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Comment limiter les risques liés aux visioconférences ?

L'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) vient de publier une brochure sur les précautions à prendre lors de visioconférences afin de protéger la santé des salariés (en pièce jointe).

Plusieurs points sont mis en avant : 

A la une

Absence de consultation du CSE : un syndicat ne peut obtenir que la suspension provisoire du règlement intérieur

Un syndicat, au titre de l'intérêt collectif de la profession, est recevable à demander en référé la suspension du règlement intérieur en cas de défaut d'accomplissement des formalités substantielles applicables. Il ne peut cependant pas demander au juge la nullité de l'ensemble du règlement intérieur ou son inopposabilité à tous les salariés de l'entreprise. La Cour de cassation persiste et signe.

L'article L.1321-4 du code du travail fixe les règles applicables à l'entrée en vigueur du règlement intérieur de l'entreprise (ainsi qu'à sa modification). Celui-ci "ne peut être introduit qu'après avoir été soumis à l'avis du CSE".

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Le chômage progresse légèrement au 3e trimestre 2024

Le taux de chômage progresse légèrement en France au 3e trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent (+0,2%), la progression étant de +0,9% sur un an, selon les derniers chiffres de la Dares, la direction des statistiques et de la recherche du ministère du travail.

La France compte 5,4 millions de demandeurs d'emploi, parmi lesquels 2,8 millions de sans emploi (catégorie A) et 2,3 millions exerçant une activité réduite (cat. B et C).

A la une

"Le rôle des managers est devenu plus difficile à exercer"

Être manager c’est faire le deuil de son expertise, assure Isabelle Barth, professeure des universités et chercheuse en sciences du management à l'Université de Strasbourg. Ils doivent aujourd’hui développer de nouvelles compétences pour tenir compte des aspirations des salariés mais aussi des nouveaux modes de travail. Interview.

La crise du Covid a-t-elle fait émerger de nouveaux styles de management ?

Chronique

Licenciement fondé sur la vie personnelle : pas de nullité sans violation de l’intimité de la vie privée !

Dans cette chronique, Jean-Christophe Brun et Eloïse Ramos, respectivement avocat associé en droit social et collaboratrice au sein du cabinet Alerion, reviennent sur l'arrêt de la Cour de cassation du 25 septembre 2024 qui dissocie "vie personnelle" et atteinte à "l'intimité de la vie prive".
L’atteinte à la vie privée du salarié n’entraine pas systématiquement la nullité du licenciement

Par principe, un motif tiré de la vie personnelle du salarié ne peut constituer un motif de licenciement que s’il cause un trouble caractérisé dans l'entreprise, s’il caractérise un manquement à une obligation découlant de son contrat de travail ou s’il est susceptible de se rattacher à la vie professionnelle du salarié.

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Des députés proposent d'ajouter le "projet parental" aux motifs de non-discrimination

Une proposition de loi, présentée par le groupe des députés du groupe Ensemble pour la République, vise à ajouter comme motif de discrimination à l'article L.1132-1 du code du travail la notion de "projet parental". 

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PLF pour 2025 : l'exonération des pourboires pourrait être prolongée jusqu'au 1er octobre 2026

Un amendement d’Olivia Grégoire, députée Ensemble pour la République, adopté vendredi 25 octobre 2024 prolonge jusqu’au 1er octobre 2026 l’exonération de cotisations et de contributions sociales ainsi que de l’impôt sur le revenu des pourboires perçus par les salariés des hôtels, cafés, restaurants.

Mis en place par la loi de finances pour 2022 pour les années 2022 et 2023, cette mesure avait déjà été prolongée en 2024 par la loi de finances pour 2024.

A la une (brève)

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale rejette le PLFSS pour 2025

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a rejeté vendredi le PLFSS pour 2025. De nouveaux amendements avaient été adoptés que nous détaillons ci-dessous. Ils devraient être présentés de nouveau lors de l'examen du texte en séance publique qui débute ce lundi : 

A la une

Le délai de forclusion applicable à l'action en nullité d'un accord collectif s'applique aussi aux actions en inopposabilité erga omnes

Le délai de forclusion de deux mois prévu pour intenter une action en nullité d'un accord collectif d'entreprise s'applique également aux actions en suspension et en inopposabilité "à l'égard de tous". Son point de départ est fixé à la publication de l'accord sur la base des données nationale lorsque le syndicat ne dispose pas de section syndicale dans l'entreprise.

L'action en nullité de tout ou partie d'une convention ou d'un accord collectif doit, à peine d'irrecevabilité, être engagée dans un délai de deux mois (article L.2262-14 du code du travail). Ce délai court à compter :

Chronique

Preuve, loyauté et vie privée : manifestations devant les juridictions sociales monégasques

Dans cette chronique, Sophie Marquet et Robin Svara, respectivement avocate associée et avocat stagiaire au sein du cabinet CMS Monaco, analysent la manière dont le Tribunal de Monaco s'est emparé - ou non - de la nouvelle jurisprudence de la Cour de cassation relative à la production en justice de preuves obtenues déloyalement.

Le droit de la preuve a connu en France une évolution significative (Assemblée plénière, 22 décembre 2023), susceptible d’apparaitre également devant les juridictions monégasques et qui impose aux acteurs des entreprises, employeurs comme salariés, d’adapter leur comportement.