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Les inégalités femmes-hommes perdurent dans le monde du travail

Selon une enquête de l’Apec publiée hier, les inégalités envers les femmes persistent au travail, particulièrement en matière de rémunération et d’évolution professionnelle. Les DRH tentent d’y remédier. Mais des efforts restent à faire.

Les femmes sont toujours moins bien payées que les hommes en France, et cet écart ne se résorbe quasiment pas. C’est la conclusion de la dernière livraison de l’Apec sur les inégalités au travail, publiée hier. L’enquête explore quatre volets, les rémunérations, le déroulement de carrière, la conciliation des temps de vie ainsi que les comportements sexistes.

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Exonérations de cotisations sociales : le projet du gouvernement pour éviter les trappes à bas salaires

Le PLFSS pour 2025, dans la foulée du rapport Bosio Wasmer, devrait reconfigurer les différentes exonérations de cotisations sociales applicables aux salaires. Dans des documents que nous avons pu consulter, le gouvernement envisage une refonte progressive en deux étapes. La première au 1er janvier 2025, avant une fusion de tous les mécanismes d'exonérations en 2026.

Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 doit être - en principe - présenté en Conseil des ministres ce jeudi à 18 heures, actuEL-RH a pu consulter des documents de travail qui précisent les pistes envisagées par le gouvernement en matière d'exonérations de cotisations sociales, dans la foulée de la présentation du rapport Bozio Wasmer.

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"Aujourd’hui, nous devons faire face à une crise des compétences plutôt qu’à une crise de l’emploi"

Smic, allègements de charges sociales, apprentissage, emploi des seniors… Benoît Serre, vice-président délégué de l’ANDRH, revient sur la feuille de route esquissée, mardi dernier, par Michel Barnier. Interview.

Michel Barnier a annoncé, le 2 octobre, lors de son discours de politique générale, une augmentation du Smic de 2 % par anticipation au 1er novembre prochain. Quel sera l’impact d’une telle mesure dans les entreprises ?

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Le Sénat reprend ses débats sur le projet de loi simplification

Mis sur pied par le gouvernement Attal en avril 2024, le projet de loi simplification contenait des mesures destinées à simplifier la vie administrative des entreprises. Le Sénat doit reprendre ses débats en séance publique le 22 octobre à 15h30. Avant son passage devant le Sénat du 3 au 5 juin 2024, ce texte incluait les mesures sociales suivantes :

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Gabriel Attal défend sa réforme de l'assurance chômage, Gérald Darmanin veut "mettre fin aux 35 heures"

Michel Barnier parviendra-t-il à faire voter son projet de loi de finances pour 2025 ? Les discussions promettent d'être tendues au sein même des forces politiques censées le soutenir, des voix critiques provenant du camp de l'ex-majorité présidentielle.

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Retraites : l'intersyndicale réclame une conférence de financement

Réunis mercredi 2 octobre, les huit représentants de l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) ont fini par publier un communiqué de presse commun contre la retraite à 64 ans. Ce document a été diffusé hier, alors que Michel Barnier a laissé entendre ce week-end, en marge d'un déplacement dans le Puy-de-Dôme, qu'il pourrait revenir sur son annonce de geler les pensions de retraite jusqu'en juillet 2025. 

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Lois de finances : la CPME exprime ses inquiétudes

La CPME réagit aux annonces faites par le Premier ministre avant la présentation officielle des lois de finances en Conseil des ministres. La confédération craint que les hausses d’impôts exceptionnelles ne soient pas "ciblées sur les grandes entreprises".

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Salarié alcoolisé : pas de faute grave si le fait est isolé au cours de sa carrière

Un salarié est mis à pied à titre conservatoire puis licencié pour faute grave pour être arrivé au travail près de deux heures en retard, alcoolisé, après avoir consommé de l'alcool dans le cadre d'une fête de famille. L'alcootest s'était d'ailleurs bien révélé positif. 

L'employeur justifiait sa décision au regard de son obligation de sécurité, le salarié travaillant sur une machine dangereuse. Par ailleurs, le règlement intérieur interdisait de pénétrer dans l'entreprise sous l'empire de l'alcool.

Chronique

Le préjudice nécessaire : une casuistique qui s'affine et se précise

Dans cette chronique, Sofiane Hakiki, associé au sein du cabinet Hakiki Associés, revient sur les deux arrêts de la chambre sociale de la Cour de cassation du 4 septembre 2024 sur le "préjudice nécessaire" du salarié en cas de manquements de l'employeur.

La jurisprudence de la Cour de cassation en matière de préjudice subi par les salariés oscille comme un pendule entre deux sources d’inspiration : tantôt le salarié doit démontrer qu’il a subi un préjudice pour se voir allouer des dommages-intérêts, tantôt le manquement de son employeur lui cause nécessairement un préjudice. Satisfecit des employeurs dans le premier cas, applaudissements des travailleurs dans le second et confusion juridique dans tous les cas pour les praticiens du droit.

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La négociation sur l'intelligence artificielle émerge lentement

Le Centre d'études de l'emploi et du travail (Cnam-CEET) s'est penché sur les accords d'entreprise qui traitent de l'intelligence artificielle (IA).  "Depuis 2017, un peu moins d’un accord sur mille fait référence à l’IA, note l'étude. Le caractère émergeant des systèmes d’IA et les difficultés de négocier sur les usages des technologies expliquent en partie cette faible occurrence dans les accords d’entreprise". Toutefois nuance le Cnam-CEET, "entre 2018 et 2023, la proportion d’accords d’entreprise signés qui évoquent l’IA a été multipliée par 2,5".