Contrat de travail

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A la une (brève)

Mise à disposition par l'employeur d'outils issus des nouvelles technologies

L'ACOSS rappelle dans un document synthétique le régime social applicable aux outils issus des nouvelles technologies (ordinateurs, progiciels, logiciels, téléphones portables...). Elle explique le régime d'exonération de cotisations prévu par la loi de finances pour 2008 pour le don de matériel informatique entièrement amorti par l'entreprise.

Synthèses

Période d'essai : ce que change réellement l'accord du 11 janvier 2008

L'accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail institue pour la première fois une période d'essai interprofessionnelle. Ce domaine était jusqu'à présent traité par les accords de branche ou d'entreprise. Ceux-ci continueront dans bon nombre de cas à s'appliquer aux entreprises. Explication de ce que change réellement l'accord du 11 janvier.

C'est une innovation. Pour la première fois, les partenaires sociaux ont créé une période d'essai interprofessionnelle.

L'article 4 de l'accord du 11 janvier en fixe la durée :

- ouvriers et employés : entre 1 et 2 mois maximum ;

- agents de maîtrise et techniciens : entre 2 et 3 mois maximum ;

- cadres : entre 3 et 4 mois maximum.

A la une

CDD : l'indemnité de précarité peut être réduite

L'indemnité de précarité liée à la rupture du CDD est égale en principe à 10 %. Afin d'améliorer la formation professionnelle des salariés sous CDD, cette indemnité peut être limitée à 6 % par accord collectif. La Cour de cassation précise dans un arrêt du 23 janvier 2008 que le taux de 6 % s'applique à la condition que l'employeur propose une formation au salarié.

La possibilité de réduire l'indemnité de fin de CDD de 10 % à 6 % a été introduite par la loi du 3 janvier 2003 pour les accords de branche (article L. 122-3-4, alinéa 2 ,du Code du travail). Elle a été étendue aux accords collectifs d'entreprise ou d'établissement par la loi du 4 mai 2004.

A la une (brève)

Clause de mobilité : refus d'une nouvelle affectation

Une caissière de supermarché, promue chef de groupe, travaille successivement  à Chalons, Torcy puis Auxerre. Elle refuse d'aller à Nevers malgré la clause de mobilité. Elle est licenciée pour faute grave. Selon la Cour, son refus peut  "constituer un manquement à ses obligations contractuelles mais ne caractérise pas, à lui seul, une faute grave ".

A la une (brève)

L'indemnité de préavis est due en cas de faute grave invalidée

Un salarié est à tort licencié pour faute grave. Il réclame le paiement de son préavis inexécuté. L'employeur refuse au motif qu'il était en congé maladie au moment de son licenciement. La Cour de cassation ordonne le versement de cette indemnité. L'inexécution du préavis résultait de la décision de l'employeur de l'en priver et non de la maladie du salarié.

A la une

Les discriminations à l'embauche fondées sur l'origine confirmées par des "testing"

Si l'existence de pratiques discriminatoires à l'embauche ne fait pas de doute, le ministère du travail a voulu en mesurer l'étendue réelle. Pour ce faire, elle a utilisé la méthode du « testing » qui consiste à placer deux candidats en situation réelle. Les résultats recueillis permettent de constater une discrimination élevée dès la première prise de contact.

La Direction des études du ministère du travail (Dares) livre une étude nationale sur les discriminations à l'embauche entre des français d'origines diverses. C'est la première fois qu'est menée en France une enquête de cette ampleur.

Reposant sur la méthode des tests de discriminations (le « testing »), elle permet d'étudier le comportement des employeurs en situation réelle de recrutement face à des candidats fictifs qui répondent à des offres d'emplois réelles.

A la une (brève)

L'employeur ne peut licencier son conjoint pour un motif personnel

Ne repose pas sur une cause réelle et sérieuse le licenciement d'un salarié pour injures et menaces lorsque ce dernier vit maritalement avec son employeur et que ces injures et menaces sont concomittantes à la rupture du couple. Les conjoints vivant sur leur lieu de travail, les attestations produites ne permettaient pas de savoir si les altercations avaient lieu pendant ou hors temps de travail.

A la une (brève)

La CGT ne signe pas l'accord du 11 janvier

Sans surprise, la CGT a confirmé le 29 janvier 2008 son refus de signer l'accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail. Elle justifie sa non-signature par le risque d'une plus grande précarité des salariés.

A la une

Fête religieuse : le refus d'autorisation d'absence doit être justifié

Un employeur peut-il refuser d'accorder un jour de congé pour une fête religieuse à un salarié qui en fait la demande ? La Halde, saisie de cette question, vient de rappeler que si l'entreprise peut opposer un refus au salarié, sa décision doit être motivée par des raisons objectives et légitimes.

La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a pour mission de lutter contre les discriminations prohibées par la loi. A cet effet, elle émet des recommandations lorsqu'elle est saisie de cas individuels de discriminations. Elle peut éventuellement proposer des modifications législatives ou réglementaires.

La religion, susceptible de donner lieu à diverses discriminations, fait partie de son champ de compétences.

A la une

" La nouvelle rupture à l'amiable apportera plus de sécurité juridique "

Entretien Avec Hubert Flichy, avocat associé de Flichy avocats. A ses yeux, l'accord du 11 janvier sur la modernisation du marché du travail va apporter plus de sécurité juridique dans la pratique actuelle des ruptures à l'amiable du contrat de travail. Elle devrait par ailleurs mettre fin à la pratique des licenciements déguisés.
Quel jugement portez-vous sur l'accord du 11 janvier sur le marché du travail ?