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Salariés vulnérables : comment préparer leur retour en entreprise

Le ministère du travail vient de mettre à jour son questions-réponses sur les salariés vulnérables à la Covid-19. Il délivre des conseils pour préparer au mieux le retour de ces salariés au travail.

Prolongée de manière informelle d'un mois par le ministère de la santé, la possibilité de placer en activité partielle les salariés de droit privé se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler à distance et considérés comme vulnérables à la Covid-19, arrive à terme fin février.  

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Les déclarations d'embauche fléchissent en janvier

Selon les données publiées hier matin par l'Urssaf, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) diminue de 2,4 % en janvier dernier, après + 2,2 % au mois de décembre 2022. Soit une évolution de - 2,1 % sur trois mois.

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L’abandon de poste, premier motif de licenciement pour faute grave ou lourde

Pour la première fois, la Dares analyse les motifs justifiant un licenciement pour faute grave ou lourde, au premier semestre 2022. L’abandon de poste arrive en tête devançant les motifs de nature disciplinaire. Si 55 % des personnes concernées s'inscrivent à Pôle emploi, 37 % accèdent à un nouvel emploi dans les trois mois suivant l’abandon de leur CDI.

C’est l’une des mesures sensibles de la loi réformant le marché du travail du 21 décembre 2022 : l’assimilation de l’abandon de poste à une démission. Le salarié qui quitte son poste devra justifier son absence ou réintégrer son emploi dans un certain délai. Un projet de décret, étudié en Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle, fixe ce laps de temps à 15 jours calendaires (voir notre article dans l'édition du jour).

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Abandon de poste : le salarié aura 15 jours minimum pour répondre à la mise en demeure de l'employeur

La loi du 21 décembre 2022 a créé une présomption de démission en cas d'abandon de poste. Si l'employeur déclenche cette procédure par l'envoi d'une mise en demeure, le salarié disposera d'un délai minimum de 15 jours calendaires pour justifier son absence.

L'abandon de poste, consistant à quitter son poste sans autorisation ou ne plus revenir au travail sans avoir justifié cette absence, est désormais encadré par la loi Marché du travail du 21 décembre 2022. Jusqu'à présent, pour mettre un terme à cette situation, les employeurs ne disposaient que du licenciement pour faute grave. La loi a prévu une procédure spécifique pouvant aboutir in fine à une présomption de démission. 

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Retraites : l'intersyndicale répond à Emmanuel Macron

A la suite d'une réunion mardi soir au siège de la CGT, à Montreuil, l'intersyndicale a tenu une conférence de presse pendant laquelle elle a réaffirmé sa détermination à "mettre la France à l'arrêt le 7 mars".

Le soir même de la prise de parole d'Emmanuel Macron évoquant "le bon sens des Français" en faveur de la réforme des retraites depuis Rungis, l'intersyndicale saisit la balle au bond.

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L'assurance chômage poursuit son désendettement

Selon les dernières prévisions financières de l'Unédic publiées hier, le désendettement du régime d'assurance chômage se poursuit du fait d’un solde positif sur la période 2023-2025. Les raisons : la croissance s’établirait à +0,4 % en 2023 et la reprise économique se manifesterait à partir de 2024 (+1,2 %) grâce à un fléchissement de l'inflation, à la fin des tensions sur l’approvisionnement en énergie et à l’amélioration du pouvoir d’achat.

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Retraites : seulement 26 % des Français soutiennent le report de l'âge légal à 64 ans

Selon un sondage OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, auprès d'un millier de personnes les 15 et 16 février, à peine un tiers des Français (26 %) soutiennent le report de l'âge légal de départ en retraite à 64 ans. Ce chiffre était de 32 % le 12 janvier, deux jours après la présentation de la réforme par Elisabeth Borne. En baisse également, la proportion de sondés pensant que la réforme permettra de sauver le système (27%, - 8 points), que la réforme est juste (22 %, - 7 points), que la réforme est claire (20 %, - 17 points).

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Quels sont les impacts de la pandémie sur la santé mentale, les addictions et le sommeil des travailleurs ?

Dans une récente synthèse, Santé publique France fait le point des conséquences de l'épidémie de Covid-19 sur les travailleurs. Pour cela, l'Agence s'appuie sur trois études complémentaires qu'elle a mené depuis 2020 sur le sujet.

L’épidémie de Covid-19, associée aux modifications des conditions de travail (télétravail, chômage partiel, mesures sanitaires, etc.), a eu des impacts sur les comportements, la santé mentale, les addictions et les troubles du sommeil au sein de la population des actifs occupés, aussi appelés les "travailleurs".

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Contrôle Urssaf sur la méthode d'échantillonnage : l'employeur doit être associé à toutes les phases

Si l'Urssaf ne démontre pas avoir informé l'employeur des résultats des vérifications effectuées à l'issue de la troisième phase de la procédure de vérification par échantillonnage et extrapolation, le contrôle est irrégulier et ne peut être régularisé.
Contexte juridique : le recours à la méthode d'échantillonnage et extrapolation

Afin de réduire la durée du contrôle et d’alléger les contraintes liées à la fourniture de très nombreuses pièces justificatives, l’agent chargé du contrôle peut proposer à l’employeur contrôlé d’utiliser la méthode de vérification par échantillonnage et extrapolation (article R.243-59-2 du code de la sécurité sociale). Le recours à cette méthode ne peut être mis en place qu’en l’absence d’opposition de l’employeur contrôlé.

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Index seniors, cotisation AT-MP, indemnités de rupture : les nouveautés introduites dans le PLFSSR

A la suite de l'examen avorté du projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif qui porte la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, le gouvernement a transmis au Sénat un nouveau texte qui reprend certaines des propositions des députés dont l'Index senior enrichi qui avait pourtant été rejeté. Focus sur les mesures qui intéressent les services RH.

Les sénateurs vont s'atteler dès le 28 février à l'examen du PLFSSR portant réforme des retraites en commission des affaires sociales, avant un débat en séance publique à compter du 2 mars. Les députés n'ayant pas adopté le texte faute de temps, le gouvernement a envoyé au Sénat une version retravaillée du texte qui tient compte de certains aménagements proposés lors des discussions à l'Assemblée nationale.

Nous récapitulons les principaux changements intéressant les services RH.