ActuEL RH

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Licenciement économique : la Cour de cassation se prononce sur l'évolution significative de l'excédent brut d'exploitation

L'article L.1233-3, 1°, du code du travail, modifié par la loi du 8 août 2016, indique que "constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat de travail, consécutives notamment :

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Faire état de relations conflictuelles avec la hiérarchie ne suffit pas pour bénéficier d'une faute inexcusable de plein droit

Des courriels adressés par la victime d'un accident mortel aux RH qui font état de relations conflictuelles avec la hiérarchie ne constituent pas le signalement d'un risque permettant de faire reconnaître de plein droit la faute inexcusable.

Le 28 octobre, un salarié est victime d’un accident mortel, reconnu comme accident du travail par la sécurité sociale. Ses ayants droit engagent une action pour faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur.

► Lorsque l’accident du travail ou la maladie professionnelle est dû à la faute inexcusable de l’employeur, la victime ou ses ayants droit ont droit à une indemnisation complémentaire.

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Formation des conseillers prud'hommes : la nouvelle liste des organismes et établissements publics d'enseignement supérieur agréés est publiée

Un arrêté du 30 janvier 2023 fixe la liste des organismes et établissements publics d'enseignement supérieur agréés pour assurer la formation continue des conseillers prud'hommes à compter du 1er janvier 2023 jusqu'au 31 décembre 2025.

Sont ainsi agréés pour assurer la formation des conseillers prud'hommes les établissements publics d'enseignement supérieur suivants :

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Période d'essai renouvelée : un échange de courriels peut-il établir le consentement du salarié ?

Renouveler la période d'essai n'est possible que si cela est prévu par accord de branche étendu et par le contrat de travail. Le salarié doit, en outre, consentir de manière claire et non équivoque à ce renouvellement. En cas de doute sur ce consentement, les juges peuvent l'établir en s'appuyant sur d'autres éléments. Illustration dans un arrêt récent.

La période d'essai est encadrée par un certain nombre de règles et doit donc être maniée avec précaution. En premier lieu, elle n'est pas obligatoire et ne se présume pas : elle doit être expressément prévue dans le contrat de travail, faute de quoi elle ne peut être appliquée.

Son renouvellement est également soumis à conditions : il faut d'une part que la possibilité en soit prévue par convention ou accord de branche étendu et par le contrat de travail et d'autre part que le salarié donne son accord exprès et ce, avant l'échéance de la période d'essai initiale.

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Un guide pour l’inclusion des femmes lesbiennes au travail

Dans le cadre du projet Voilat (Visibilité ou invisibilité des femmes lesbiennes au travail), L’Autre cercle, une association dédiée à l’inclusion des personnes LGBT+ (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et toutes les personnes ne se reconnaissant pas comme hétérosexuelles et ou cisgenres) au travail, publie le Guide d’inclusion des femmes lesbiennes au travail, dans la collection "Carrément".

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Conseil en évolution professionnelle : lancement d’une nouvelle sélection d’opérateurs régionaux

France compétences organise et finance le conseil en évolution professionnelle (CEP) à destination des actifs occupés du secteur privé. Dans le cadre des procédures de marché public, le conseil d’administration de France compétences du 7 avril a décidé de lancer un nouvel appel d’offres afin de renouveler les opérateurs régionaux du CEP des actifs occupés, définis en 2019.

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L'actionnariat salarié reste embryonnaire

Selon une étude de la Dares, publiée le 2 février, l'actionnariat salarié concernait 600 000 salariés en 2020, soit 4,3 % de l’ensemble des salariés. Sans surprise, ce dispositif est plus implanté dans les sociétés cotées en bourse (23,7%, contre 1,3 % pour l’ensemble des entreprises de 10 salariés ou plus) et dans les grandes entreprises (17,2 % des entreprises de 1 000 salariés, contre seulement 0,8 % des entreprises de 10 à 49 salariés). Par ailleurs, l’actionnariat salarié est davantage répandu dans la construction et l’industrie.

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Pour des salariés de sites différents mais soumis au même horaire collectif, l'employeur n'a pas à tenir un décompte individuel de la durée du travail

"Lorsque tous les salariés occupés dans un service ou un atelier ne travaillent pas selon le même horaire collectif, l'employeur établit les documents nécessaires au décompte de la durée de travail, des repos compensateurs acquis et de leur prise effective, pour chacun des salariés concernés", nous dit l’article L.3171-2 du code du travail, l’article D.3171-8 précisant quant à la lui les modalités de ce décompte. Mais quels sont les critères pour qualifier ou non ce "même horaire collectif" ?

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Les entreprises en mal d’embauche n’augmentent pas nécessairement les salaires

Sur les derniers mois, les tensions de recrutement ne joueraient pas "un rôle majeur" dans la détermination des salaires des métiers ou secteurs les plus touchés, selon la Dares. Des salaires qui, sans surprise, progressent moins vite que l’inflation.

Les entreprises qui peinent à recruter augmentent-elles les salaires pour gagner en attractivité ? L’affirmative n’est pas automatique, laisse entendre la Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du travail dans une étude publiée le 2 février. Sur les dernières années, aucune tendance générale à la hausse des salaires en fonction des difficultés de recrutement ne se dégage.