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En 2023, les entreprises ont lâché du lest sur les salaires

En moyenne, les entreprises ont octroyé 4,6 % d’augmentation dans le cadre des négociations annuelles obligatoires en 2023, contre 2,9 % en 2022, selon une enquête du groupe Alpha. En outre, un peu plus d'un tiers d’entre elles ont distribué une prime de partage de la valeur pour un montant moyen de 1 280 euros.


Alors que la plupart des négociations annuelles obligatoires (NAO) sont bouclées ou en passe de l’être, les budgets d’augmentations générales (incluant les hausses collectives et individuelles) sont en progression, cette année. En moyenne, les entreprises ont octroyé 4,6 % en 2023, toutes catégories socio-professionnelles confondues, contre 2,9 % en 2022, selon une enquête du Centre d'études & data du groupe Alpha, dévoilée le 16 février. Soit une augmentation de 1,7 point par rapport à l’année dernière.

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Préjudice d'anxiété : le salarié peut demander réparation à l'entreprise utilisatrice dans le cadre d'une sous-traitance

Dans un arrêt du 8 février 2023, la Cour de cassation reconnait au salarié le droit de demander réparation de son préjudice d’anxiété à l’entreprise au sein de laquelle il a été chargé de réaliser un travail de sous-traitance, alors même que cette entreprise n’était pas son employeur.

La Cour de cassation a rendu le 8 février deux arrêts importants en matière de préjudice liée à l'utilisation de l'amiante.

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L’auto-élimination des candidats, un frein préjudiciable en période de tension

Jean Pralong, directeur de la chaire compétences, employabilité et décisions RH de l’EM Normandie, démontre, à travers une étude intitulée "Pourquoi répond-on à une offre d’emploi ?", que les compétences recherchées par les entreprises sont en réalité moins rares qu’on le suppose. La raison ? Les candidats s’auto-éliminent d’office. Ainsi, à compétences strictement égales, certains d’entre eux n’osent pas proposer leurs services, alors même qu’ils pourraient être recrutés. De peur de ne pas être sélectionnés. Ce réflexe tient à la qualité de carrière.

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Pro-A : deux avenants sont étendus

Commerce de gros de l'habillement, de la mercerie, de la chaussure et du jouet et organismes de formation : les avenants relatifs à la Pro-A conclus dans le cadre de ces deux conventions collectives sont étendus par des arrêtés publiés au Journal officiel du 11 février.

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Observatoires des métiers : France compétences lance sa "grande bibliothèque" mi-février 2023

France compétences annonce le lancement, mi-2023, de la Grande bibliothèque, un moteur de recherche qui doit permettre de faciliter l’accès à l’ensemble des travaux produits par les observatoires prospectifs des métiers et des qualifications des branches professionnelles, dispatchés actuellement sur plus de 150 sites.

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Rémunération, flexibilité, bien-être au travail, avantages innovants … Les leviers des DRH pour fidéliser

Si 87 % des cadres ont songé à démissionner au cours de 2022, tous n’ont pas franchi le pas, rappelle une étude de Robert Half, "Grande démission : mythe ou réalité ?", publiée hier. Parmi les raisons, 51 % des potentiels démissionnaires pointent du doigt le management et la culture d’entreprise. 43 % mettent en avant la rémunération et 33 % le manque d’évolution de carrière. La quête de sens des cadres se confirme puisqu’elle constitue le quatrième motif de démission des cadres (26 %).

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Tout est prêt pour l'accélération de la revalorisation des minima de branche !

Un décret d'application de la loi "pouvoir d'achat" du 16 août 2022 vient d'être publié au Journal officiel. Il apporte les précisions nécessaires pour que les revalorisations des minima conventionnels soit plus efficientes et plus rapides lorsque le Smic est revalorisé.

La loi sur le pouvoir d'achat du 16 août 2022 a prévu des dispositions afin d'inciter les partenaires sociaux de branche à relever rapidement les minima conventionnels en cas de hausse du Smic. Le décret d'application du 14 février 2023 qui apporte les précisions attendues vient d'être publié au Journal officiel.

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Partage de la valeur : la CFTC ratifie aussi le texte

Après la CFDT, la CFTC a annoncé, hier, dans un communiqué qu’elle signait l’accord national interprofessionnel (ANI) sur le partage de la valeur "même si celui-ci n’est pas aussi ambitieux que la situation du pays ne l’exige".

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Partage de la valeur : la CFDT signe l’accord national interprofessionnel

La CFDT a annoncé, hier, qu’elle serait signataire de l’accord national interprofessionnel sur le partage de la valeur, finalisé le 10 février. Parmi les motifs de satisfecit, la confédération de Belleville met en avant l’obligation pour les branches professionnelles de négocier un dispositif de participation et pour les entreprises de 11 à 50 salariés d’instaurer un dispositif de partage de la valeur à partir d’un certain seuil de bénéfices.