ActuEL RH

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FO, l'Unsa et la CGT dénoncent le reste à charge sur le CPF

Force Ouvrière s'oppose fermement à l'instauration d'un ticket modérateur sur le compte personnel de formation (CPF), qui selon le syndicat "conduirait [à son] détournement au détriment du droit à la formation professionnelle des salariés, notamment les moins qualifiés".

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CPF : Les Acteurs de la compétence vent debout contre un possible reste à charge de 10 %

Dans un communiqué publié hier, Les Acteurs de la compétence, la fédération de la formation professionnelle, s’insurge contre un possible reste à charge du compte personnel de formation (CPF) de 10 %, annoncé lundi par Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des comptes publics. Une décision qui, selon elle, "freinerait drastiquement l’accès de tous au CPF".

Chronique

Un redressement annulé au motif que l’Urssaf n’avait pas permis à l’entreprise de "consulter aisément" la Charte du cotisant contrôlé avant le début des opérations de contrôle

Par un arrêt rendu le 19 janvier dernier, la cour d’appel de Rouen a annulé un avis de contrôle établi par l’Urssaf au motif que ses mentions ne permettaient pas au cotisant de "consulter aisément" la Charte du cotisant contrôlé. Conséquence pratique : annulation des opérations de contrôle et de redressement tant pour les cotisations que pour les majorations de retard, ces majorations n’ayant plus de fondement. Analyse d'Alexandre Fraval, avocat au sein du cabinet Delsol Avocats.
Contexte

En 2017, une société a fait l’objet d’un contrôle par l’Urssaf Rhône-Alpes. Comme dans de nombreux cas, ce contrôle a abouti à un redressement. Avant de procéder aux opérations de contrôle, l’Urssaf a adressé à la société un "avis de contrôle" l’informant notamment :

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DSN sur les heures supplémentaires ou complémentaires exonérées

"A compter de la version de norme P24V01, les montants versés au titre des heures supplémentaires exonérées n’intègrent plus la rémunération nette fiscale renseignée en rubrique "Rémunération nette fiscale - S21.G00.50.002" contrairement aux modalités déclaratives en vigueur en version de norme P23V01, prévient Net-entreprises. 

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Prise en compte des AGA et stock-options pour calculer les indemnités de rupture

Les actions gratuites et les options sur actions (ou stock-options) attribuées à un salarié constituent-elles un élément de rémunération à prendre en compte dans l’assiette de calcul de l’indemnité due à un salarié en cas de requalification de son contrat de travail à durée déterminée en CDI, et des indemnités dues au titre de la rupture de ce CDI, à savoir l’indemnité légale de licenciement, l’indemnité compensatrice de préavis et l’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse ? Telle était la question posée à la Cour de cassation.

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Quelle portée pour le droit de reprendre son contrat de travail à l’issue d’un mandat social ?

Sauf novation ou convention contraire, le contrat de travail d’un salarié devenu mandataire social et qui cesse d’exercer des fonctions techniques dans un état de subordination à l’égard de la société est suspendu pendant la durée du mandat, pour retrouver tous ses effets lorsque le mandat social prend fin. Ce principe vaut même si l’intéressé a créé une autre société et ne se tient pas à la disposition de son employeur à l’expiration de son mandat social, juge la Cour de cassation.

Le contrat de travail d’un salarié désigné mandataire social et qui cesse d’être placé dans un état de subordination à l’égard de la société, pour l’exécution de fonctions techniques distinctes du mandat social, est seulement suspendu pendant la durée de ce mandat (arrêt du 10 juillet 2007 ; arrêt du 12 novembre 2008).

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Dysfonctionnement relatif aux taux de prélèvement à la source en DSN

Le site net-entreprises.fr fait part d'un dysfonctionnement relatif aux taux de PAS DSN. 

Ainsi, depuis janvier 2024, certains employeurs se voient retourner via leur CRM DGFIP pour certains de leurs salariés sur le tableau de bord Net-entreprises ou via l’API, un taux barème en lieu et place d’un taux personnalisé précédemment transmis.

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Un manifeste pour construire une IA "au service des organisations du travail"

Soutenu par l'Anact et piloté par Odile Chagny, économiste de l'Ires, le projet DialIA réunit depuis près de deux ans des représentants des confédérations CFDT, CGT, FO et CFE-CGC pour pousser l'intelligence artificielle sur le chemin du dialogue social et sur la base d'un constat : en entreprises, directions et représentants du personnel ne se sont pas encore saisis du sujet malgré les menaces qu'il fait peser sur certains emplois.

Les principales confédérations se sont déjà emparées du sujet intelligence artificielle (IA), parfois depuis plusieurs années. Prenant la suite des enjeux de robotisation puis de numérisation, l'intelligence artificielle inquiète autant que ses capacités fascinent. Ses enjeux sur le monde du travail en font une question incontournable depuis la démocratisation, en 2023, de ChatGPT. Pas question donc de laisser la situation échapper aux représentants des salariés. Pour autant, former les délégués syndicaux et élus de CSE prend du temps.

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Catherine Vautrin : "Pas question de toucher au dispositif de rupture conventionnelle"

Dans un entretien à RTL dimanche 18 février, Catherine Vautrin, est revenue sur la rupture conventionnelle, un dispositif de rupture du contrat de travail à l'amiable, qui permet au salarié de percevoir des allocations chômage.

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Au tour du non-respect du repos journalier conventionnel d’ouvrir droit, à lui seul, à réparation

C’était prévisible : après le dépassement des durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail, la Cour de cassation décide désormais que le seul constat du fait que le salarié n'a pas bénéficié de son repos journalier conventionnel suffit à permettre son indemnisation.

Après avoir décidé le 26 janvier 2022 que "le seul constat du dépassement de la durée maximale de travail [hebdomadaire] ouvre droit à la réparation", le 11 mai 2023 que "le seul constat du dépassement de la durée maximale de trava