Selon une nouvelle enquête de rémunération du cabinet Robert Walters, publiée hier, la fonction ressources humaines semble avoir tiré son épingle du jeu dans les NAO 2024, avec 73 % de cadres augmentés, suivies par l’ingénierie (62 %) et les professionnels des achats & supply chain (57 %).
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Dans son rapport d'activité 2023 (qui intègre le premier semestre 2024), la Direction des politiques sociales de la Caisse des dépôts indique qu'au 3 juin 2024, 40 millions de comptes personnels de formation ont été alimentés pour un montant moyen de 2 200 euros. 7,88 millions de dossiers ont été acceptés, ce qui représente plus de 11 Md€ d’achats de formation.
Voilà un rapport qui ne devrait pas laisser indifférent le ou la nouvelle ministre du travail. Car le futur locataire de la rue de Grenelle devra statuer sur l’avenir du Fonds national emploi-formation (FNE-Formation).
Une nouvelle convention collective pour les salariés des cabinets d'avocats
La nouvelle convention collective des cabinets d'avocats a été signée le 21 juin 2024. Elle est issue de la fusion des champs de la convention collective du personnel des Cabinets d’avocats (IDCC 1000) et de la convention collective des Cabinets d’avocats (avocats salariés - IDCC 1850). Pour rappel, le 27 juillet 2019, les partenaires sociaux avaient conclu un accord accord du 26 juillet 2019 actant le rapprochement de ces deux conventions collectives. Les deux branches se donnaient cinq ans pour négocier des dispositions communes.
Partage de la valeur : un accord a minima dans les métiers de la transformation des grains
Les organisations patronales, l’Association nationale de la meunerie française (ANMF), le Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI) et le Syndicat national des industriels de la nutrition animale (SNIA), ont signé, le 19 avril dernier, avec la FGA-CFDT, un accord inter-branches relatif au partage de la valeur ajoutée. L’objectif est "d'inciter les entreprises de la branche des métiers de la transformation des grains, notamment celles qui n'ont pas l'obligation légale de recourir à ces dispositifs, à s'en emparer".
Paul Christophe : "Définissons d'abord un cadre pour trouver un terrain d'entente"
"La création de services ressources humaines dans le monde sportif constituera l’un des chantiers les plus importants des 10 ans à venir"
A quelques heures du coup d’envoi des JOP 2024, toutes les entreprises filent la métaphore sportive, en vantant les mérites de l’esprit d’équipe des athlètes. Les deux mondes ont-ils quelque chose à apprendre l’un de l’autre ?
Stellantis : un nouvel accord de ruptures conventionnelles collectives prévoit 1 600 départs d’ici à août 2025
De nouvelles coupes claires dans les effectifs de Stellantis. Le groupe réactive un plan de ruptures conventionnelles collectives (RCC) visant 1 300 départs volontaires d’ici à août 2025 "auxquelles il conviendra d’ajouter 300 passerelles de reconversion énergétique". C’est le sens de l’accord relatif à la GEPP (gestion des emplois et des parcours professionnels) et aux RCC, conclu, le 11 juin, par la direction du constructeur automobile et les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO (à l’exception de la CGT). Il se substituera au texte du 21 mars 2021 et à son avenant du 27 juillet 2023.
Les contributions à la formation et à l’alternance font leur entrée dans le Boss
En juillet 2024, le Bulletin officiel de la sécurité sociale (Boss) s’enrichit de nouveaux contenus relatifs aux contributions à la formation professionnelle et à l’apprentissage, à savoir la contribution à la formation professionnelle (CFP), la taxe d’apprentissage (TA), la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) et la contribution au financement du compte personnel de formation des titulaires d’un contrat à durée déterminée (CPF-CDD) :
Risque grave : les entretiens de l'expert avec des salariés ne requièrent pas l'accord de l'employeur
Dans un arrêt rendu le 28 juin 2023, la Cour de cassation a jugé que l’expert-comptable désigné par le CSE dans le cadre de la consultation récurrente du comité sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi devait, pour auditionner des salariés dans le cadre de l’expertise, obtenir l’accord exprès non seulement des personnes concernées, mais aussi de l’employeur.