constitutionnel a rendu vendredi à 18 heures ses deux décisions sur la LFRSS pour 2023 portant réforme des retraites et la proposition de loi sur l'organisation d'un référendum d'initiative partagée afin de maintenir l'âge de départ à la retraite à 62 ans. Les Sages ont validé l'essentiel de la réforme, tout en censurant six cavaliers sociaux et ont rejeté le RIP. La loi été publiée dans la foulée samedi.

C'est sous haute surveillance policière que le Conseil constitutionnel a rendu ce vendredi soir, à 18 heures, ses deux décisions sur la réforme des retraites. Les Sages ont planché de 9 heures à 16 heures pour finaliser les décisions. Sans trop de surprise, le Conseil constitutionnel a validé l'essentiel de la réforme des retraites - dont le report de l'âge et l'accélération du calendrier Touraine - tout en censurant six cavaliers sociaux. Il a par ailleurs rejeté la demande d'un référendum d'initiative partagée sur le maintien de l'âge de départ à la retraite à 62 ans. Explications

A la une (brève)

Une nouvelle brochure INRS sur l'évaluation des risques professionnels

L'INRS vient d'éditer une nouvelle brochure d'aide au repérage des risques professionnels dans les PME-PMI.

L'objectif en est d'aider les responsables de ces entreprises à mettre en place une démarche d'évaluation des risques simple.

La brochure regroupe :

Chronique

Contester les avis médicaux du médecin du travail : une porte de sortie entre-ouverte pour l’employeur ?

AvoSial (*) publie des chroniques pour actuEL-RH. Aujourd'hui, Anaïs Vandekinderen et Lorry Mongilardi CMS Francis Lefebvre Avocats, expliquent de quelle manière la contestation de l'avis médicale du médecin du travail, en cas d'inaptitude du salarié, peut permettre de débloquer certaines situations.

Les avis médicaux du médecin du travail, qu’il s’agisse d’avis d’inaptitude ou d’aptitude, peuvent entraîner des répercussions juridiques et opérationnelles importantes pour l’entreprise, l’employeur devant adapter son organisation de travail pour se mettre en conformité avec les prescriptions médicales du médecin du travail.

A la une (brève)

Le Smic augmentera de 2,19 % le 1er mai

A compter du 1er mai 2023, le Smic augmentera de 2,19 %. 

Le Smic horaire passera ainsi de 11,27 euros brut à 11,52 euros soit 1 747,20 euros brut par mois contre 1 709,28 euros précédemment, ce qui correspond à une hausse de 37,92 euros brut par mois, selon les chiffres fournis vendredi par le ministère du travail. 

Le Smic net mensuel au 1er mai s’élèvera à 1 383,08 euros, contre 1 353,07 euros précédemment, soit une hausse de 30,01 euros net par mois.

A la une (brève)

De nouveaux territoires pour l'expérimentation "territoires zéro chômeur de longue durée"

Un arrêté du 6 avril 2023 ajoute de nouveaux territoires pour mener l'expérimentation "territoires zéro chômeur de longue durée" :

  • Valenciennes - quartier Faubourg de Lille et Acacias (département du Nord) ;
  • Paris 20e - Fougères Le Vau (Ville de Paris).
A la une

Contrats courts : 235 000 emplois à temps plein !

Près de 40 000 établissements recourent toute l’année à des contrats d'une durée inférieure à 32 jours. Transformés en CDI ou CDD, 9 millions de ces contrats représenteraient un volume de 235 000 emplois de cinq jours par semaine.

A partir d'une exploitation des déclarations sociales nominatives (DSN), la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du travail a cherché à évaluer le poids des contrats précaires en France, plus précisément des contrats de travail courts, c'est-à-dire d'une durée inférieure à 32 jours.