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L’intérim poursuit son repli en mai

Selon les résultats présentés le 11 juillet par Prism’emploi, la fédération du travail temporaire, l’emploi intérimaire a diminué de 8,4 % en un an. Ce sont ainsi 62 500 emplois qui ont été perdus en mai 2024 par rapport à la même période en 2023, portant le nombre d’intérimaires à 692 450 en ETP.

Tous les secteurs sont au rouge, notamment dans le BTP qui chute de 12,1 % en un an dans un contexte de ralentissement des mises en chantier et l’industrie de 10 %. Le commerce affiche une perte de 6,5 %, le transport-logistique de 4,2 % et les services de 6,1 %.

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L'ordre du jour de l'Assemblée nationale est publié au Journal officiel

La prochaine session ordinaire de la nouvelle Assemblée nationale s'ouvre de droit le 18 juillet, comme le prévoit l'article 12 de la Constitution. L'ordre du jour a été publié au Journal officiel ce weekend. La séance publique de 15 heures s'ouvrira par l'installation du Bureau et l'élection du Président de l'Assemblée.

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Un arrêté fixe les indemnités des conseillers prud'hommes de Basse-Terre en Guadeloupe

Selon l'arrêté du 8 juillet 2024, publié au Journal officiel du 14 juillet, l'indemnité forfaitaire des conseillers prud'hommaux de Basse-Terre (Guadeloupe) est fixée à quatre fois le taux horaire prévu à l'article D.1423-56 du code du travail pour les conseillers prud'hommes appartenant au collège des salariés, soit 48 euros.

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Léger fléchissement pour l'insertion professionnelle des apprentis

Selon une étude de la Dares, publiée mardi, le marché du travail est moins dynamique pour les alternants des niveaux CAP à BTS, sortis d’études en 2021 : 71 % d’entre eux ont un emploi dans le privé deux ans plus tard, en juillet 2023. Ils étaient 72 % en 2022.

Des disparités existent toutefois en fonction du niveau de diplôme : les brevets professionnels affichent un taux d’emploi à 77 %, contre 75 % pour les BTS, 74 % pour les bacs professionnels et 66 % pour les CAP.

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Le groupe La Poste renforce l’accompagnement de ses salariés proches aidants

L'accord signé entre la direction et cinq organisations syndicales prévoit de nouvelles mesures pour mieux concilier les temps de vie des salariés aidants. A la clef, autorisation supplémentaire d’absence, sensibilisation des managers et possibilité pour le collaborateur de bénéficier du fonds de solidarité tout en conservant l’intégralité de ses congés annuels.

Se définissant comme le "premier employeur d’aidants en France", le groupe La Poste a décidé de renforcer les dispositifs dédiés, en signant un nouvel accord avec la CGT, la CFDT, FO, la liste Osons l’Avenir CFE-CGC / CFTC et l’UNSA-Postes, selon un communiqué du 12 juillet. Le texte complète ainsi l’accord du 18 septembre 2018 pour mieux concilier les temps de vie.

L’opérateur postal compte 5 200 salariés aidants (sur 233 000 collaborateurs dont environ 180 000 en France). 72 % d’entre eux sont des femmes et 54 % ont plus de 50 ans.

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Un appel à projets pour aider les branches professionnelles à réviser leur système de classification

L’Anact lance un appel à projets à destination des branches professionnelles qui souhaitent actualiser leur système de classification. Parmi les cibles, celles qui n’ont pas relooké leur grille depuis plus de cinq ans, qui comptent une majorité de TPE et PME et dont le projet s’inscrit dans un cadre paritaire.

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Apprentissage transfrontalier : précisions sur les règles de dépôt et de prise en charge financière

L'apprentissage transfrontalier permet à l'apprenti d'effectuer la partie théorique ou la partie pratique de sa formation dans un pays frontalier de la France. Certaines règles "classiques" s'appliquent à ce dispositif, d'autres lui sont spécifiques, notamment en termes de dépôt du contrat et de prise en charge financière. Un décret du 28 juin apporte des précisions.

L'apprentissage frontalier permet à un apprenti d'effectuer une partie de sa formation pratique ou théorique dans un pays frontalier de la France.

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L’expert habilité désigné par le CSE peut, s’il l’estime nécessaire, auditionner les salariés de l’entreprise

S'il considère que l'audition de salariés est utile à l'accomplissement de sa mission, l'expert désigné en raison d’un risque grave peut y procéder à la (seule) condition d'obtenir l'accord des salariés concernés.

L’expert habilité désigné par le CSE en raison d’un risque grave peut-il, pour les besoins de sa mission, auditionner les salariés de l’entreprise ? La réponse positive de la Cour de cassation dans un arrêt du 10 juillet 2024 est claire, nette et précise.

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Dénonciation de faits de harcèlement : l’enquête interne n’est pas obligatoire pour l’employeur

En réponse à une dénonciation de faits de harcèlement, un employeur doit prendre les mesures suffisantes pour prévenir la santé et la sécurité des salariés, sans nécessairement diligenter une enquête interne.

L’employeur, tenu à une obligation de sécurité, doit prévenir le harcèlement moral et prendre les dispositions nécessaires en ce sens.