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A la une

Le télétravail reste le Graal des salariés

La direction statistique du ministère du travail a publié mardi ses nouvelles analyses chiffrées de la pratique du télétravail. Si l'après-crise sanitaire a montré un reflux du phénomène, environ un tiers des salariés souhaitent télétravailler au moins quelques jours par mois en 2023. Parmi les télétravailleurs qui bénéficient de cette modalité, 44 % souhaitent télétravailler davantage.

Certes, les chiffres 2023 du télétravail publiés par la Dares montrent une stabilisation par rapport à une année 2021 encore fortement marquée par la crise sanitaire. La pratique intensive du télétravail trois jours ou plus par semaine s'est en effet régulée, passant de 18 % en 2021 à 5 % en 2023.

A la une

Le CDI d'employabilité va de nouveau être expérimenté pour quatre ans

La proposition de loi visant à poursuivre l'expérimentation du CDI aux fins d'employabilité a été adoptée mercredi soir au Sénat. Votée dans les mêmes termes que ceux de l'Assemblée nationale, le texte peut désormais être promulgué puis publié au Journal officiel. Les sénateurs ont resserré la liste des personnes éligibles et renforcé les droits des bénéficiaires.

Les sénateurs ont adopté mercredi soir la proposition de loi relative au CDI aux fins d'employabilité et ce, dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale. Le texte est donc définitivement adopté et devrait bientôt être promulgué.

A la une

Licenciement économique : l'offre de reclassement doit comporter à minima les six mentions prévues par le code du travail

A défaut d'une des mentions figurant à l'article D.1233-2-1 du code du travail, l'offre de reclassement est imprécise, ce qui caractérise un manquement de l'employeur à son obligation de reclassement et prive le licenciement de cause réelle et sérieuse.

Selon l'article L.1233-4 du code du travail, dans sa rédaction issue de l'ordonnance n° 2017-1718 du 20 décembre 2017, avant de licencier un salarié pour motif économique, l'employeur doit mettre en œuvre tous les efforts de formation et d'adaptation et lui faire des offres de reclassement sur des emplois disponibles situés sur le territoire national dans l'entreprise ou les autres entreprises du groupe.

Chronique

Clause de non-concurrence : est-ce la fin ?

Dans cette chronique, Anna Milleret-Godet, avocate associée au sein du cabinet Delsol et membre d'AvoSial, appelle à se poser la question de l'opportunité de la clause de non-concurrence alors que de telles clauses sont sur la sellette aux Etats-Unis.

À compter du 4 septembre 2024, la Federal Trade Commission (FTC) des Etats-Unis prévoyait de mettre en œuvre une règle interdisant la plupart des clauses de non-concurrence post-contractuelles à l’échelle nationale.

Chronique

Où en sommes-nous sur le télétravail quatre ans après la pandémie de Covid-19 ?

Dans cette chronique, Anna Milleret-Godet, avocate associée au sein du cabinet Delsol et membre d'AvoSial, s'interroge sur la possibilité de revenir en arrière en matière de télétravail. L'employeur peut-il demander à ses salariés de revenir au bureau et selon quelles modalités juridiques ?

Le 16 septembre 2024, Amazon a annoncé la fin de sa politique de télétravail, obligeant ses employés à revenir au bureau cinq jours par semaine à partir du 2 janvier 2025. Le PDG Andy Jassy a expliqué que cette décision vise à restaurer la culture d'entreprise d'Amazon, jugée affectée par le travail à distance et la bureaucratie.

A la une (brève)

CDI d'employabilité : la proposition de loi sur la poursuite de l'expérimentation adoptée hier en commission des affaires sociales au Sénat

Alors que l'Igas s'est prononcée mardi contre une pérennisation du CDI d'employabilité, qui avait été déployé à titre expérimental jusqu'au 31 décembre 2023, la proposition de loi visant à prolonger l'expérimentation poursuit quant à elle son chemin.

A la une

La violation du secret professionnel justifie un licenciement pour faute grave

Dans deux arrêts du 11 septembre 2024, la Cour de cassation rappelle l’importance du respect du secret professionnel par les salariés, quels que soient leur passé disciplinaire et leur ancienneté dans l’entreprise. La violation de ce secret par le salarié d’une caisse d’assurance maladie peut justifier son licenciement pour faute grave.

Selon l’article L.161-29 du code de la sécurité sociale, le personnel des organismes d’assurance maladie est soumis au secret professionnel dans les conditions et sous les peines prévues par le code pénal. Dans le cadre du droit du travail, comment l’employeur doit-il dès lors réagir en présence d’une violation de ce secret par les salariés ?

Chronique

Licenciement fondé sur la vie personnelle : pas de nullité sans violation de l’intimité de la vie privée !

Dans cette chronique, Jean-Christophe Brun et Eloïse Ramos, respectivement avocat associé en droit social et collaboratrice au sein du cabinet Alerion, reviennent sur l'arrêt de la Cour de cassation du 25 septembre 2024 qui dissocie "vie personnelle" et atteinte à "l'intimité de la vie prive".
L’atteinte à la vie privée du salarié n’entraine pas systématiquement la nullité du licenciement

Par principe, un motif tiré de la vie personnelle du salarié ne peut constituer un motif de licenciement que s’il cause un trouble caractérisé dans l'entreprise, s’il caractérise un manquement à une obligation découlant de son contrat de travail ou s’il est susceptible de se rattacher à la vie professionnelle du salarié.

A la une (brève)

Des députés proposent d'ajouter le "projet parental" aux motifs de non-discrimination

Une proposition de loi, présentée par le groupe des députés du groupe Ensemble pour la République, vise à ajouter comme motif de discrimination à l'article L.1132-1 du code du travail la notion de "projet parental".